Nathalie A. Cabrol a cinq ans lorsqu'elle regarde le premier homme poser le pied sur la Lune. Pointant du doigt l'écran de télévision, elle dit à sa mère que c'est ce qu'elle veut faire. Quand on la questionne sur sa vocation, elle répond qu'elle n'a jamais rien voulu faire d'autre. Aujourd'hui, après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, elle dirige le Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI aux États-Unis, une organisation scientifique à but non lucratif qui cherche à comprendre et expliquer l'origine de la vie dans l'univers et l'évolution de l'intelligence. Mais elle est aussi une exploratrice des milieux extrêmes terrestres qu'elle étudie comme analogues à Mars au début de son histoire. Dirigeant des expéditions scientifiques de haute altitude dans les Andes, elle plonge dans des lacs comme celui du volcan Licancabur à près de 6?000 mètres pour comprendre si la vie a pu apparaître sur Mars et y laisser des traces.
À travers ses expéditions, elle tente de répondre à des questions qui nous habitent tous?: y a-t-il une vie au-delà de la Terre?? Qu'est-ce que la vie?? Mais si son regard tourné est vers les étoiles, cela ne l'empêche pas de considérer le changement climatique comme une priorité de sa recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Voyage aux frontières de la vie présente un renversement de perspective?: chercher sur la Terre les conditions d'une vie ailleurs. Vertigineux et dépaysant?! Le récit d'un parcours passionnant, exaltant, exemplaire. Au-delà de cette quête dans l'espace au travers de missions planétaires ou sur Terre dans des milieux extrêmes, c'est aussi l'histoire d'une exploration de soi-même.
Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n'est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d'une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l'avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.
Loin d'être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu'il est urgent de transformer.
Dans cet essai d'économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l'une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n'avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l'emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l'accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l'effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
C'est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance.
« Tu aspires sans doute, ami lecteur, à une vie réussie. Non pas nécessairement à réussir dans la vie, mais à mener une existence bonne et heureuse. Depuis toujours, partout dans le monde, des hommes et des femmes nourrissent cette aspiration et travaillent à la mettre en oeuvre. Tous estiment que ce qui donne sens à notre vie, c'est de grandir en humanité. Je suis pour ma part convaincu que cet idéal philosophique de sagesse reste l'objet d'une quête on ne peut plus actuelle, car nous ne sommes pas sur terre seulement pour assurer notre sécurité matérielle, nous divertir et consommer ».
Comment être soi et s'accorder au monde ? Devenir plus aimant et vertueux ? Trouver le chemin de la libération intérieure ? Grandir dans la joie et trouver la sérénité ? Autant de questions auxquelles Frédéric Lenoir, lui-même en quête de sagesse depuis l'adolescence, répond avec sincérité et simplicité, nous conduisant à sa suite sur les traces de ses inspirateurs, tels Épicure, Epictète, le Bouddha, Tchouang-tseu, Montaigne, Spinoza ou Etty Hillesum, s'inspirant même de la sagesse des enfants.
Un livre lumineux et dense comme la sagesse.
De l'espace notre Terre est blanc et bleu. Des continents et des mers. En bas... un paradis. La douceur de l'air, l'odeur de l'iode et la fraîcheur de l'eau. Là, entre zéro et quinze kilomètres au-dessus du niveau de la mer, tout autour du globe, il y a ces 1 400 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Le CO2 que nous avons émis depuis le début de l'industrialisation. Des milliards de tonnes prisonnières de la basse atmosphère.
Face à des signaux pourtant alarmants - tensions sur les ressources énergétiques et les matières premières, effondrement de la biodiversité, érosion ou artificialisation accélérée des sols, pollutions généralisées, changement climatique. on cherche à nous rassurer. Les technologies « vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance. On nous dit que nous serions à l'aube d'une quatrième révolution industrielle : connectés en réseaux intelligents, nous deviendrons tous producteurs - stockeurs d'énergies renouvelables -, et que les nanotechnologies et les matériaux « bio-sourcés » permettraient de répondre à la pénurie, les « fab lab » et les imprimantes 3D s'apprêteraient à bouleverser le système de production, etc.
