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Entreprise, économie & droit
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Petit précis de mondialisation Tome 3 : Sur la route du papier
Erik Orsenna
- Stock
- 29 Février 2012
- 9782234063358
« Un jour, je me suis dit que je ne l'avais jamais remercié. Pourtant je lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans avoir lu ? Pourtant, c'est sur son dos que chaque matin, depuis près de soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et gomme aidant mes histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je n'avais que trop tardé. L'heure était venue de lui rendre hommage. D'autant qu'on le disait fragile et menacé. Alors j'ai pris la route. Sa route.
De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l'Inde, le Japon, l'Indonésie, Samarcande, le Brésil, l'Italie, le Portugal et bien sûr la France, j'ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d'un colis les chocs qu'il a reçus et si les conditions d'hygiène et de froid ont tout du long bien été respectées.
Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble depuis si longtemps : plus de deux mille ans. Le papier est de la planète sans doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O. -
"L'immobilier est un placement sans risque" , "L'euro a fait grimper les prix" , "A la retraite, le niveau de vie baisse" ... Qui n'a pas entendu, au comptoir d'un café ou dans un dîner en ville, l'une des multiples idées reçues en économie, mantra qu'on accepte en hochant la tête. Parce qu'on ne sait pas en fait quoi penser, quoi répondre et comment contredire. François Lenglet, le pédagogue de l'économie pour tous, nous explique ici comment démonter ces poncifs, dont les libéraux sont victimes tout comme les anti-libéraux.
Car l'économie n'est pas une science exacte : il n'y a pas de lois dans ce domaine, mais des rapports de force, ou des modes amplifi ées par le vacarme médiatique. Des bulles qu'il faut savoir dégonfler.
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De quoi fossile est-il le nom ? D'une source d'énergie, d'une civilisation, d'un modèle économique, d'un système de valeurs ?Parmi les énergies fossiles, le pétrole a été le maître de tous les arbitrages géopolitiques, économiques et financiers, au point de créer une nouvelle civilisation : la civilisation fossile, dominée par une nouvelle race de seigneurs. Cette civilisation est entrée dans un crépuscule, un long crépuscule flamboyant dans lequel ces élites, relayées par des lobbys in fluents, con fites dans leur toute puissance, tentent encore de ranimer la flamme d'une croissance éternelle. Quel paradoxe : eux qui ont tant contribué à l'accélération de l'histoire humaine, prenant des risques inconsidérés, sont aujourd'hui à la tête des forces conservatrices uniquement focalisées sur la préservation de leur rente.
Comment dès lors lutter contre ces forces adverses et faire émerger une conception nouvelle du bien commun ? Un nouveau modèle de civilisation postfossile ? -
Faites sauter la banque ! le guide pour économiser votre argent
Marc Fiorentino
- Stock
- 24 Septembre 2014
- 9782234077867
« La relation des Français à leurs banques est un mystère. Cela fait des années que les grandes banques se moquent ouvertement de vous mais vous continuez à vous soumettre. Six ans après le début de la crise financière provoquée par les banques, vous continuez à vous débattre avec la perte du pouvoir d'achat, le spectre du chômage et la récession mais vous ne leur en voulez pas. Les banques prélèvent chaque année sur vos comptes, automatiquement, sans votre autorisation, des centaines d'euros de frais injustifiés mais vous ne réagissez pas. Les banques appuyées par tous les pouvoirs politiques successifs avec lesquelles elles entretiennent des liens incestueux s'entendent de fait pour empêcher toute concurrence réelle mais vous l'acceptez. Vous êtes 92% à rester fidèles à votre banque, même si elle vous trompe, alors que vous êtes 40% à avoir déjà trompé votre conjoint, même s'il vous est fidèle...
Il est temps de vous réveiller.
Je veux vous réveiller.
Je vais vous démontrer que les banques ont plus besoin de vous que vous n'avez besoin d'elles.
Je vais vous apprendre à les dresser, à les contourner voire à les éviter.
Je vais vous faire économiser de l'argent. Beaucoup d'argent.
Ce n'est plus vous qui aurez peur de l'appel du banquier.
C'est le banquier qui aura peur de votre appel.
