Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l'art, l'activisme, l'amour et leur avenir, qu'elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse. Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu'est-il arrivé aux femmes qu'elles étaient supposées devenir ? Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l'amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d'épouse ou d'éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.
Lors de l'hiver 1911, l'asile d'aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l'enfance. Si elle espère d'abord être rapidement libérée, elle finit par s'habituer à la routine de l'institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l'intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un « mélancolique irlandais». Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris.
À la tête de l'orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser.
Séduit par l'eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d'esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John.
Comment une petite dizaine d'individus du monde entier se sont-ils retrouvés à l'intérieur d'un minibus aux confins du Mexique, sur des routes brinquebalantes, en compagnie d'un chaman ?
S'ils semblent tous captivés par ce rocher blanc auquel la tribu locale des Wixarikas attribue l'origine du monde, l'une d'entre eux, écrivaine, tente de prendre soin de sa fille, tout en réfléchissant à la course du monde et à l'écriture de son prochain roman. Autour de ce rocher se sont déroulées d'autres histoires qui pourraient bien l'inspirer...
En remontant le fil du temps, Anna Hope décrit les rêves et la folie qui ont animé les hommes dans leur entreprise de conquête. Elle s'attache pour cela à quelques personnages, à leurs contradictions et en s'appuyant sur l'intensité dramatique de chaque existence, compose un roman d'une puissance irrésistible.
Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l'Angleterre attend l'arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d'hommes ont disparu, cette cérémonie d'hommage est bien plus qu'un simple symbole, elle recueille la peine d'une nation entière.
À Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l'armée ; Ada, qui ne cesse d'apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d'anciens soldats sur la piste du Hammer-smith Palais pour six pence la danse.
Dans une ville peuplée d'hommes incapables de retrouver leur place au sein d'une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l'équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les coeurs s'apaisent.
Mrs March vit oisive dans un appartement huppé de New York avec son mari, George, et son fils Jonathan. Alors que George atteint la consécration littéraire avec son dernier roman, l'existence de Mrs March se met à vaciller. Aurait-elle, comme on le dit, servi de modèle à l'un des personnages du livre de son mari, une prostituée pathétique ? Impossible, connaissant George. Mais le connaît-elle vraiment ? N'aurait-elle pas été aveuglée, toutes ces années, par son existence dorée ? Mrs March se met alors à enquêter sur la vie intime de l'homme qui partage sa vie. Et elle découvre que celui-ci se passionne pour l'étrange disparition d'une jeune femme. Simple travail de romancier ? Peu à peu, le doute s'installe, et ses soupçons la mènent bien au-delà de ce qu'elle pensait. Au-delà même de la raison ?
Texas, fin du XIXe siècle. Isaac Cline, météorologue en chef de Galveston, une localité en pleine expansion située sur une île du Golfe du Mexique, déclare officiellement que la ville n'a rien à craindre des tempêtes. Et pourtant, quelques années plus tard, le 8 septembre 1900, Cline sent qu'un phénomène inhabituel est en train de s'annoncer. Sans attendre l'aval de ses supérieurs, il émet une alerte météo. Trop tard ? Quelques heures après, c'est pour sa vie et pour celle de sa famille qu'il va devoir se battre, alors qu'un ouragan aux proportions dantesques s'abat sur l'île, détruisant la ville et coûtant la vie à des milliers d'habitants.
Après Le Diable dans la ville blanche et Lusitania 1915, Erik Larson dépeint une nouvelle tragédie américaine, s'intéressant cette fois à la folie des hommes qui pensent pouvoir maîtriser les lois de la nature. Avec un sens de l'intrigue et du suspens dignes des plus grands auteurs de thrillers, il s'appuie sur les témoignages poignants des survivants et nous fait partager ici le combat héroïque d'un homme, Isaac Cline, coupable d'une erreur fatale qu'il paiera au prix fort. Une fois de plus, la réalité dépasse toutes les fictions.
1882. St John's Wood. Un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard. À la stupéfaction de tous, il prétend être James Davenall, l'ancien fiancé de Constance, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde pense mort depuis dix ans. Si la jeune femme le reconnaît et le croit, toute la famille de James Davenall, en particulier sa mère et son frère, Sir Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu'il s'agit d'un imposteur. Sur fond de secrets de famille, c'est le début, d'un incroyable puzzle qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.
