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Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
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Le super frelon SA 321 ; une épopée de 45 ans dans l'Aeronautique Navale (1965-2010)
Eric Escoubet
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Novembre 2013
- 9782913344211
L'hélicoptère Super Frelon est venu logiquement s'inscrire dans l'évolution du concept d'emploi des hélicoptères au sein de l'Aéronautique navale. Au début, à partir de 1951, les missions assignées aux hélicoptères étaient la sauvegarde des manoeuvres d'aviation à bord des porte-avions et plus largement les missions de soutien de région et de sauvetage côtier. Et puis, le conflit algérien, à partir de 1954, a fait progresser le concept d'emploi vers le transport d'assaut des troupes sur un territoire très large, où leur souplesse d'emploi a fait merveille. La Marine y a pris sa juste part, à l'égal des deux autres armées, mais déjà son objectif était d'utiliser les hélicoptères, non plus seulement dans des missions d'assaut terrestre, mais surtout, dans des missions proprement maritimes comme la lutte ASM. A cette fin, les trois flottilles d'assaut déployées en Algérie ont été dotées, à partir de 1958, de HSS-1, créés dès l'origine par Sikorsky comme des hélicoptères ASM.
Pendant la durée de ce conflit, l'état-major réfléchissait déjà au successeur du HSS-1, en visant une capacité d'action tout-temps. C'est ainsi qu'est né le programme SE 3210 Super Frelon développé par Sud Aviation à partir de 1961. Le 7 décembre 1962, le prototype 01 du « Super » effectuait son premier vol. Le développement de ce programme s'est ensuite résolument enchaîné avec la mise en service du prototype 02 et de quatre appareils de présérie (03 à 06) à partir de 1964. En 1965, la CEPA de Saint-Raphaël s'est vue confier une opération d'endurance sur le SF 03, qui s'est malheureusement terminée par la perte accidentelle de cet appareil. En 1966, le début de la mise en service des premiers appareils de série, destinés à servir au CEP pour les expérimentations nucléaires, a aussi été marquée par la perte d'un SF et de son équipage. Ces deux accidents auraient bien pu marquer la fin de ce programme, qui a cependant été maintenu grâce à la détermination des services et des personnels qui en avaient la charge.
A partir de 1967, le Super Frelon est enfin reparti sur des bases techniques plus sûres, et il a assuré, successivement, les missions au profit de la force océanique stratégique (FOST) (au CEP pour l'essai des armes, puis en métropole pour la sécurité des SNLE par ses capacités de lutte ASM), puis les missions de sauvetage maritime, où ses capacités tout-temps ont permis d'élargir considérablement les possibilités d'action, et enfin des missions d'hélitransport opérationnel à partir des porte-avions et des transports de chalands de débarquement (TCD).
Cette « épopée » a duré 45 ans, de 1965 à 2010, au sein de l'Aéronautique navale ; neuf formations d'hélicoptères ont successivement participé à son écriture, et c'est cette longue histoire que ce livre se propose de retracer.
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L'aéronautique navale en Indochine 1927-1956
Henri Robin, Robert Feuilloy
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Juillet 2007
- 9782913344129
Cet ouvrage retrace l'histoire de l'Aéronautique navale française dans ce territoire de l'Asie du Sud-Est dont l'appellation sera toujours l'Indochine pour ceux qui y ont vécu et dont ils gardent, quels que soient les événements qui s'y sont déroulés, une certaine nostalgie et une non moins certaine sympathie pour ses habitants des régions aux particularismes attachants.
Cette histoire commence en 1927. Elle est restée modeste jusqu'au terme de la Seconde Guerre mondiale mais n'en a pas moins connu de grandes satisfactions comme aussi quelques drames dans l'affrontement avec les forces japonaises.
A la fin de la guerre, la situation politique change rapidement et conduit peu à peu à une guerre qui verra son aboutissement avec les accords de 1954 qui ont marqué le revers subi à Diên Biên Phu.
Les auteurs se sont attachés à une relation concise mais complète de cette présence des « pingouins » sur cette terre lointaine, dans leurs actions exercées à partir de bases à terre ou de porte-avions, en appui de nos forces terrestres et en parfaite coopération avec nos forces aériennes. Notre aviation embarquée, qui n'avait eu avant guerre qu'une pratique sommaire d'entraînement sur le Béarn, y a fait ses vrais débuts opérationnels, avec détermination, et montré la voie à une aviation embarquée moderne apte à conduire des opérations sur théâtres extérieurs dans un environnement national et le plus souvent international.
Cet ouvrage de 520 pages comporte une impressionnante iconographie, pour la plus grande part originale, ainsi qu'un grand nombre d'annexes fournissant des données difficilement et patiemment rassemblées. Il offre également un ensemble en couleurs comprenant des photographies ainsi que des profils d'aéronefs dus à la plume de Jean Bellis et des cartes de la région établies par Guillaume Balavoine.