La peur va changer de camp. Maintenant. » Marc Fiorentino
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Son nom est associé aux affaires brûlantes du moment : Servier, Bettencourt, Polanski, Clearstream... Hervé Temime fait partie de l'élite des avocats pénalistes français. Il est celui que les puissants (chefs d'entreprises ou hommes politiques dont Bernard Tapie, Jean Louis Borloo, Alain Afflelou...) et les célébrités (Nathalie Baye, Catherine Deneuve, Gérard Depardieu...) sollicitent.On le voit en « avocat des stars » ? Lui considère qu'il « est un pénaliste qui a mal tourné ». Surtout, il n'oublie pas d'où il vient. Orphelin de père à 10 ans, il développe une sensibilité viscérale à l'injustice. « Si je n'avais pas eu un surmoi très fort, je serai devenu un grand délinquant », ironise-t-il. Au lieu de cela, à 21 ans, il prête serment pour défendre ceux qu'on accuse. Son rêve ? Plaider aux Assises. Commis d'office à ses débuts, il apprend sur le tas, sans patron, sans réseau, en défendant d'abord des petits voleurs, des dealers, et puis très vite des meurtriers. Ce métier, subtil et stressant, lui apprend très tôt, très vite, que « n'importe qui peut, un jour, faire n'importe quoi ».À 54 ans, il tire le bilan de son parcours, aussi atypique qu'unique. Avec l'honnêteté et l'humour qui le caractérisent, en s'appuyant sur son vécu, dense, riche, et des anecdotes édifiantes, il dit tout sur ce métier qui lui colle à la peau, et qui le consume autant qu'il le soigne. Il en profite aussi pour enfoncer quelques a priori tenaces et pour dénoncer une tendance suspecte, voire dangereuse : la défense médiatique.
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Une parole peut abattre un mur. Jean-Paul II le savait, lui qui contribua à faire tomber le mur de Berlin, et sombrer le communisme.
Le pape François, révolutionnaire à sa manière, et bien décidé à se mêler des affaires du monde, fera-t-il tomber le mur de l'argent ? N'a-t-il pas exhorté à ce qu'on sauve les « exclus » de l'économie, considérés aujourd'hui comme « des déchets, des restes » ?
Alors, paroles pieuses, et sans effets ? Édouard Tétreau est un expert financier, mais aussi un homme de conviction et de foi. Dans ce livre iconoclaste et généreux, des coulisses du Vatican aux lobbies de Washington, l'auteur démontre avec sa virtuosité coutumière que l'économie mondiale est dominée par deux forces inhumaines et sans frontières : la finance et les nouvelles technologies.
Un Veau d'or à deux têtes qu'il nous faudrait abattre, ou soumettre. Au-delà des idéologies, au-delà du mur de l'argent, au-delà de la prochaine crise financière mondiale, remettre l'homme au centre. -
La crise économique mondiale de 2008-2009 a été la plus terrible depuis celle de 1929. Françoise Gri, la Présidente de Manpower France, a été en première ligne face ce qu'elle compare à un véritable tsunami, « une vague, d'une violence inouïe et d'une rapidité jamais vue... Une vague si haute qu'elle dévasta en quelques semaines nos comptes, choqua notre moral, renforça notre cohésion et interrogea notre avenir. » Françoise Gri a choisi de témoigner aujourd'hui en publiant le carnet de route qu'elle a tenu au coeur de la crise, le carnet de route d'un patron sillonnant « son » terrain à la rencontre de ses collaborateurs, des entreprises et de tous ceux qui ont pris la crise de plein fouet.
«Ce livre est à la fois un témoignage, celui d'une traversée, et un recueil de quelques enseignements que je retiens pour demain. Sans autre ambition que celle d'ouvrir les débats et d'interroger les mutations », écrit-elle. Profondément humain, nourri de ses rencontres à chaud avec les équipes de son entreprise, son récit de la crise est aussi un appel à la mobilisation : pour mettre fin à un marché du travail à deux vitesses qui exclut les jeunes, pour limiter le clonage par le diplôme et l'endogamie des classes dirigeantes, pour imposer plus de diversité et plus de mixité au sein de l'entreprise.Ce Plaidoyer pour un emploi responsable se trouve singulièrement renforcé par les trente portraits de patrons de PME que Françoise Gri a choisi de présenter dans la seconde partie de son livre. Des portraits réalisés au coeur de la crise, par les journalistes du Journal des Entreprises, qui décrivent des patrons engagés pour la préservation de l'emploi, l'ouverture du capital de leur entreprise à leurs salariés, mais aussi la limitation des écarts de rémunération et le partage équitable des profits. -
Fils et petit fils de bougnats, ces légendaires marchands de charbon et de vins montés de leur Aveyron à la capitale pour y travailler dur, Pascal Gayrard, 59 ans, est un patron atypique comme l'est aussi son étonnant parcours qui l'a conduit à la tête de Metro Cash&Carry France, filiale du troisième groupe mondial de la distribution. S'il dirige aujourd'hui une prospère entreprise de quelque 10 000 collaborateurs Pascal Gayrard n'est pourtant pas passé par une grande école de commerce mais par les sentiers buissonniers de l'apprentissage sur le terrain, de la transmission d'un savoir paternel et de valeurs humaines, de l'amour du « bel ouvrage ». C'est cet itinéraire fait de passion, de ténacité et de courage - celui aussi de savoir se rebeller quand il le faut - que Pascal Gayrard nous raconte dans ce livre dont l'ambition est de partager une expérience et des convictions forgées par la vie.