On est entre gens bien...ParkSlope, Brooklyn: un agréable ghetto pour riches au coeur du scandale. Les données des résidents ont été piratées, et on leur réclame des rançons colossales pour garder leurs vilains petits secrets. Qui a pu faire une chose pareille? Les rumeurs vont bon train.Le quartier est sous le choc en apprenant la mort d'Amanda Grayson. La veille au soir, elle avait pris part avec son mari, Zach, à une soirée libertine, mais chacun était rentré de son côté. Entre la mare de sang et le club de golf au pied de l'escalier, personne ne croit à l'accident. Incarcéré à RikersIsland, Zach fait appel à Lizzie, qu'il a fréquentée à l'époque où ils faisaient leurs études de droit. Il jure qu'il n'a pas tué sa femme, et elle est, semble-t-il, la seule à pouvoir le sortir de là.
«Addictif, provocant, intelligent, un livre qu'on dévore.» Harlan Coben«Ce roman allie efficacement la complexité du thriller procédural aux émotions du suspense psychologique.» Lisa Scottoline«Quelle est la clé d'un mariage - et accessoirement d'un roman - réussi? Pour le savoir, il ne vous reste qu'à lire cette intrigue maîtrisée de bout en bout.»Washington Post«Les personnages de ce roman ont l'air d'avoir la belle vie, mais leur talent consiste à cacher sous le tapis l'adultère, l'addiction et la banqueroute... McCreight excelle dans l'art d'analyser les détails révélateurs du quotidien de cette élite.»New York Times
1072 : à Manzikert, aux portes de l'Anatolie, les chrétiens viennent de subir une terrible défaite face aux musulmans. Déjà divisée depuis le grand schisme de 1054 entre catholiques et orthodoxes, la chrétienté est plus menacée que jamais.
Dans ce contexte troublé, Vallon, un mercenaire franc, et Hero, un érudit venu d'Italie, gagnent le nord de l'Angleterre, porteurs d'une demande de rançon adressée à un seigneur normand, dont le fils a été fait prisonnier à Manzikert par les musulmans. Le prix à payer pour la liberté de celui-ci : quatre faucons blancs d'une espèce très rare, que Vallon et Hero devront aller chercher en Norvège. Pour les deux hommes, c'est le début d'un périple de quelques mois à travers des continents dévastés par la guerre et la misère, qui va d'abord les mener au Groenland, puis en Russie, enfin à Constantinople. Mais, derrière cette mission en apparence anodine, se cache un enjeu d'une tout autre importance, lié à l'Évangile perdu de saint Thomas, dont les secrets, s'ils venaient à être révélés, pourraient ébranler à jamais le monde chrétien.
Avec ce premier roman, qui lui a demandé plus de dix ans de travail, Robert Lyndon nous offre une oeuvre monumentale dont l'intrigue captivante s'appuie sur un admirable travail d'historien. Plus encore qu'une formidable peinture du Moyen Âge à la veille de la première croisade, La Quête est une véritable épopée romanesque, pleine de mystères, d'aventures et de rebondissements.
1081. L'Occident est à feu et à sang. Mais si les Normands, au nord, ne cessent de menacer Constantinople, c'est vers l'est que se porte le regard de l'empereur. On dit que, là-bas, aux confins du monde connu, les Chinois possèdent un trésor bien gardé, plus lucratif que la soie, plus puissant que le feu grégeois : la poudre, dont le secret assurerait la victoire à Byzance. Fraîchement promu général, le mercenaire franc Vallon se voit confier bien malgré lui cette expédition impossible, dont ni lui ni ses compagnons ne reviendront indemnes...
Il ne faudrait jamais revenir sur son passé...
Cornouailles, 1981. Chris Napier revient pour la première fois depuis des années à Tredower House, le domaine familial, acquis entre les deux guerres par son grand-oncle Joshua, pour assister au mariage de sa nièce. Au beau milieu de la cérémonie, Nick Lanyon, l'ami d'enfance de Chris, fait irruption et annonce, à la surprise de tous, que son père, Michael Lanyon, exécuté pour avoir commandité le meurtre de Joshua en 1947, était innocent. Il en a la preuve. Le lendemain, on retrouve Nick pendu. Par fidélité envers son ami, et pour dissiper des silences et des zones d'ombre qui depuis trop longtemps hantent sa famille, Chris décide de faire la lumière sur l'assassinat de son grand-oncle. Mais il y a des secrets qu'il est parfois bon de laisser en sommeil et Chris est loin de se douter des dangers qu'il encourt en exposant ainsi la légende familiale à la lumière de la vérité.
