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Sciences humaines & sociales
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Fernand de Magellan, grand navigateur portugais du XVIe siècle, a une intuition géniale : on doit pouvoir contourner la barrière de l'Amérique et percer le passage du détroit antarctique pour rejoindre les très convoitées îles aux épices, les Moluques. Persuasif, il gagne la confiance du roi d'Espagne, Charles Quint, obtient cinq navires en piteux état, embarque une cohorte cosmopolite de 237 hommes et lève l'ancre le 20 septembre 1519. Tempêtes, mutineries, tensions à bord, épreuve du froid jalonneront l'épopée de ces navires.
Magellan passe dans l'étroit boyau du détroit qui porte désormais son nom, et sort enfin de l'enfer pour entrer dans cet océan inconnu qu'il baptisera Pacifique.
Il mourra victorieux 150 jours plus tard, dans l'eau tiède d'un récif des Philippines, percé de flèches, avant d'avoir rejoint le sud de l'Espagne.
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L'esprit d'aventure : Itinéraire d'un explorateur excentrique
Reid Mittenbuler
- Éditions Paulsen
- Terra Nova
- 12 Septembre 2024
- 9782375023679
" L'un des explorateurs les plus charismatiques à avoir traversé les glaces. "
The New York Times
Il a traversé la première moitié du XXe siècle comme une hyperbole.
Explorateur, romancier, journaliste, scénariste, ethnologue, le grand humaniste danois Peter Freuchen n'a pas seulement raconté des histoires, il les a vécues avec intensité.
Le roman de son existence comporte des pages polaires ; des pages glorieuses et médiatiques ; des pages qui défraient la chronique. Qui était cet homme qui vécut parmi les Inuits du Groenland, traversa la calotte glaciaire avec Knud Rasmussen, prit la défense des autochtones, à la fois éleveur d'anguilles, scénariste à Hollywood et résistant face à l'Allemagne nazie ?
Le mouvement incessant qui l'a toujours guidé, ses idéaux remarquablement en avance sur son temps, sa générosité d'homme concerné par le sort des siens, sont autant de traits qui dessinent le portrait captivant de ce géant héroïque. -
En 1541, Gonzalo Pizarro et son lieutenant, Francisco de Orellana, partent de Quito à la recherche du « pays de la Cannelle » et du mythique El Dorado. À la tête d'une expédition de deux cents hommes, ils arrivent exsangues et les pieds nus de l'autre côté des Andes. Perdus dans un labyrinthe marécageux, voyant leur nombre diminuer chaque jour, les deux conquistadors prennent la décision fatidique de se séparer. Orellana et cinquante-sept soldats descendront un peu plus bas sur la rivière Napo à la recherche de vivres, tandis que les autres les attendront.
Pas un instant Orellana ne se doute que cette expédition de ravitaillement se transformera en exploration d'un continent. Sur son bateau de fortune, il croisera bientôt le cours du mystérieux Marañon, un fleuve aux dimensions gigantesques sur les eaux duquel il rejoindra l'océan.
Buddy Levy raconte l'aventure extraordinaire de ces hommes qui descendirent pour la première fois l'Amazone au péril de leur vie, confrontés aux dangers et aux mystères d'un monde inconnu. -
Les caresses de la civilisation
Tatiana Moldanova
- Éditions Paulsen
- Biographie Et Memoire
- 1 Octobre 2007
- 9782916552002
" Effrayants, les arbres, l'eau étaient envahis d'une noirceur de plomb. L'angoisse suintait de partout ; Il semblait à Tatiana que l'acide venimeux de la civilisation, inconnu du peuple khanty, dévorait la forêt, rampait au fil de l'eau. L'acide avait gagné les rames, les tolets, s'était glissé dans la barque, infiltré dans son ventre. " Il aura fallu plus d'un demi-siècle pour que, sous la plume d'un écrivain sibérien, résonne la douleur des femmes khantyes, emportées dans la tourmente qui a secoué la région du Kazym dès les années trente du XXe siècle. Leurs filles connaîtront une autre descente aux enfers, où le bruit des armes aura laissé la place aux " dures caresses de la civilisation ". A la fois récits de vie et fiction, les deux oeuvres de Tatiana Moldanova, publiées pour la première fois en Occident, brossent l'angoissant destin des femmes autochtones de la Sibérie.
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La Chine est une énigme.
Alexandre Trudeau, réalisateur reconnu au Canada, et frère de l'actuel Premier ministre Justin Trudeau, est parti à la rencontre des femmes et des hommes qui incarnent le pays.
Depuis l'enfance, Alexandre Trudeau est fasciné par la Chine qu'il avait visitée adolescent, avec son frère et son père, figures marquantes de la politique canadienne. Il y est retourné, mais avec le regard d'un enfant à qui l'on avait dit :
Les gars, n'oubliez pas que les Chinois nous ont longtemps considéré comme des barbares .
Relatant ses nombreux déplacements dans le pays ces dix dernières années, il laisse la Chine parler d'elle-même, en essayant de remettre en question certitudes et idées préconçues.
Parti sur la route, il donne la parole aux Chinois : entrepreneurs, artistes, ouvriers, avocat, boucher, réalisateur ou adepte du nouveau confucianisme, qu'il rencontre par l'entremise de son interprète, Vivien, jeune fille vive aux idées arrêtées. Balloté entre une Chine figée et un pays moderne, confiant en l'avenir, Alexandre Trudeau habite les immenses mégapoles comme les coins les plus reculés de la campagne.
Loin des sentiers battus, il offre un éclairage sur une société en mouvement autant qu'un récit de voyage dynamique, vivant et authentique. -
L'or des soviets ; 1928-1937
John d. Littlepage
- Éditions Paulsen
- Biographie Et Memoire
- 1 Octobre 2007
- 9782916552026
Un "Américain bien tranquille'', tel est John D. Littlepage, ingénieur spécialisé dans l'extraction de l'or en Alaska, jusqu'à ce jour de 1927 où un bolchevik haut placé, Alexandre Serebrovski, lui propose de venir en Russie soviétique " monter le trust de l'or ". Quelques mois plus tard, la famille Littlepage débarque à Moscou avec armes et bagages. Elle ne sait pas encore qu'elle va sillonner le territoire des Soviets, de la capitale jusqu'au fin fond de la Sibérie et du Kazakhstan, pendant quelque dix années - et quelles années ! John D ; Littlepage assistera ainsi au triomphe politique de Staline, à la collectivisation des campagnes et à la dékoulakisation, à l'industrialisation et à la " lutte contre les saboteurs ", aux déplacements de populations et à la sédentarisation forcée des nomades. Son témoignage, écrit dans les années qui suivent son retour aux Etats-Unis, est celui d'un homme de terrain, appréhendant le réel par le prisme de sa profession. Ce point de vue, rare à l'époque - car rares furent les étrangers mêlés d'aussi près et sur un temps aussi long à la construction du réel soviétique -, fait de son livre un ouvrage exceptionnel. Document rigoureux, L'or des Soviets se lit aussi, et peut-être surtout, comme le roman d'une aventure moderne.