À l'heure où les dérèglements de notre économie peuvent faire douter des valeurs de l'entreprise et de ses dirigeants, ce livre est aussi un fantastique message d'espoir. Message d'espoir à la fois pour les futurs managers à la recherche de « clés » pour tracer leur route, pour les salariés et actionnaires des entreprises mais aussi pour les commerçants indépendants et petits producteurs français si menacés, et dont le patron de Metro Cash&Carry se veut le partenaire et le défenseur. -
Histoire commune
Youki Vattier, Daniel Legrand
- Stock
- Les Documents Stock
- 1 Octobre 2008
- 9782234061484
Même nom, même prénom, même famille. Et même destin : Daniel Legrand père et Daniel Legrand fils sont arrêtés le 14 novembre 2001. Soupçonnés de pédophilie dans l'affaire d'Outreau, ils passent trois ans en prison. En attendant leur procès, ils vivent les mêmes tourments : angoisse, désespoir, humiliations, stupeur face à ce qui leur arrive. Et inquiétude permanente de l'un pour l'autre.Histoire commune est leur récit. Un récit à deux voix, sans haine ni pathos, où le père, ouvrier du Nord au caractère entier et pudique, raconte comment les épreuves traversées n'ont pas suffi à le faire plier face aux pressions d'un juge convaincu de sa culpabilité. Où le fils, vingt ans à l'époque, nous fait partager avec sensibilité les raisons qui l'ont poussé, lui, à courber l'échine : à bout de nerfs, séparé de sa famille, totalement perdu, le jeune homme décide de faire de faux aveux. Avant de se rétracter, il va jusqu'à inventer le meurtre d'une petite fille, mensonge qui fera définitivement basculer le dossier dans une hystérie médiatique et judiciaire.
Aujourd'hui l'histoire n'est pas terminée. Après l'acquittement, la reconstruction ne se fait pas sans mal. Médicaments, angoisse, et même drogue pendant quelque temps : le fils ne va pas toujours bien. Alors le père s'inquiète.Histoire commune en devenir donc. Avec, en filigrane de ces témoignages, les sentiments profonds qui unissent les deux Daniel Legrand et qui, sans mots ni grandes déclarations, les ont maintenus à flots pendant le voyage. Sans oublier le soutien sans faille de leur famille qui, elle aussi, a permis de garder la lumière au fond des cachots. L'affaire d'Outreau est aussi une histoire d'amour. -
9 m2, c'est la superficie réglementaire d'une cellule de prison. De vingt-trois à vingt-huit ans, de Limoges aux Baumettes, dans un sidérant tour de France pénitentiaire, pas moins de dix maisons d'arrêt, Vanessa Cosnefroy découvre l'absurdité de l'univers carcéral. Son crime ? Son si grand crime qui lui vaut d'avoir passé tout ce temps dans la violence et l'ensauvagement aux côtés de criminelles endurcies ? Une escroquerie en bande organisée, une fraude aux banques avec son cortège de chèques falsifiés et ses récidives.
Ce témoignage, écrit dans une prose âpre, drôle parfois, tragique, est absolument unique dans la littérature carcérale : une voix de femme, une boule d'énergie pure, de violence, de vitalité, l'initiation d'une apprentie voleuse qui réagit au quart de tour, se cabre et qui, au fil d'une descente aux enfers progressive, ponctuée parfois de lumineuses rencontres, gardiennes ou codétenues, finit par trouver un peu d'humanité et, pourquoi pas, une forme de rédemption. -
Pendant deux ans, Véronique Brocard s'est installée dans les salles d'audience de la justice du travail, les prud'hommes, et a écouté les salariés qui se battent pour leurs droits, voire leur dignité. Leurs histoires sont grinçantes, édifiantes, parfois drôles, invraisemblables ou d'une grande cruauté, jamais banales.
Il est question de harcèlement, de travail précaire ou dissimulé, de salariés assimilés à des « variables d'ajustement », de l'inventivité des patrons pour ne pas payer et celle de certains salariés pour ne pas bosser.
On croise des travailleurs immigrés sous-payés, des femmes de ménage maltraitées, un jeune couple poursuivi par leur nounou, des cadres licenciés « sans cause réelle et sérieuse », des ouvriers polonais...Ces histoires, on ne les avait jamais lues. -
Le salaire des enfants ; une enfance au travail en Europe aujourd'hui
Cécile Allegra
- Stock
- 9 Mars 2016
- 9782234076266
C'était il y a deux ans à Naples, à la terrasse d'un café. Le gamin passait d'une table à l'autre, portant son lourd plateau à deux mains. Sur son visage, encore le sourire de l'enfance mais déjà une pâleur et des cernes noirs qui racontaient une autre vie. En Italie, ils sont des milliers de gamins à devoir travailler. Pour leur famille, c'est une question de survie.