Pour sauver la planète, toujours plus d'innovation, plus de « high tech » et plus de complexité ? Ce livre démontre la fausseté de ces promesses. Il propose, pour sortir de l'impasse, de prendre le contre-pied de la course en avant technologique pour se tourner vers les « low tech », les « basses technologies ». Il ne s'agit pas de « revenir à la bougie », mais de conserver un niveau de « confort » et de civilisation agréables tout en évitant les chocs de pénuries généralisées. Une société soutenable, fondée sur les basses technologies, mobilisera fortement les savoirs, l'innovation et la recherche, mais orientés par des finalités différentes d'aujourd'hui.
Philippe Bihouix est ingénieur. Il est coauteur de l'ouvrage Quel futur pour les métaux (EDP sciences, 2010), qui traite de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique.
Vivre sans pourquoi est le fruit de cette expérience. C'est le carnet de vie d'un philosophe en Corée, fait de récits quotidiens et de réflexions spirituelles, sous l'auspice de grands penseurs tels que Maître Eckhart.
Au fil de ce récit, on savoure les anecdotes, on partage les rencontres comme les moments de doute, on est éclairé par cette magnifique invitation à mieux vivre, que chemin faisant, l'on acquiert pour soi. Vivre sans pourquoi est un livre de sagesse, unique et singulier, bien ancré dans notre modernité, un tournant dans l'oeuvre d'Alexandre Jollien.
Alexandre Jollien poursuit sa quête philosophique d'une sagesse qui nous apporte la paix intérieure. Si la joie est le but, la voie royale pour la vivre, thème directeur de ces Pensées, est l'abandon ou, en termes bouddhistes, la " non-fixation ". Ne pas " fixer ", c'est se débarrasser des représentations, étiquettes qui figent les autres, le monde en des identités immuables, et par là même laisser la vie être ce qu'elle est, ne rien vouloir changer, ne pas s'obstiner contre, être ouvert au changement. Cela rend la perte vivable. Cela rend ouvert à l'autre, au monde. C'est aussi un chemin déterminant pour s'accepter, soi, tel que l'on est, même handicapé, travail permanent d'Alexandre Jollien, et source de ses livres.Chacune des 20 pensées réunies dans celui-ci est à la fois un remède et une méditation vivante sur les obstacles qui nous écartent de la joie, et les chemins qui nous y conduisent. L'abandon, l'amitié, la détermination, la fragilité, la gratuité, etc. : autant de voies qu'Alexandre Jollien s'efforce d'expérimenter au quotidien, puisant dans les petits événements, heureux ou malheureux, qui ponctuent sa vie (une rencontre, une réflexion de ses enfants, une querelle, une impatience, une angoisse...), les ressources pour les accueillir sans souffrance. Il esquisse ainsi " un art de vivre qui nous dépouille du trop et nous aide à trouver l'audace de danser joyeusement dans la ronde de l'existence ".
Les forêts deviennent une industrie ! Parée du discours trompeur de l'énergie verte et des vertus de la biomasse, une entreprise massive et silencieuse de transformation de la sylve en matière se déploie en France. Nous pensons la forêt comme le refuge de la liberté, nous la parcourons pour respirer le parfum de la nature, nous nous y réfugions des trépidations urbaines. Mais les abatteuses, les voies forestières démesurées, les centrales à biomasse sont en train de l'avaler, de la quadriller, de la standardiser.
Cette dramatique industrialisation de la forêt, on ne l'avait pas encore racontée. Pendant des mois, des Landes au Morvan, de l'Auvergne aux Vosges, Gaspard d'Allens a couru les bois pour décrire et raconter le désastre en cours. Car la forêt subit maintenant la logique productiviste qui a ravagé l'agriculture, détruisant les emplois, dispersant les produits chimiques, gaspillant l'énergie, réduisant la biodiversité.