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L'aéronautique navale au centre d'expérimentations du Pacifique (1962-1997)
Henri Robin
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 12 Juillet 2012
- 9782913344181
L'ouvrage retrace l'histoire de l'Aéronautique navale française au Centre d'expérimentations du Pacifique.
Cette histoire commence avec la création effective du CEP le 21 septembre 1962 et se termine le 27 janvier 1996 avec la 181e et dernière explosion nucléaire. Le livre offre en préliminaire un résuméde la présence d'éléments de l'Aéronautique navale au Pacifique de 1929 à 1962, avant de se concentrer sur la montée en puissance du CEP, de 1962 à 1966, puis sur les huit campagnes de tir en atmosphère se déroulant du 2 juillet 1966 au 14 septembre 1974 et accumulant quarante et un tirs.
Par deux fois, en 1966 et 1968, la Marine déploiera un important groupe aéronaval centré sur les porte-avions Foch puis Clemenceau. L'apogée de cette présence se situe en 1968 où pas moins de 56 appareils de l'Aéronautique navale sont présents sur zone. Outre les Etendard IV, les Alizé et les hélicoptères de l'aviation embarquée, les avions de patrouille maritime P2V-6 et P2V-7 Neptune voisinent avec les amphibies Catalina, si utiles pour le ravitaillement des atolls.
L'adoption du mode de tir souterrain à partir du 42e tir, le 5 juin 1975, permettra une économie des moyens aériens, ce qui entraînera une réduction des forces de l'Aéronautique navale déployées dans cette partie du monde. Le groupement d'Aéronautique navale du Pacifique est dissous en février 1976 et l'escadrille d'hélicoptères 27S disparaît en août 1980. L'escadrille 12S reste alors seule à Tahiti, mettant en oeuvre des P2-H Neptune et une Alouette III. Les Falcon Gardian remplacent ce parc en 1984. En 2000, la flottille 25F, résultant de la fusion des escadrilles 9S de Nouméa et 12S de Tahiti, est créée avec ces mêmes Gardian et y est toujours active de nos jours.
L'auteur s'est attaché à une relation concise mais complète de la présence des « pingouins » sur cette terre lointaine, dans leurs actions exercées à partir de bases à terre ou de porte-avions en parfaite coopération avec l'ensemble des forces armées.
L'ouvrage comporte une impressionnante iconographie, pour la plus grande part originale, ainsi qu'un grand nombre d'annexes fournissant des données difficilement et patiemment rassemblées.
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L'hydravion nord 1402 Noroit (1949-1954)
Guy Thévenin
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 8 Novembre 2012
- 9782913344198
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La Flottille 4F de la côte d'opale à la plaine de la Bekaa (1939-1943 )
Philippe Bonnet
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 25 Février 2010
- 9782913344167
Les flottilles F1A, 8F et 4F sont héritières des traditions de la flottille du Béarn, elle-même issue de l'Aviation d'Escadre. Le présent ouvrage décrit leur histoire et celle des escadrilles AB2/2AB/6B et AB4/4AB/7B pour la période se déroulant d'octobre 1938 à juin 1943.Les marins affectés à ces formations seront successivement opposés aux forces allemandes, italiennes, anglaises et américaines.
La première partie relate les débuts de l'Aviation d'Escadre créée par décret en octobre 1918. L'année 1928 voit la mise en service du porte-avions Béarn qui est l'hôte jusqu'à l'entrée en guerre des avions embarqués de la Marine. Le 1er octobre 1938, la 7S1 devient l'AB2 et la flottille du Béarn devient la F1A. En septembre 1939, la F1A et ses trois escadrilles sont débarquées pour être basées à Lanvéoc-Poulmic. Après un entraînement de quelques mois, l'AB2 est envoyée le 15 mai 1940 contre l'ennemi en Hollande. Avec l'AB4, elles combattent à Berlaimont et à Origny - Sainte-Benoîte. Repliées sur Querqueville après les pertes essuyées au combat, elles sont déployées à Hyères. L'entrée en guerre de l'Italie leur offre l'opportunité d'être engagées une dernière fois, mais sans plus de succès. Elles sont finalement évacuées en Afrique du Nord à la signature de l'armistice avec l'Italie.
La deuxième partie traite des actions menées par les flottilles 8F et 4F en Afrique du Nord et au Levant. A la suite de l'agression de la Royal Navy du 4 juillet 1940 contre les navires français mouillés à Mers el-Kebir, la tension entre la France et le Royaume-Uni ne cesse de croître. Dès septembre, les deux formations bombardent Gibraltar, puis sont engagées à plusieurs reprises en mars 1941 contre une force navale britannique. En juin et juillet 1941, pendant un mois, la flottille 4F est déployée au Levant pour affronter les forces alliées lors de terribles combats. La campagne de Syrie se termine avec de funestes résultats puisque de nombreux marins y laissent la vie. A son retour à Tafaraoui, devenue entretemps Lartigue, la flottille 4F est dotée du bombardier bimoteur Lioré et Olivier 451. Le 8 novembre 1942, jour du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, après de faibles escarmouches, les Américains investissent Lartigue,sans causer d'importantes pertes humaines. Le ralliement aux Alliés permet à une partie du personnel de la flottille 4F de partir en mars 1943 vers le Royaume-Uni, pour être formée aux missions dévolues au Coastal Command, qu'ils feront à partir des bases sénégalaises de Ouakam et de Bel Air. En Algérie, la situation de la flottille 4F, prévue tout d'abord pour devenir un groupement école, se dénoue par sa dissolution le 1er juin 1943.