Comme partout en Europe, le salaire de leurs enfants est devenu indispensable. Des bas-fonds de Naples, l'enquête de Cécile Allegra l'a menée au coeur de la Bulgarie, la banlieue anglaise de Doncaster et jusqu'aux élèves apprentis de France, sur les traces d'un phénomène méconnu,souvent nié, parfois tabou : la résurgence du travail des enfants en Europe. -
Le travail au quotidien, à la mine, en usine ou en atelier, est une expérience qui s'inscrit dans le corps et le marque, parfois avec violence. L'apprentissage des gestes et des postures, la maîtrise du rythme ou le vertige de la vitesse le forment en le pliant aux habitudes. La lumière, le bruit, la chaleur le plongent dans un univers de sensations envahissantes. À l'épreuve d'objets, d'outils ou de substances dangereuses, il garde trace de blessures, de maladies, d'accidents. Enfin, le contact avec les autres, la promiscuité des odeurs et des humeurs, mais aussi l'exhibition de la virilité et les jeux de séduction, lui assignent un espace de perceptions intimes.
Pour restituer au plus près ce corps à l'ouvrage, Thierry Pillon a utilisé une étonnante série de récits, de témoignages et d'autobiographies rédigés depuis le début du xxe siècle. Ils sont précis, troublants, terribles par moments. On y découvre, par exemple, ces jeunes mineurs qui restent seuls au bal tant ils transpirent noir, le piquant irritant des cristaux sur la peau des femmes dans une usine de sucre, les métaphores guerrières pour dire le bruit, mais aussi la beauté des usines et leur silence à l'arrêt des machines, la provocation insolente des blagues sexuelles ou le besoin de caresse de ces corps meurtris.
Attentif et rigoureux, Thierry Pillon analyse à la fois les continuités et les ruptures dues aux changements techniques ou aux évolutions des sensibilités. C'est tout un monde ouvrier en mouvement qui s'incarne sous sa plume.
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Les blogs ont envahi le web. Beaucoup disparaissent chaque jour faute de visiteurs, mais certains jouissent d'une visibilité et d'une fréquentation exceptionnelles qui en font un véritable phénomène de société. En marge des médias traditionnels, les concurrençant de plus en plus souvent, ils sont devenus incontournables dans plusieurs domaines, que ce soit la mode, la cuisine ou même la chronique sociale ou politique. C'est un changement complet dans le tissu social qu'ils indiquent..
Mais on ne sait pas vraiment qui sont les blogueuses et les blogueurs. Pour quelques-uns devenus réellement célèbres dans la sphère publique, l'immense majorité demeure anonyme alors qu'ils reçoivent sur leur blog la visite quotidienne de milliers d'internautes. Soit qu'ils n'indiquent qu'un pseudo, soit qu'ils apparaissent sous leur vrai nom, on ne les voit pas, on ne les entend pas ou peu à la télé ou à la radio.
Anna Sam fait partie des rares que l'aventure du blog a conduit à sortir de l'ombre du web. Titulaire d'un DEA de Lettres et travaillant comme caissière dans un hypermarché, elle a tenu un blog très fréquenté racontant son expérience quotidienne de la grande distribution. S'en est suivi la publication d'un livre, Les tribulations d'une caissière, qui fut un succès.
Anna Sam a eu l'idée de partir à la découverte des blogueurs, cette communauté à part et de plus en plus influente, pour savoir qui ils sont, comment ils gèrent leur activité qui s'ajoute souvent à leur « vrai » métier, comment la notoriété sur le web a transformé leur vie, etc.
En une série de portraits vifs et enjoués, elle nous emmène dans un tour de France insolite, jamais entrepris. -
Le livre noir de la pub : Quand la communication va trop loin
Florence Amalou
- Stock
- 10 Octobre 2001
- 9782234054158
A notre corps défendant, peut-être, une société de marché s'installe chaque jour davantage. La logique d'offre et de demande, et les manoeuvres de séduction qui s'y attachent, règnent dans tous les secteurs. Pour certains, la publicité est garante de la liberté démocratique puisqu'il s'agit, justement, de faire valoir la liberté de choix. Mais qu'en penser lorsqu'elle enregistre nos habitudes, à notre insu, sur des fiches, se glisse insidieusement dans les services publics ou la politique ; lorsqu'elle vise, sans rencontrer d'opposition, nos enfants, jusque dans les écoles; lorsqu'elle nous impose par ses spots télévisés, ses affiches, ses annonces et bien d'autres mécanismes, une vision du monde que nous n'avons pas choisie ?
Et si l'heure du réveil avait sonné ?