Après Par un matin, d'automne, Heather Mallander a disparu et Le Secret d'Edwin Stafford, Robert Goddard nous offre avec ce roman inédit en France une nouvelle saga familiale à l'épaisseur romanesque exceptionnelle. Avec une intrigue toujours aussi palpitante, aux multiples coups de théâtre, et une profonde empathie pour ses personnages, l'auteur revient ici à son thème de prédilection : comment les secrets de famille influent sur les générations suivantes. Indispensable.
Une journée et une nuit dans une zone de guerre au Sri Lanka. Installé depuis quelques jours à la lisière d'un campement proche d'une clinique improvisée par un médecin ne disposant d'aucun matériel, Dinesh est approché par un homme qui lui propose sa fille en mariage. L'homme vieillissant cherche à assurer l'avenir et la protection de son dernier enfant, car une femme mariée a plus de chances de s'en sortir en cas de rafle des forces gouvernementales ou des rebelles.
En quelques heures, Dinesh se trouve uni à cette jeune fille presque inconnue dont il a désormais la charge. Un bref mariage raconte alors la première soirée et la première nuit de deux jeunes âmes brisées par des mois de conflits, d'horreur et de deuil. Ou comment, par la simple présence de Ganga, Dinesh retrouve des réflexes humains (parler, se laver, éprouver, pleurer) après des mois d'errance solitaire et de refoulement.
Et comment Ganga s'éveille à son corps et à son désir. Malheureusement, la brutalité reste sourde à l'amour naissant, et cet inespéré retour à la vie sera de courte durée. Dans une atmosphère tendue par l'omniprésence du danger et de la mort, Anuk Arudpragasam raconte les traumatismes de la guerre, tout en décrivant l'éclosion d'un couple. Car si la guerre intensifie et déforme chaque besoin, chaque attitude, il s'agit aussi tout simplement d'un garçon face à une fille pour la première fois.
Westport, Connecticut, fin des années soixante. Harvey Bernstein, 46 ans, ne compte plus les bonnes raisons de se suicider. Ses livres, qui ne se vendent pas, son travail de critique, alimentaire et absurde, sa femme Margery, présidente du comité pour une législation raisonnable du port d'armes, ses deux enfants, au mieux indifférents. Il ne lui reste qu'une question à régler : somnifères ou révolver ? Avant qu'il ne trouve la réponse, une jeune femme pour le moins originale, Cathy, va faire une entrée inopinée dans son existence.
Rory Stewart longe à pied le mur d'Hadrien, bâti autour de l'an 120 aux confins de la Britannia romaine pour la protéger des incursions barbares. Sur cette frontière chevauchant celle qui sépare aujourd'hui l'Angleterre de l'Écosse, où le parti indépendantiste est majoritaire, il retrouve son père, Brian, pour un ultime dialogue.
Écossais, ils ont servi la Couronne. Le père, sinophone, fut l'un des patrons des services secrets de Sa Majesté en Asie. Le fils, né à Hong Kong en 1973, arabisant, fut gouverneur adjoint en Irak après l'invasion de 2003. Il est député de la circonscription anglaise de Penrith and The Border et ministre. Cet infatigable marcheur a déjà parcouru 9 000 km en Afghanistan en 2002 ; le récit de ce périple est un «chef-d'oeuvre tout simplement » selon le New York Times.
La description lyrique de paysages sauvages égratignés par la modernité convoque Histoire et mémoire, nouant un dialogue passionné entre Brian et Rory. Ils confrontent leurs vies aux vestiges impériaux de Rome et de Londres, tissant un récit de filiation qui enfante les grands débats de notre temps.
À l'heure où le Brexit déchire notre voisin et partenaire, où l'Europe se cherche au péril des nationalismes, populismes et mondialisation, ce document extraordinaire remet l'homme au coeur des enjeux politiques du Vieux Continent.
Philadelphie. Emira Tucker, jeune diplômée afro-américaine, s'occupe de Briar, la fille d'une influenceuse réputée. Un soir, dans un magasin avec l'enfant, Emira se fait prendre à partie par un vigile. Une jeune Noire et une petite fille blanche, ensemble, à une heure tardive : la situation est forcément louche. La scène, humiliante, est filmée par un passant. Pour tous ses proches, Emira devient alors la victime idéale. Celle que l'on doit prendre en charge, conseiller, aider et défendre. Mais très vite celle-ci est excédée par la bonne conscience facile que chacun se donne à cette occasion. Peu à peu, l'atmosphère devient irrespirable, puis explosive... et les illusions des uns et des autres volent en éclats.