La troisième partie, fruit d'une patiente recherche, est consacrée aux annexes, particulièrement documentées.
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Mémorial de l'aéronautique navale (1910-2010)
Lucien Morareau
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 10 Novembre 2010
- 9782913344174
L'Aéronautique navale a cent ans. C'est en effet en 1910 que la Marine reçut sa première machine volante Il ne s'agissait encore que d'un frêle assemblage de bois et de toile dont le seul point commun avec les actuels Rafale, Super Étendard, Atlantique et hélicoptères, était qu'il volait !
Au cours de ce siècle, des milliers de marins de tous grades et de toutes spécialités ont mis en oeuvre des machines volantes et beaucoup d'entre eux, hélas, ont payé de leur vie cet engouement pour les choses de l'air.
Pendant la Grande Guerre, des dizaines, puis de centaines d'hydravions ratissèrent les zones côtières pour y débusquer et attaquer les sous-marins ennemis. Nombreux furent les équipages qui, au cours de ces missions ingrates mais primordiales de protection des approches des grands ports, disparurent sans laisser de trace et sans sépulture.
Après guerre, l'étude et l'adoption de nouvelles techniques et procédures et bien d'autres facteurs, firent que d'autres marins tombèrent au service de l'Aviation maritime au cours des années de paix.
La Seconde Guerre mondiale préleva encore son dû et de nouvelles victimes tombèrent, souvent hélas aussi, au cours d'affrontements contre les Alliés d'hier... Vinrent l'Indochine, puis le Moyen-Orient et l'Algérie, d'autres conflits et, malheureusement, l'activité aérienne quotidienne.
Il y a vingt-cinq ans, deux monuments, dédiés à la mémoire de tous ces marins morts dans les airs, ont été érigés, l'un sur la colline de Costebelle, près d'Hyères, l'autre au cap de la Chèvre, dans la presqu'île de Crozon, en Bretagne. La construction de ces monuments, sur lesquels sont gravés les noms des disparus, était indispensable mais ils ont la caractéristique d'être...immobiles et, finalement, connus de seuls « initiés », principalement les familles et camarades de ceux dont les noms y figurent.
L'ARDHAN qui, depuis sa création, s'est donné comme objectif d'être la Mémoire de l'Aéronautique navale, se devait de faire connaître d'une autre manière, plus pratique peut-être, les noms des marins de tous grades et de toutes spécialités qui, depuis 1911, aux commandes ou à bord de leurs appareils, ont donné leur vie au service de la France.
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Histoire des hélicoptères de l'aéronautique navale
Jean-luc Kerdilès
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Juillet 2007
- 9782913344136
2007 est l'année du centième anniversaire du premier vol d'un hélicoptère mais l'entrée en service de cet aéronef dans la Marine est beaucoup plus récente. Ce n'est, en effet, qu'en 1951 que l'Aéronautique navale reçoit son premier hélicoptère, un Bell 47D.
Si la gestation a été longue, près de 44 ans, dans le même laps de temps ou presque la Marine a fait considérablement évoluer cette voilure tournante puisqu'initialement limité aux missions d'école et aux balbutiements du sauvetage en mer, l'hélicoptère est devenu aujourd'hui un véritable système d'armes de patrouille maritime capable d'exceller dans la lutte anti-sous-marine ou anti-navires comme aussi, si nécessaire, en héliportage d'assaut, en soutien logistique et, bien sûr, en sauvetage et assistance maritime.
Un des objectifs de ce livre est de vous présenter l'historique de cette évolution. Alors, embarquez pour cette mission... « vert décollage ».
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Les dirigeables de la marine française (1915-1937)
Robert Feuilloy
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 8 Décembre 2008
- 9782913344143
L'offensive des sous-marins allemands, en 1915, décide la Marine à employer une flotte de dirigeables souples pour lutter contre leurs attaques.
Cet ouvrage retrace l'histoire des dirigeables armés par la Marine française de décembre 1915 à septembre 1937.
La première partie s'attache à décrire la carrière individuelle de chacun des 74 ballons dirigeables.
Dès 1917, la France envisage de construire des dirigeables rigides, largement inspirés des Zeppelin dont quelques exemplaires se sont échoués sur les territoires anglais et français, et le premier d'entre eux est en construction quand survient l'Armistice. L'avènement de la paix porte un coup d'arrêt à ces projets ambitieux.
