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Pardes
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Le plus oublié des écrivains célèbres, le plus célèbre des auteurs oubliés; promeneur oisif, dilettante dans le monde des lettres et de la poésie, ce rêveur dis - trait et charmant cachait une formidable puissance de travail. On peut se demander comment, ayant passé les deux tiers de sa vie à aller d'une ville à l'autre, en Italie et au-delà, il a pu écrire deux cents comédies, livrets, canevas, dont cinquante chefsd'oeuvre (Les Rustres, Les Jumeaux vénitiens, La Villégiature, etc.) qui font encore l'admiration des spectateurs, enthousiasmant les comédiens, les comédiennes et les metteurs en scène d'aujourd'hui.
Ce «Qui suis-je?» Goldoni montre que ce dramaturge a créé un genre théâtral inégalé : la comédie bourgeoise à la vénitienne, comme, cent ans plus tard, Eugène Labiche avec ses comédies bourgeoises à la parisienne. Ses personnages, issus pour beaucoup de la commedia dell'arte, rythment avec bonheur les multiples péripéties qui parsèment son théâtre, plus vivace, plus loquace, plus enjoué, en dépit des constantes moralisatrices de son oeuvre, que la plupart de ceux dont les noms sont plus connus, tels Marivaux ou Beaumarchais.
Aussi observateur et philosophe que Molière, son modèle, aussi imaginatif que ce Shakespeare dont il a toute sa vie vénéré le génie, il reçut en son temps, avec modestie, le titre flatteur de «Molière italien».
La postérité n'a pas rendu justice à l'éclatante réussite de ses comédies. Elle a méconnu le labeur de cet homme qui possédait tous les dons.
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Le charismatique général Juan Domingo Perón catalysait sur sa personne les soutiens les plus enthousiastes comme les manifestations d'hostilité les plus véhémentes. Incarnation moderne d'un caudillisme éclairé, Perón avait la carrure de l'emploi : larges épaules, encolure de boeuf, visage de catcheur.
L'Argentine péroniste était-elle pour autant une dictature, comme auraient voulu le faire croire ses adversaires, plus particulièrement les États-Unis ? Non, c'était un État fort et indépendant qui tentait de creuser le sillon d'une troisième voie entre un capitalisme national ou anonyme, exploiteur du peuple, et un marxisme castrateur des libertés. Dans un pays encore dominé dans ses zones rurales par le latifundisme et, dans sa sphère commerciale et bancaire, par les Anglo-Saxons, le justicialisme rencontra partout dans le pays un écho favorable et une adhésion profonde du petit peuple.
Dans ce « Qui suis-je ?» Perón, l'auteur montre encore comment, dans sa conquête du coeur des Argentins et dans la mise en oeuvre de sa politique, sa femme, l'inoubliable Eva Duarte, la petite « bâtarde de la pampa », illumina d'une lueur fulgurante les huit années passées à ses côtés. Par ses actions caritatives, elle deviendra l'idole du péronisme, la « Madone des sans-chemise »... Ce couple mythique restera toujours comme une sorte de référence transcendant les générations dont se réclament encore, même si c'est du bout des lèvres, les actuels dirigeants de l'Argentine néopéroniste, libéraux ou sociaux-démocrates.
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Paru initialement en 1950, puis, avec quelques variantes, en 1971, Orientations contient en germe une grande partie de l'oeuvre de Julius Evola postérieure à la Deuxième Guerre mondiale.
Écrit dans un style très dépouillé,d'une concision qui va directement à l'essentiel, ce texte n'aborde pas seulement quelques-uns des thèmes chers à Evola, comme le refus de choisir entre l'Est et l'Ouest, la dénonciation de la «démonie» de l'économie, le rejet du bonapartisme et du nationalisme, etc., mais vise aussi à susciter la formation d'une véritable élite,qui devra affirmer l'Idée «traditionnelle » sous la forme d'un «homme nouveau», appelé à résister aux épreuves qu'entraîne la crise irréversible de la civilisation moderne.
Cette édition critique d'Orientations, présentée de façon détaillée et originale par le traducteur, comprend l'indication des variantes existant entre le texte de 1950 et celui de 1971, ainsi que des notes historiques et documentaires.
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Normalien jusqu'au bout des ongles, professeur sans élèves, politique sans militants, fasciste autoproclamé, quand tous les vrais fascistes étaient morts et quand ce qualificatif n'était plus qu'une injure. L'histoire de Bardèche, c'est d'abord l'histoire d'une extraordinaire amitié, d'une amitié littéraire et politique, d'une amitié d'hommes, aussi. Robert Brasillach a littéralement illuminé la jeunesse de Bardèche.