Mais il est encore possible d'inverser le cours de la destruction. Des bûcherons réinventent leur métier, des forestiers promeuvent un usage doux de la forêt, des Zad luttent contre les machines. L'espoir est là, l'alternative est vivante, les humains et les arbres peuvent se réconcilier.
« Le but de ces pages est de faire connaître un des domaines les plus admirables de la nature : celui des fleurs sauvages dans nos campagnes. Des splendeurs à portée de chacun, mais que l'on peut piétiner toute sa vie sans jamais se pencher pour les admirer. On passe ainsi à côté de joies, à coup sûr renouvelables chaque année. Ce plaisir intense exige un apprentissage : savoir reconnaître ces fleurs demande un peu de patience mais se révèle gratifiant au possible, tant est grande la diversité des fleurs sauvages et leurs variations selon les moments de leur vie - et de la nôtre. Pour faciliter cette initiation, j'ai souhaité livrer mon rapport personnel à chacune de ces fleurs. » H. R.
Chaque fleur est illustrée par de superbes photos couleur de Patricia Aubertin, prises dans la campagne de Malicorne.
Sur le site compagnon www.herbier-hubert-reeves.fr, retrouvez en complément plus de 600 photos originales, à toutes les saisons et sous tous les angles.
Dans le Sud de l'Inde, le massage Shantala fait partie intégrante des premières années de vie de l'enfant. Frédérick Leboyer nous explique ici pas à pas comment entrer en communication avec le nourrisson par le toucher, comment l'apaiser, calmer les angoisses de sa venue au monde, en prolongeant les sensations du ventre maternel.
"Les semaines qui suivent la naissance sont comme la traversée d'un désert. (...) Après la chaleur du sein maternel, après la folle étreinte qu'est la naissance, la solitude glacée du berceau. Et puis surgit un fauve, la faim, qui mord le bébé aux entrailles. Ce qui affole le malheureux enfant ce n'est pas la cruauté de la blessure. C'est sa nouveauté. Et cette mort du monde à l'entour qui donne à l'ogre des proportions immenses. Comment calmer une telle angoisse ? Nourrir l'enfant ? Oui, mais pas seulement de lait. Il faut le prendre dans les bras. Il faut le caresser, le bercer. Et le masser. Ce petit, il faut parler à sa peau il faut parler à son dos qui a soif et faim autant que son ventre. Dans les pays qui ont conservé le sens profond des choses, les femmes savent encore tout cela. Elles ont appris de leur mère, elles enseigneront à leurs filles cet art profond, simple et très ancien, qui aide l'enfant à accepter le monde et le fait sourire à la vie." Frédérick Leboyer
La grande affaire du XXIe siècle sera l'écologie : comment, face à une dégradation de la biosphère jamais observée dans l'histoire, allons-nous empêcher le désastre et refaire une société juste et pacifiée ? Ceux qui tiennent aujourd'hui les manettes de la société n'ont pas la réponse à cette question cruciale. Mais une nouvelle génération arrive aux commandes et donne le ton de ce que seront les décennies à venir.
L'équipe de Reporterre est allée interroger ses plus vaillants représentants : Claire Nouvian, Pablo Servigne, François Ruffin, Corinne Morel Darleux, Jon Palais, Jade Lindgaard, Alessandro Pignocchi, Angélique Huguin, Matthieu Amiech, Fatima Ouassak, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau... Ces femmes et ces hommes ont tous moins de 45 ans. Nous leur avons demandé comment elles et ils étaient arrivés à l'écologie, quelle était leur vision du monde et comment, au quotidien, changer la vie. Ensemble, ils dessinent un nouveau monde, où la nature, la justice sociale, le bien commun, la sobriété, la technique retrouvent leur juste place.
Dans ces entretiens revigorants, elles et ils transmettent le goût de l'espoir et l'envie de lutter. Un livre programme, présenté par Hervé Kempf.
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l'heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l'établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n'avons rien fait. Après des années d'enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte, d'intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l'industrie pétrolière, rien n'a été fait pour stopper le changement climatique.