La France reçoit en 1920 et 1921, au titre des réparations de guerre, trois Zeppelin dont deux sont affectés à la Marine, le troisième étant démoli par le Service technique de l'Aéronautique. Le premier, rebaptisé Dixmude, est immobilisé trois ans,puis effectue de remarquables ascensions avant de disparaître tragiquement en décembre 1923.
Les années 1930 voient l'apparition de dirigeables neufs construits par Zodiac, mais ils sont construits en petite quantité et des accidents remettent en question l'utilité des dirigeables pour la Marine qui décide finalement de les désarmer en 1937.
La deuxième partie traite des centres de dirigeables, de leur infrastructure et de leur fonctionnement. Treize ports d'attache sont progressivement installés le long des côtes françaises, ainsi qu'en Afrique du Nord et même un en Grèce, à Corfou.
Peu survivront à la fin de la Grande Guerre et Rochefort sera le dernier en service.
La troisième partie enfin traite du personnel. Celui-ci a culminé en novembre 1918, à plus de 2 500 hommes dont plus de 300 volants. L'auteur s'est attaché pendant vingt ans à retrouver les pilotes de dirigeables, aujourd'hui tous éteints, et leur famille, pour en établir les 222 notices biographiques individuelles
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Les commandements de l'aéronautique navale (1912-2000)
Norbert Desgouttes
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 2001
- 9782913344020
Réédition de l'ouvrage paru en 1994, cette nouvelle version a été largement complétée et augmentée des divers mouvements de personnel et d'unités effectués depuis cette date. Ce livre a été conçu pour dresser la liste, jamais encore établie, de tous les commandements de l'Aéronautique navale depuis l'origine en 1912 jusqu'à l'aube du XXIème siècle. Cette réédition est augmentée, chaque fois que cela a été possible, de la liste des aéronefs utilisés ainsi que des dates et lieux d'affectation des formations. Pour expliquer le caractère solennel et officiel de la cérémonie, il est fait référence aux textes réglementaires relatifs aux attributions et cérémonies de prises de commandement. L'iconographie, beaucoup plus importante que dans l'édition originale a été presque entièrement revue et permettra à certains de retrouver des visages, des aéronefs ou des lieux familiers.
Le terme de commandements est pris au sens large: les unités citées dans cet ouvrage sont non seulement les formations proprement dites (flottilles et escadrilles, ainsi que les groupes et groupements opérationnels), mais aussi les commandements organiques, les commandements territoriaux (régionaux et locaux), ainsi que les dirigeables et les grands hydravions auxquels étaient attribués des commandements. Ainsi construit, ce livre offre un balisage unique de l'histoire de l'Aéronautique navale. La précision de ces repères est inestimable. Par l'étendue du champ couvert, l'ouvrage redonne également vie à des unités modestes ou éphémères qui n'en ont pas moins accompli leur devoir dans les temps difficiles de deux conflits mondiaux. Enfin parce que leur mission est la mise en oeuvre de l'aviation embarquée, les commandements des porte-avions ont été ajoutés, bien que ces derniers ne fassent pas partie de l'Aéronautique navale.
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Pilote d'hydravion... malgré tout! (1929-1946)
Henri Gueydon De Dives
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 2002
- 9782913344051
Né en 1910, Henri Gueydon de Dives, étudiant à Bordeaux, rêve d'entrer à l'Ecole Navale mais est débouté par trois fois en 1927, 1928 et 1929 pour raison médicale. Il s'oriente alors vers la marine marchande, suirt les cours de l'école d'hydrographie de Bordeaux, embarque ensuite comme pilotin sur le Cap Saint Jacques . Il sert sous puis, et c'était prémédité, entre dans la Marine nationale par les E.O.R. en avril 1931.contrat jusqu'en 1934, embarquant sur plusieurs types de bâtiments, y compris le porte-avions Béarn, ce qui lui donne un avant goût de l'Aviation maritime. Activé après une campagne d'instruction sur la Jeanne d'Arc en 1934-1935, il part en campagne sur l'aviso comonial D'Entrecasteaux, puis devient observateur d'aéronautique à Hourtin en 1938. Affecté au service "aviation" du croiseur Foch, il goûte aux joies du catapultage sur Gourdou 813 puis sur Loire 130. Selon un cursus classique, il suit le cours de pilotage à Versailles en 1939-1940, bousculé en mai 1940 par l'offensive allemande.
Sa première affectation de pilote est à l'escadrille 4.E à Dakar, où il est second du Laté 302 Mouneyrès. puis de l'Antarès. Rentré en France en octobre 1942, il s'apprête à rallier sa nouvelle escadrille à Lartigue quand le débarquement allié en AZFN survient. Bloqué en métropole pendant un an, il décide de rallier l'Afrique du Nord via l'Espagne. Comme tant d'autres, il est interné à Miranda, avant de rallier le Maroc en novembrer 1943. Second de la flottille 6.FE au Maroc en 1944-1945, il commande l'hydraviobn Achernar au sein de l'escadrille 33.S en 1946, puis entame une carrière civile Il a rédigé ses souvenir au début des années 1980. Bien que la première partie ne concerne que le Service général, nous avons décidé d'en conserver la quasi-intégralité, car elle restitue fidèlement l'atmosphère générale dans a Marine des années 1930. La partie purement consacrée à l'Aéronautique navale constitue un régal pour le lecteur, tant par la forme que par le fond.