Dans la seconde partie de sa vie, Bardèche a en quelque sorte essayé de payer sa dette. Son oeuvre de mémoire et de réhabilitation, c'est la poursuite de cette amitié, d'un dialogue par-delà la mort.
Il y a ensuite son travail de type universitaire sur Balzac et Stendhal. Bardèche a renouvelé en profondeur le regard que l'on portait sur ces deux géants de la littérature.
Si Bardèche n'avait pas été embarqué par les soubresauts de l'histoire, il ne resterait que cela, mais cela resterait.
Enfin, l'aspect le plus controversé : c'est le Bardèche révisionniste. Il serait facile de passer rapidement sur ses pamphlets et de rejeter dans la nuit de l'oubli sa revue Défense de l'Occident. Pourtant, ses exercices de «lecture à l'envers de l'histoire », comme il les appelait luimême, font partie des points les plus détonants de son discours. Ils démontrent son courage tranquille et ne peuvent que susciter l'admiration.
Le scandale, qu'on le veuille ou non, est moins dans les propos et les écrits de Bardèche que dans l'interdiction de pouvoir les tenir, aujourd'hui. Bardèche avait osé braver ces tabous, en son temps, ce qui lui valut la prison.
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L'epuration ou la fin d'un monde
Pierre Gillieth
- Pardes
- Des Hommes Des Histoires
- 12 Novembre 2007
- 9782867144103
En avril 1945, le général de Gaulle déclarait à l'Assemblée nationale : " Où est la guerre civile ? " Pourtant, après plusieurs années d'Occupation fort dures et cruelles, l'esprit de vengeance avait prolongé massacres, tortures et climat de guerre civile.
Ce fut ce qu'on a appelé l'" Epuration ". Mais, bien plus qu'un juste retour de balancier, on assista à une mise en coupe réglée de tous les secteurs clés de notre pays : personnel et institutions politiques, monde économique et professionnel, paysage intellectuel. Ce livre présente les prémices de l'Epuration, en France et à Alger, l'Epuration sauvage de l'été 1944, le drame des tondues, la liquidation politique, économique et culturelle du camp des vaincus et, plus largement, de la France de l'entre-deux-guerres.
A la lecture de ce livre, on prendra la mesure de ce vaste chambardement (propre à ce qu'on appelle la loi des vainqueurs) qui eut une importance vitale sur tout le demi-siècle français qui allait suivre. Ne nous y trompons pas, notre monde actuel est bien issu de ce socle posé en 1945 : sans Libération et sans Epuration, pas de décolonisation, pas de mai 1968 et pas de triomphe actuel de la soft idéologie et du politiquement correct.
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" conquérants" (tel est le sens du mot jina) : ainsi sont qualifiés les vingt-quatre maîtres (également appelés tîrthankara) qui ont transmis les fondements de la loi à la postérité, jusqu'au der-nier d'entre eux - contemporain du bouddha shâkyamuni -, mahâvîra, qui a organisé la communauté des jaïns.
Comme le bouddhisme, le jaïnisme vise à libérer l'être humain de la souffrance indissociable de l'existence. les "trois joyaux" - vision juste, connaissance juste et conduite juste - ouvrent progressivement la voie vers la délivrance. le jaïnisme conçoit l'univers comme partagé entre l'inanimé (ajîva)et l'animé (jîva). jîva comprend toutes les âmes: humaines, animales, célestes, végétales, etc. conséquence logique, l'ahîmsa doit s'imposer: la non-violence envers quelque créature animée que ce soit.
Dans ce b. a-ba du jaïnisme, l'auteur nous propose de découvrir l'originalité du sens de la doctrine des jaïns, ces adeptes indiens de la non-violence, pour lesquels toute atteinte à la vie, toute dégradation de l'environnement, constituent autant de crimes dont les auteurs auront à subir les graves conséquences, dans ce monde-ci ou bien dans un autre. le lecteur appréciera l'actualité de cette tradition encore mal connue qui, par son sens aigu des relations au sein du vivant, peut nous conduire à la conquête du bonheur et de la paix, malgré l'anxiété et la frayeur qui nous oppressent.
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Yi king ; se connaître par son hexagramme de naissance
Pierre Magnin
- Pardes
- 12 Novembre 2007
- 9782867144097
Depuis des millénaires, le Yi King, livre sacré des Chinois, nous prodigue ses conseils de sagesse afin d'agir d'une façon constructive dans les décisions à prendre ou d'influer avantageusement sur les dispositions que l'homme peut avoir à arrêter dans les tribulations de l'existence.