Avec ce premier roman, qui révèle un écrivain d'exception, Kiley Reid porte un regard aussi acéré que singulier sur le monde d'aujourd'hui et ses dérives. Une époque formidable s'est classée dès sa sortie en tête des meilleures ventes du New York Times. Une adaptation cinématographique est en cours.
Au début des années 1970, Mary Whittaker et Bobby Desoto, un couple de jeunes militants en lutte contre la guerre du Vietnam, se voient contraints de prendre la fuite après une action qui a mal tourné.
L'un et l'autre doivent alors se forger une nouvelle identité et emprunter des chemins destinés à ne plus se croiser. Presque trente ans plus tard, sous le dernier des multiples noms qu'il lui a fallu endosser au cours de sa longue cavale, Mary vit dans une banlieue avec son fils de quinze ans, Jason. Fasciné par la culture musicale des sixties et des seventies, l'adolescent qui ignore tout du passé de sa mère se trouve précisément à l'âge où l'on veut en savoir davantage...
Dans un quartier éloigné de la ville, Nash, un libraire anarchiste, tente sans grand succès d'insuffler à la jeune génération altermondialiste les principes de base d'une idéologie révolutionnaire digne de ce nom, tandis que Henry, son ami et associé, qui, bien qu'également quinquagénaire, n'a renoncé ni à la consommation effrénée de bière ni au rite du `"joint", a choisi de consacrer la vie qui lui reste à des croisades nocturnes aussi périlleuses que désespérées contre les panneaux publicitaires des temps nouveaux afin d'oublier le cauchemar récurrent d'une guerre qu'il n'a pas faite mais dont le hideux fantôme, hantant ses nuits, s'emploie à finir de le mettre en pièces...
Convoquant les images et la bande-son qui accompagnent deux époques que séparent leurs options en matière d'action politique mais que relie une forme de combat, Dana Spiotta écrit le roman symphonique d'une culture américaine passée en trente ans d'un idéalisme fervent au cynisme le plus affiché, brossant ainsi un subtil et puissant tableau du déclin de tous les radicalismes.
1) Ne pas regarder les gens trop longtemps.
2) Ne pas éviscérer les animaux.
3) Ne nourrir que des pensées positives.
Son psy en convient, John Wayne Cleaver est sociopathe. À 15 ans, le charmant jeune homme fait de son mieux pour contrôler ses pulsions homicides, règles à l'appui. Ce qui n'a rien d'évident : sa mère tient le funérarium local. Là justement où finissent les victimes du « démon », serial killer décomplexé en pleine furie meurtrière dans sa ville.
John est peut-être le mieux placé - et pour cause ! - pour l'arrêter...
Lavinia a tout - la beauté, la richesse, les amis.
Louise n'a rien - ou presque.
Leur rencontre va sceller leurs destins - irrémédiablement.
Les deux jeunes femmes, courant ensemble les soirées les plus prisées du gotha new-yorkais, se jurent une amitié éternelle - à la vie à la mort.
Louise sait que cela ne durera pas.
Lavinia, elle, ne sait pas que dans six mois, elle sera morte.
Mais vous et moi, nous le savons.
Portrait acide d'une amitié toxique au temps des réseaux sociaux, satire glaçante d'un monde de faux-semblants où les êtres n'existent qu'à travers leur image, Social Creature est un thriller psychologique à la mécanique implacable, qui dissèque avec une intelligence redoutable et réjouissante notre époque désenchantée.
Gabriel Brockwell, gauchiste d'opérette et révolutionnaire de salon, est un romantique nombriliste.
Dégoûté par le monde ultra capitaliste qui l'entoure, il a décidé de mourir. Mais à sa façon : en allant jusqu'au bout de la débauche, alcool, drogues et sexe à l'appui. À la recherche du plaisir sous toutes ses formes, Gabriel se perd mais renaîtra après des expériences délirantes : un dîner où il côtoie la mort de près en goûtant du fugu (poisson japonais toxique), une rencontre sexuelle avec une pieuvre et, pour finir, une orgie à l'aéroport de Berlin.
Un voyage initiatique de Londres à Tokyo puis Berlin.
Une critique féroce du système ultra libéral et de la société britannique / une allégorie de l'effondrement du système capitaliste.
Une écriture rabelaisienne.
Connaissez-vous vraiment vos enfants ?