L'iconographie provient de l'auteur pour une très large part et de membres de l'(ARDHAN d'autres part.
Les dessins sont de Max Moumin, la gouache de couverture de Francis Nicol
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Mémorial des pionniers de l'aviation (1909-1921)
Collectif
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 1998
- 9782950766397
Ce livre est né de la recherche, par le capitaine de frégate Philippe Faivre, pilote de l'Aéronautique navale, de tous les pilotes qui l'avaient précédé dans l'acquisition du précieux macaron et du brevet de pilote de la Marine. Poursuivant ses recherches hors des archives disponibles, il a pu trouver la trace des premiers pilotes auprès du Musée de l'Air et de l'Espace qui détenait la liste des pilotes brevetés par l'Aéro-club de France de 1909 au 31 décembre 1921, sois pas moins de 18 688 noms. Une fois les marins retrouvés, il a poursuivi sa collecte et a retranscrit sur son ordinateur la liste complète, déchiffrant parfois avec difficulté quelque inscription manuscrite. Cette liste comprend des noms célèbres et d'autres moins connus, de nombreux étrangers de tous pays venus en France s'initier au pilotage ou y poursuivre leur pratique, et aussi des femmes qui ont tôt fait la preuve de leur savoir-faire et de leur détermination.
Grand format 23.00 €Indisponible
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Les insignes des formations de l'aéronautique navale (1917-1996)
Yves Gouriten
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 1996
- 9782950766335
Cet ouvrage représente l'unique inventaire de tous les insignes connus à ce jour ayant été ou étant les marques de reconnaissance des aéronefs de l'Aéronautique navale depuis le premier d'entre eux, identifié en 1917, jusqu'au dernier, créé en 1996.
Plus de 250 insignes sont ainsi reproduits, à peu près tous en couleurs. Ils sont commentés par un texte décrivant brièvement l'historique des insignes et des formations qui les ont adoptés.
Ces insignes sont attestés par autant de photographies d'aéronefs. Toutes ces photographies sont originales , de nombres sont anciennes et donnent une idée de la difficulté de la recherche iconographique.
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L'aéronautique navale à Fréjus, Saint-Raphaël (1912-1995)
Corret Jean
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 1995
- 9782950766328
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Histoire succincte de l'aéronautique navale (1910-1998)
Roger Vercken
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 1998
- 9782950766380
Cette Histoire succincte a été le premier ouvrage édité par l'ARDHAN, avec comme objectif de fournir une référence aux futures études que l'association se proposait de réaliser. Depuis 1993 le cours de l'histoire a bien changé et cette nouvelle édition est augmentée d'un chapitre supplémentaire pour intégrer les événements les plus récents. Plusieurs autres chapitres ont été enrichis. Enfin un index comportant plus de 300 noms a été ajouté.
Elle ne comporte aucune photographie d'aéronefs ni de personnes.
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L'aviation maritime française pendant la Grande Guerre (hydravions et avions)
Lucien Morareau, Robert Feuilloy, Jean-louis Courtinat, Thierry Le roy, Jean-paul Rossignol
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 1999
- 9782913344006
En 1914, l'Aéronautique maritime est encore embryonnaire. La Grande Guerre conduit la Marine à créer une aviation (hydravions et avions) et une aérostation (ballons dirigeables et captifs). Le présent livre ne concerne que l'Aviation maritime.
En quatre ans de guerre le nombre d'aéronefs mis en ligne par la Marine passe d'une dizaine à près de mille trois cents. Le nombre d'équipages suit une progression comparables. L'Aviation maritime opère le long des côtes de métropole, mais aussi sur le pourtour de la Méditerranée, à Venise, Corfou, Port-Saïd, en Afrique du Nord, au Portugal, au Maroc et jusqu'au Sénégal. De modestes bâtiments de surface servent également de bases à des hydravions embarqués. Sur tous les fronts, la coopération avec l'Aéronautique militaire fait preuve d'imagination et d'efficacité.
Les missions imparties à ces pionniers traduisent les préoccupations du moment, à savoir principalement la menace sous-marine, elle-même inconnue jusqu'alors. Le bilan de ces missions est dérisoire en termes de sous-marins coulés, faute d'armement, mais la pression et la veille exercées sur les U-Boote ont très certainement contibué à la sûreté des approches maritimes, permettant ainsi la marche vers la victoire. Nos marins ont également affronté les pilotes allemands dans des combats aériens dont ils sont souvent sortis vainqueurs.
Le livre comprend quatre ensembles : l'organisation de l'Aviation maritime, les opérations, le matériel, le personnel. La très riche iconographie originale a été presque entièrement recueillie auprès des acteurs de cette épopée et de leur familles.