Il était utilisé par les sages pour enseigner ou pour conseiller ceux qui les consultaient. Il pouvait apporter des réponses ou livrer des pistes susceptibles d'orienter favorablement devant les dilemmes et autres problèmes rencontrés. Un de ses modes de consultation était la divination. Devenus intraduisibles dans les temps qui ont suivi leur conception, les soixante-quatre hexagrammes du Yi King donnèrent lieu à des commentaires de lettrés.
Ces commentaires ont conduit à la constitution du livre que nous connaissons aujourd'hui. Celui-ci peut être lu d'un bout à l'autre ou bien ouvert au hasard, tel ou tel commentaire de l'hexagramme ainsi sélectionné pouvant alors tenir lieu d'oracle. Le présent ouvrage propose une approche inédite... L'auteur y organise les hexagrammes dans leur rapport avec les périodes de l'année, permettant ainsi à chacun d'en attribuer un à sa date de naissance.
Cette nouvelle façon d'appréhender le grand livre chinois fraye un chemin inexploré vers la connaissance de soi L'auteur s'est efforcé de saisir le message millénaire des hexagrammes eux-mêmes ou de débusquer leur sens secret derrière les symboles employés dans les textes par les commentateurs, afin d'en livrer une conception adaptée à l'homme moderne d'Occident, dans un langage simple et immédiatement compréhensible.
Yi King - se connaître par son hexagramme de naissance veut donner une nouvelle voie d'accès aux différents états de conscience inhérents à la condition humaine ; sur cette voie, si la vérité doit être respectée dans son unité, son inépuisable adaptabilité à la nature changeante des hommes permet de rencontrer toutes les possibilités de mutation qui nous sont offertes.
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Edouard Berth ou le socialisme héroïque ; Sorel, Maurras, Lénine
Alain de Benoist
- Pardes
- 22 Avril 2013
- 9782867144677
Théorisé dans les dernières années du XIXe siècle par Georges Sorel, le syndicalisme révolutionnaire se distinguait des autres tendances du mouvement socialiste par son insistance sur l'idée de grève générale et son refus de participer au jeu des partis politiques et de la démocratie parlementaire.
La classe ouvrière devait se libérer par ses propres moyens afin d'instaurer une « société de producteurs» sur les ruines de la société bourgeoise, d'où l'importance donnée aux syndicats et à l'« action directe ».
Telle est la doctrine qui triompha en 1906 à l'intérieur de la CGT, avec l'adoption de la célèbre Charte d'Amiens.
Considéré par les historiens des idées comme le meilleur disciple de Georges Sorel, Édouard Berth resta toujours fidèle à l'idéal du syndicalisme révolutionnaire.
À l'exemple de son maître, il se voulait un « serviteur désintéressé du prolétariat ». Mais son parcours fut plus qu'original. Formé à l'école de Proudhon et de Marx, admirateur des valeurs héroïques de l'Antiquité, il participa aux côtés de Georges Valois à l'aventure du Cercle Proudhon, fut successivement séduit par Maurras et Lénine, qu'il entreprit ensuite de critiquer vigoureusement. Il mourut en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Ce livre, qui s'appuie sur des documents inédits, est la première biographie publiée sur Édouard Berth.
Il éclaire toute une époque d'une lumière nouvelle.
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à chaque page vous trouverez une pensée qui retiendra votre attention, qu'elle soit pertinente ou impertinente, drôle, loufoque...
Ou absurde. ces citations expriment tout ce que les enfants peuvent susciter en vous : émerveillement, tendresse, pitié, amusement, agacement, cynisme, férocité...
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Au cours des deux derniers siècles, l'avancée prodigieuse de la parapsychologie a défié les idées, les repères et les certitudes anciennes.
Le charlatanisme est né des découvertes issues d'un surnaturel faisant partie intégrante du naturel. les sciences psychiques dérangent, alertent, effrayent la majorité d'entre nous. cependant, d'éminents scientifiques se sont penchés sur cette science qu'est la parapsychologie. ils ont tenté, au cours de nombreuses expériences, d'apporter des preuves de ce monde " parapsychologique ". ils ont essuyé nombre de railleries et autres invectives.
Leur force: persévérer avec authenticité et véracité au coeur même de leur qualité de scientifiques. dans ce b. a. -ba de la parapsychologie, l'auteur (spécialiste des sujets touchant au surnaturel) présente les divers aspects de la parapsychologie: la télépathie, la clairvoyance, la médiumnité et la psychokinésie. il insiste sur le fait qu'ils demeurent tous des dons de dieu et que nul ne les détient pour la vie.