Implacable et passionnant, Perdre la Terre est un document pour l'histoire. Notre histoire. Un récit fascinant dans lequel l'auteur semble placer le lecteur à la table des négociations pour lui faire entendre les cris d'alarme, les silences coupables, les atermoiements de conscience, la force de l'inertie et des renoncements, et peu à peu l'imminence de la catastrophe. Perdre la Terre n'est pas seulement le roman impitoyable d'occasions historiques manquées, c'est aussi l'évaluation claire et détaillée de la façon dont nous en sommes arrivés là - et de ce que nous pouvons et devons faire avant qu'il ne soit vraiment trop tard.
Nathaniel Rich est journaliste au long cours pour le New York Times. Fasciné par l'attraction paradoxale qu'exercent les catastrophes sur la société contemporaine, il interroge dans ses articles la manière dont le monde et la littérature s'accommodent du désastre.
C'est un phénomène secret mais puissant qui transforme radicalement l'agriculture française : l'accaparement des terres. Naguère « réservé » aux pays du Sud, il se répand rapidement dans notre pays. Des grandes entreprises achètent la terre par centaines d'hectares. Elles profitent des failles de la législation, que laissent perdurer le gouvernement et le Parlement.
Ce livre, résultat d'une enquête de plusieurs années et nourri de nombreux reportages, révèle cette mutation souterraine, que l'on peut qualifier de « hold-up ». Un hold-up qui ne se traduit pas seulement par une concentration foncière toujours accrue, mais stimule une agriculture industrielle et chimique, visant une production maximale au détriment de la biodiversité. L'arrivée des grands propriétaires fonciers prolétarise aussi les travailleurs de la terre : les paysans deviennent des sous-traitants salariés et perdent toute autonomie. Une transformation radicale se déroule, qui signifie la fin de l'agriculture traditionnelle. Est-ce vraiment ce que nous voulons ? Il faut imaginer un autre avenir, fondé sur l'écologie, la liberté des paysans, et une maîtrise de la terre au service de l'intérêt général.
Saviez-vous que les objectifs de « neutralité carbone » reposent largement sur des technologies qui n'existent pas ? Que la destruction d'une zone naturelle peut être « compensée » par l'investissement dans un produit financier ? Que l'on ne produira jamais assez d'hydrogène « vert » pour remplacer le pétrole ? Alors que l'enjeu écologique est décisif, nous avons un besoin urgent de clarifier les débats sur le sujet. Le greenwashing est ce qui nous en empêche. Évoquant tour à tour un verdissement de façade, la récupération d'un discours environnementaliste vidé de sa substance, la mise en place d'innovations aux effets « écologiques » douteux, il biaise le débat public et empêche des choix démocratiques éclairés.
Fort de ses vingt-quatre entrées : croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable... ce manuel d'autodéfense intellectuelle permet d'appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d'enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.
Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s'agitent, l'eau monte, les forêts tombent et les corps s'enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête.
Derrière sa prétention d'universalité, la pensée environnementale s'est construite sur l'occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l'environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
Penser l'écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d'une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l'impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d'un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l'ambition d'une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d'un monde au sortir de l'esclavage et de la colonisation.
Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-mondeoù les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l'horizon d'un monde commun.
Cataloguée cancre durant toute sa scolarité, Anne-Marie Gaignard était une élève qui, malgré de gros efforts, n'arrivait pas à retenir la moindre leçon, comme si sa tête était une passoire. Pourtant, dès son premier emploi, elle réussit à enregistrer avec une facilité déconcertante une somme prodigieuse d'informations précises. Son secret ? Avoir pressenti que les éléments sont plus faciles à retenir par groupes de 7, et compris comment stimuler sa mémoire : maîtriser sa respiration, apprendre en bougeant, mémoriser les contenus dans le sens des aiguilles d'une montre, etc. Autant d'observations empiriques qu'elle a ensuite confrontées aux connaissances des meilleurs spécialistes du cerveau pour élaborer sa propre méthode de mémorisation.