Cet ouvrage a necessité plusieurs années de patientes recherches. Il est le premier à proposer une étude aussi exhaustive sur le sujet.
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D'une guerre à l'autre dans l'aviation maritime (1917-1940)
Robert Morin
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 2001
- 9782913344037
Né en 1895, Robert Morin s'est engagé dans la Marine en octobre 1914 comme apprenti-marin et, après six mois passés à l'Ecole Navale , il a été nommé enseigne de vaisseau de 2ème classe en juin 1917. Sa carrière d'officier de Marine s'est ensuite déroulée dans l'Aviation maritime entre 1917 et1920, puis dans diverses affectations du service général de 1921 à 1931, de nouveau dans l'Aviation maritime de 1931 à 1940, et enfin dans le service général de 1940 à 1945, année où il a quitté la Marine avec le grade de capitaine de vaisseau.
Il a rédigé ses souvenirs au début des années 70 et il est décédé en 1978. Sa famille a bien voulu confier à l'ARDHAN les douze cahiers renfermant son texte manuscrit et autorisé notre association à le publier. Cependant l'ARDHAN, dont l'objet est l'étude de l'histoire de l'Aéronauitique navale, n'a pas retenu l'intégralité du texte, compte tenu de son importance. Néanmoins, afin d'assurer la continuité du récit, les périodes d'affectation dans le service général ont été résumées avec le souci de conserver l'esprit dans lequel Robert Morin les a décrites.
Le texte tel qu'il est présenté, apporte un témoignage inestimable sur la Marine de l'entre-deux guerres, en respectant la vérité objective et sans trahir la pensée profonde de l'auteur.
L'abondante iconographie provient en grande partie de Robert Morin lui même, qui les avait insérées dans ses cahiers, et de l'ARDHAN pour le reste.
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Les aéronefs de l'aviation maritime (1910-1942)
Lucien Morareau
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Janvier 2002
- 9782913344044
Entre 1910, année où elle fit l'acquisition de son premier aéroplane et jusqu'à nos jours, l'Aéronautique navale française a mis en oeuvre environ 11000 aéronefs de plus de 350 types différents, avions, hydravions, autogires, hélicoptères et même planeurs, tous mis en oeuvre par des marins. A ce jour, la liste complète de ces appareils n'avait jamais été établie avec précision et l'ARDHAN se devait d'essayer de combler ce vide.
La tâche n'était pas facile car les archives officielles de la Marine ont souffert des effets de la Seconde Guerre mondiale et il a fallu chercher ailleurs les informations nécessaires dont les sources ont été multiples, mais le principal apport est venu des archives personnelles recueillies auprès de plusieurs milliers d'anciens navigants de l'Aviation maritime. Cette recherche du renseignement précis a aussi conduit à compulser les publications d'époque pour essayer d'y retrouver caractéristiques et performances des appareils décrits dans cet ouvrage.
Certains des aéronefs décrits dans ce volume ne volèrent que quelques mois, voire quelques semaines seulement, aux mains des marins français, alors que d'autres furent utilisés pendant plus d'une décennie. Pourtant, du minuscule Besson MB.35 construit pour servir à bord du sous marin Surcouf à l'imposant Latécoère 611 Achernar capable de tenir l'air plus de vingt heures, tous ont leur place dans la riche histoire de l'Aviation Maritime Française.
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L'aéronautique navale en Algérie (1954-1962)
Henri Robin
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 15 Janvier 2003
- 9782913344068
Cet ouvrage tient son origine dans une demande du contre-amiral Bernaudin, alors commandant de l'aviation de patrouille maritime. Il doit beaucoup à l'inlassable action de Jean Puidgemont qui a retranscrit à la main des centaines de pages recueillies au Service historique de la Marine. De son côté, l'auteur a rassemblé une abondante documentation et de nombreux témoignages avant d'organiser le tout pour établir le texte de cet ouvrage depuis longtemps attendu.
La première partie traite des évènements généraux de ce qu'on appellera plus tard la guerre d'Algérie et de l'organisation des forces des protagonistes. La seconde partie décrit les opérations menées par les formations de l'Aéronautique navale dans la grande variété des missions qui leur ont été confiées. Ces formations étaient pour certaines basées en Afrique du Nord, en métropole pour d'autres qui effectuaient des campagnes en Algérie.
De nombreuses annexes donnenet des renseignements sur le commandement, le personnel, les caractéristiques des aéronefs, les insignes des unités. Parmi elles , une liste rappelle le souvenir de ceux qui sont morts en service aérien commandé.
Certains éléments pourront paraître parfois incomplets, mais les archives officielles ne le sont pas moins, et de nombreux recoupements ont heureusement pu être effectués auprès des acteurs des évènements relatés. La tâche n'est donc pas achevée, mais les bases de cet ouvrage seront indispensables pour les recherches à venir.
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L'aéronautique navale en Corse (1914-1993)
Guy Thévenin
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 2 Janvier 2005
- 9782913344099
Cet ouvrage retrace l'histoire de l'Aviation maritime, depuis 1914, puis de l¹Aéronautique navale en Corse - ce changement d¹appellation ayant été décidé en 1937 - jusqu¹en 1993, date du retrait de l¹île de cette composante de la Marine.
La conquête aérienne de la Corse commence très tôt en 1884, bien avant la création de l¹aviation maritime en 1912, puisqu'un aérostier insulaire en est à l'origine en la personne de Louis Capazza. De même, les toutes premières liaisons aériennes continent-Corse précèdent de peu les premières incursions de l'Aviation maritime dans une île dont les attraits stratégiques apparurent dès l¹avènement de l¹aviation. L¹épisode de la Seconde Guerre mondiale en apporta la preuve avec ses peines mais aussi avec ses actions d¹éclat.
Bien que les sites d¹Ajaccio et de Campo dell¹Oro aient été principalement utilisés par les avions et hydravions de la Marine, surtout après la Seconde Guerre mondiale, ce sont aussi de nombreux plans d¹eau de l¹Île de Beauté qui ont été témoins de la présence de nos hydravions.
Les chapitres consacrés aux escadrilles et flottilles qui furent affectées ou détachées à la BAN d'Aspretto ne retracent pas l'historique complet de ces formations mais seulement la partie insulaire de leur histoire. La participation de la 9.F aux opérations de Suez en 1956 n¹en est pas moins évoquée.
L¹ouvrage est abondamment fourni en photos issues pour la plupart de collections privées. Des plans provenant de documents d¹époque sont également reproduits. Le tout illustre et complète un récit inspiré et avéré par la quantité considérable des textes officiels consultés comme par les témoignages des nombreux acteurs de cette belle histoire.
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Des ailes, des raquettes et du ciel ; la flottille 3F et l'Arromanches en Indochine (septembre 1951 - mai 1952)
Armand Verdier
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Février 2005
- 9782913344082
L'ouvrage se rapporte à la campagne éffectuée de Septembre 1951 àmai 1952 par la flottille 3F en Indochine; à bord du porte-avions Arromanches , à laquelle l'auteur a participécomme pilote de SB3C Helldiver, et comme officier d'appontage.
Il comporte trois parties: d'abord un certain nombre de généralités destinées à une bonne compréhension du lournal de campagne ; puis un historique succinct de la campagne de la 3F extrait d'un t-ravail rédigé antérieurement sur l'Aviation embarquée en Indochine de 1947 à 1954 ; enfin le journal de campagne proprement dit qui occupe la plus grande place.
Ce journal a été reconstitué d'après les notes écrites au jour le jour, les lettres envoyées à sa famille et le registre des opérations de la 3F qui a été recopié. Il d'agit donc du témoignageprécis d'un enseigne de vaisseau pilote de Helldiver qui a effectué de nombreuses missions de guerre au Tonkin en Anam et en Cochinchine. La vie de la flottille 3F est comtée dans un environnement du porte-avions Arromanches qui avait aussi à bord la flottille 1F armée de Hellcat, pendant la campagne 1951-1952.
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Enfer au paradis ; trois campagnes sur Hellcat en Indochine, 1952-1953-1954
Bernard Klotz
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 13 Juin 2005
- 9782913344105
Evoquant la vie d'un pilote de l'aéronautique navale embarqué sur un porte-avions en Indochine au cours des opérations menées en 1952, 53 et 54, ce livre est en fait tiré des Mémoires que l'auteur destinait à ses enfants. On en a repris ici les chapitres qui concernent directement l'activité des pilotes de l'aéronautique navale lors des dernières années au cours desquelles s'est joué le sort de l'Indochine. C'est un livre destiné à des compagnons d'armes, ceux d'antan mais aussi ceux qui aujourd'hui ou demain auront vocation à le devenir.
Bien que l'auteur ne s'en écarte pas il ne faut pas y chercher l'Histoire, pas plus que la relation d'activités quotidiennes. Ce qu'exprime ce livre est un morceau de vie - près de trois ans - tel qu'il apparaît dans la mémoire cinquante ans plus tard.
Ces Mémoires, écrits par un marin, nous promènent dans toute l'Indochine en même temps qu'ils nous font participer à toutes les grandes opérations qui ont marqué les trois dernières années de guerre dans cette région du monde. En particulier à la bataille de Diên Biên Phu, épisode à la fois glorieux et tragique, que l'auteur a vécue de bout en bout, d'abord comme pilote, puis comme fantassin.
A lire ce livre on devient familier des combattants quels qu'ils soient, de leurs actes, de leurs états d'âme, mais aussi de leurs sensibilités, l'auteur ne se privant jamais de dire ce qu'il éprouve.
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L'aéronautique navale aux Etats-Unis (1942-1962)
Jean-Paul Quentric
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 1 Juillet 2006
- 9782913344112
Cet ouvrage retrace l'histoire des relations entre la Marine nationale et3 l'U.S. Navy dans le domaine de l'Aéronautique navale. Ces relations ont été particulièrement fructueuses et chaleureuses.