C'est cette méthode simple et ludique qu'elle partage dans ce livre, tests et exercices pratiques à l'appui. Chacun pourra ainsi acquérir les outils mnémotechniques correspondant à son profil. Une méthode éprouvée dans de nombreux stages et séminaires, auprès d'enfants ou d'adultes en difficulté. Ceux-ci n'en reviennent toujours pas d'apprendre désormais avec plaisir !
Comment l'industrie des pesticides a orchestré le plus grand désastre écologique du début du XXIe siècle Souvenez-vous de la route des vacances : il était autrefois impossible de traverser le pays en voiture sans s'arrêter régulièrement pour éclaircir le pare-brise. Des myriades d'insectes s'écrasaient sur les vitres. Cette vie bourdonnante a presque disparu. Pourquoi ?
Depuis le début des années 2000, les géants de l'agrochimie ont installé l'idée que la disparition des insectes était un « mystère », la conjonction de différents facteurs (l'agriculture intensive, l'éclairage nocturne, les espèces invasives, les mauvaises pratiques des apiculteurs ou enfin le changement climatique, etc.).
Or ce désastre a une origine avérée : l'usage massif des néonicotinoïdes, des substances responsables, en un demi-siècle, de la disparition des 70% de la biomasse des invertébrés.
Ce livre dénonce les méthodes des grands laboratoires, la manière dont ils ont soustrait ces faits à la connaissance de l'opinion, en instrumentalisant et détournant la science, la réglementation et le débat public. Voici le récit complet et précis de l'enchaînement de ces manipulations, les raisons de ce scandale.
L'agriculture urbaine va-t-elle transformer les métropoles ? En essor depuis le début du xxie siècle, cette pratique connaît un regain d'intérêt qui s'inscrit dans la prise de conscience des ravages de l'agriculture conventionnelle et de l'urbanisation. D'autant que la pandémie de Covid-19 a questionné le mode de vie citadin, fondé sur l'inégalité sociale d'accès à la nature, l'artificialisation des sols et une dépendance considérable aux importations agricoles.
Dans les friches des quartiers populaires, les jardins partagés des centres-villes et les potagers en lutte, l'agriculture urbaine permet ainsi de produire, de résister et d'habiter autrement. Issu d'une enquête au long cours dans le Grand Paris, à New York et à Détroit, ce livre porte sur les efforts collectifs d'associations et d'individus pour reprendre et cultiver la terre dans les métropoles. Au fil des récits recueillis et des parcelles arpentées, il restitue la pluralité des espaces et des pratiques socio-écologiques, et rend compte des alliances et des conflits qui se nouent autour du retour de l'agriculture dans les ruines du capitalisme urbain.
La première fois que Myriam Beaugendre expérimente le chamanisme amazonien, c'est pour tenter de guérir d'une maladie incurable. Les plantes sacrées la soignent, et l'initient. La psychothérapeute devient alors chamane et hérite d'une terre au Pérou. C'est dans ce lieu que, depuis dix ans, elle tisse de façon remarquable chamanisme et psychothérapie.
Entre récit d'expérience et essai, ce livre passionnant et sensible explique comment la medicina dénoue les noeuds psychiques qui résistent à une thérapie fondée sur la parole. Ce soin, qui envisage l'être dans sa globalité - corps, psyché et âme -, permet d'accéder à une nouvelle unité et d'initier un rapport régénérant à la nature. Mais pour assurer durablement ses bienfaits, il doit être associé à un accompagnement thérapeutique, que Myriam Beaugendre adapte à chacun.
Là est l'originalité de sa démarche, stimulante et rayonnante, où l'intelligence féminine et subtile du chamanisme peut inviter chacun à faire une place à son intuition et inspirer les thérapeutes.
Et si nous avions déjà les solutions dans notre quotidien pour changer le monde à notre échelle ?
Tester et adopter une action écocitoyenne chaque jour pendant un an, c'est le défi que s'est lancé Julien Vidal. Il a choisi de partager son expérience et a répertorié ses 365 actions sur le site internet cacommenceparmoi.org. Voici un récit de vie au pays de l'utopie écologique à l'énergie contagieuse et à l'optimisme entraînant, accessible et rassembleur. Des solutions du quotidien, simples, efficaces (et économiques) pour changer le monde, ou comment réduire son empreinte écologique par quatre et diviser la taille de sa poubelle par dix, tout en économisant 300 euros par mois et en se reconnectant avec soi-même.
« Oui, nous avons tous un rôle à jouer dans la préservation de notre planète. Oui, nous pouvons donner du sens à notre vie et agir pour que chaque être humain vive décemment. Je veux prouver que participer à la construction d'un monde meilleur, c'est possible, même pour le monsieur Tout-Le-Monde que je suis. Je vais partager ce vécu en toute transparence, en racontant les joies et les galères, les victoires et les échecs. Et si je me lance dans cette démarche, c'est surtout parce que j'ai envie d'être heureux. C'est parti, changer le monde, ça commence par moi ! »
Quelles voiles porter, comment les régler, comment les réduire au besoin ?
Comment accoster ou quitter le quai sans heurts ni sueurs froides ?
Comment passer une nuit à l'ancre en toute sérénité ?
Quels sont les signes permettant d'anticiper l'évolution du temps, et quelles influences locales le vent subit-il ?
Comment choisir et suivre la route la plus sûre, mais aussi la plus rapide, ou la plus confortable ?
Comment parer aux situations d'urgence ?
Quel équipement pour son bateau, quelles procédures de maintenance pour la coque, le gréement, le moteur ?
Comment vivre sa passion sur l'eau sans dénaturer l'univers marin ?
Ce sont quelques-unes des questions, parmi de nombreuses autres, auxquelles le lecteur trouvera au fil de cet ouvrage des réponses précises et argumentées. Cette huitième édition du Cours des Glénans, qui depuis 1961 s'est imposé comme une référence pour les plaisanciers, est une refonte en profondeur et une mise à jour prenant en compte les récentes évolutions techniques, qu'il s'agisse des nouvelles ancres aussi bien que des développements de la cartographie électronique ou de l'accès à des données météo toujours plus fouillées.
Rédigé dans une langue simple et accessible, abondamment illustré, le Cours sera un excellent outil d'apprentissage et de perfectionnement pour le débutant. Le marin averti y verra une véritable encyclopédie nautique, indispensable à sa pratique éclairée et à sa sécurité. Ce manuel aborde différents types de pratique, de la voile légère à la croisière hauturière, sans omettre les spécificités propres aux multicoques. On pourra non seulement le lire et le relire mais aussi, grâce à son plan très clair et à un index détaillé, le consulter à tout moment en quête de savoirs ou d'éclaircissements sur un point particulier.
Fondée en 1947, l'association « Les Glénans » est la plus importante école de voile et de croisière d'Europe.
« Je vous invite à cheminer un moment avec moi, et vous serez surpris par les voies que nous prendrons. Nous nous écarterons des théories et des croyances pour nous diriger vers une forme unique de connaissance qui se situe en nous, libérée des divertissements du quotidien, un lieu où vous trouverez la lucidité, l'épanouissement et la joie. Un lieu de paix intérieure. » Dans ce livre très personnel, Prem Rawat partage des moments clés de sa vie, du jeune Indien âgé de 13 ans, soudainement propulsé sur scène au Festival de Glastonbury en 1971, à ses expériences de pilote d'avion. Il évoque ses rencontres avec des personnes remarquables, de dirigeants politiques aux prisonniers rencontrés dans certaines des prisons les plus inhospitalières au monde. Son enseignement et ses prises de parole, particulièrement incarnés, sont souvent illustrés d'histoires, d'une apparente simplicité et accessibles à tous, invitant à tendre l'oreille du coeur, à se reconnecter à soi-même et à (re)prendre le contrôle de notre vie. Ce livre nous plonge au coeur d'une réflexion singulière sur le sens de la vie humaine et les immenses possibilités qu'elle offre.