Dès 1942, peu après l'entrée en guerre des Etats-Unis, alors que la métropole était neutralisée, des marins des Forces navales françaises libres (FNFL) sont allés outre-Atlantique pour se préparer à continuer le combat avec des moyens nouveaux fournis par nos Alliés. C'est dans une ambiance de conflit que des anciens se sont reconvertis pendant que des nouveaux s'initiaient aux techniques de combat.
Toutes les spécialités ont ainsi profité de cette transformation qui a trouvé son aboutissement avec la création, au sein des FNFL, de la flottille 6FE, alias VFP-1, armée de Catalina, première formation d'Aéronautique navale redevenue opérationnelle.
D'autres formations suivront et participeront aux combats en Afrique du Nord et en métropole (8FE sur Catalina, 3FB et 4FB sur SB2C). Ce récit forme le titre 1 de l'ouvrage.
A la fin de la guerre, si la formation du personnel navigant cessa, l'acquisition d'aéronefs reprit dès la création de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN).
C'est donc tout naturellement que, dès 1950, la Marine française, n'étant pas encore en mesure d'assurer un flux satisfaisant dans ses écoles de pilotage, se tourna à nouveau vers ses Alliés pour former ses pilotes d'Aéronautique navale.
C'est ainsi que plus de six cents futurs pilotes intégrèrent les écoles du Naval Air Training Command. Le titre 2 de cet ouvrage est consacré à cette nouvelle relation entre nos deux marines, relation qui sera maintenue bien au-delà de 1957, de nombreuses unités de notre Aéronautique navale étant encore équipées en aéronefs américains en attendant que notre industrie aéronautique militaire reprenne le flambeau.
L'ensemble reprend en partie un précédent ouvrage, consacré à la seule période de l'OTAN, écrit en coopération par Jean-Paul Quentric et Guy Thévenin, sous le titre de Aéronautique navale - Formation des pilotes aux Etats-Unis (1950-1957), édité par l'ARDHAN en 1997 et épuisé depuis.
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L'engagement de l'aviation embarquee en indochine (1947-1954)
Alheritiere Jacques
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 15 Avril 2016
- 9782913344266
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La base-école de Khouribga (1943-1961)
Guy Thévenin
- Association Recherche De Documentation Par L'Histoire De L'Aeronautique Navale
- 15 Février 2014
- 9782913344242
Début 1943, une école de mécaniciens d'aéronautique est créée à Khouribga et la décision est aussi prise d'implanter une base d'aéronautique navale sur ce site. Elle entre en service en janvier 1944.
1945. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne cessent de former quelques contingents d'élèves-pilotes de l'Aéronautique navale. L'armée de l'Air française, de son coté, ne peut plus faire face à la formation de ses propres élèves.
L'Aéronautique navale qui se trouve alors contrainte de réentraîner et de former elle-même ses pilotes, a cependant anticipé. Le 15 février 1945, elle crée à Khouribga au Maroc, une escadrille de reprise en main qui devient escadrille 51S d'entraînement au pilotage, le 1er janvier1946. Affectée au perfectionnement sur monomoteur mais aussi à l'initiation au pilotage et au perfectionnement sur multimoteur, cette escadrille reçoit surtout des officiers de l'Ecole navale formés au pilotage de base dans l'armée de l'Air. Cette situation perdure jusqu'au 1er octobre 1948 où la 51S devient Ecole de pilotage de début de la base école de Khouribga, chargée de la formation ab-initio des élèves-pilotes recrutés par concours ou en changement de spécialité.
La formation de base se poursuit alors par le perfectionnement et la spécialisation sur avion d'arme, entraînant en janvier 1949 la création de l'escadrille 52S, école de perfectionnement au pilotage et, en juillet 1953, la création de l'escadrille 57S, école de spécialisation chasse et assaut et transformation sur réacteur.
Située à 130 km au Sud-Est de Casablanca, la base école de Khouribga est implantée sur le plateau du Tadla, contrefort du Moyen-Atlas, à 800 m d'altitude.
En dehors des installations liées à l'exploitation des mines de phosphate, le lieu est particulièrement déshérité. Au début, les conditions de vie vont y être spartiates tant par les logements précaires que par le climat ! En revanche, située à l'écart de toute circulation aérienne, la base bénéficie de conditions de vol très favorables.
Les infrastructures évoluent au fil des années et le 31 mai 1961, lorsqu'elle est dissoute officiellement, c'est une base dotée de tous les équipements modernes qui est cédée aux autorités marocaines dont le pays a accédé à l'indépendance le 3 mars 1956.
Ce livre retrace, autant que les archives et les témoignages ont pu le permettre, les heurs et malheurs des stagiaires qui se sont succédé, du KG-1 d'octobre 1948 au KG-60D de décembre 1960, sans oublier les moniteurs. Les stagiaires de la période 1945-1948 sont tous mentionnés.
Quant au matériel disparate utilisé pendant toute la période d'activité de la base, il fait l'objet d'une description attentive assortie de douze planches de profil en couleurs.