Jean-marc harel-ramond donne d'innombrables pistes, de multiples exemples, afin que chacun puisse se faire une idée, en faveur ou en défaveur de la parapsychologie. le but n'est pas de convaincre mais de présenter, d'une manière claire, précise, abordable et objective, le thème principal, construit et exposé sur une recherche scrupuleuse et profonde.
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Cet ouvrage vise à restituer l'art de vivre et d'écrire chardonnien à la lumière de son existence et de son oeuvre.
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De nombreuses légendes plus ou moins fausses courent sur la croix celtique, ses origines et son symbolisme.
L'ouvrage de Thierry Bouzard, réédition revue et augmentée de celui qu'il publia en 1998, présente une synthèse de l'histoire et des significations de ce symbole. En effet, il n'existe pas de représentations de la croix celtique, c'est-à-dire avec les branches dépassant le cercle, avant les croix irlandaises. Les symboles antiques sont des roues solaires qui apparaissent dès le néolithique (6000 av.
J.-C.). Son symbolisme était alors indiscutablement solaire. Dans la symbolique chrétienne, la croix cerclée est une représentation du Signaculum Domini (c'est-à-dire les cinq plaies du Christ en croix). Par extension, c'est aussi une image du coeur qui est d'un symbolisme plus fort que celui du soleil ou du pôle car le coeur ne se contente pas de recevoir, mais donne la vie dans un échange constant (les prières des hommes et les grâces de Dieu).
Le symbole est répandu dans l'Eglise catholique aussi bien dans les sculptures que sur les vêtements liturgiques ou dans le culte privé (cimetière). On le retrouve également autour de la mer Baltique et en Russie. Le symbole a été repris par des organisations politiques à la suite de l'usage qu'en a fait le père Doncoeur (1880-1961). Ancien combattant, orateur de la Fédération nationale catholique du général de Castelnau, et fondateur des routiers, il utilisait la croix celtique comme emblème personnel.
Elle est reprise par les mouvements scouts puis par les Equipes nationales sous le régime du maréchal Pétain. C'est précisément cette représentation que réemploie Pierre Sidos quand il crée le mouvement politique Jeune Nation pour s'opposer au général de Gaulle et à sa croix de Lorraine. La guerre d'Algérie voit le symbole récupéré par d'autres mouvements nationalistes. L'usage politique de la croix celtique va alors se généraliser.
Ce symbole a aussi été utilisé dans d'autres traditions avec des significations différentes. On le retrouve chez les Indiens des plaines d'Amérique. Il était très couramment utilisé et servait à orienter l'espace avant chaque cérémonie. La signification de la croix celte, telle qu'elle est donnée par les groupes néo-druidiques, ne repose sur aucune base historique. Elle est, selon toute évidence, une construction du XVIIIe siècle.
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Soixante-dix années écoulées, - « divine surprise»! - les Carnets de Guerre de René Benjamin surgissent sous nos yeux. Ainsi qu'il avait coutume d'agir à la sortie de ses conférences, par gratitude envers ses auditeurs émerveillés, René Benjamin, en quelque sorte, me tendait ses deux mains.
Benjamin est partout. Il circule au nord de la Loire comme au sud. Il rencontre, écoute, voit- et il note avec une largeur d'esprit qui le conduit à de fréquentes corrections de ses certitudes initiales, à l'égard des Allemands, des Anglais, du milieu collaborationniste, de la «pétaudière » de Vichy...
Parmi cent autres de ses témoignages pour l'histoire, trois d'entre eux m'ont particulièrement touché :
Benjamin déjeune à l'hôtel du Parc à la table du Maréchal. En sa présence, à l'issue du repas, Pétain et Maurras cherchent ensemble une définition de l'honneur. La gloire des armes face à la gloire de la pensée. Fabuleux !
- Darlan a rencontré Hitler à Berchtesgaden. Rentré en France, l'amiral brosse pour René Benjamin (médusé) le décor, l'atmosphère de l'entrevue, les attitudes du Führer. Trente lignes des Carnets sont consacrées à la tragi-comédie. Qui d'autre eût pu écrire cela dans un style qui transcende la scène ?
Dans son appartement parisien, Weygand révèle son accrochage avec Laval dans le bureau du Maréchal, à Vichy, quelques jours avant sa déportation en Allemagne. C'est à Benjamin qu'il a choisi de se confier.
En réservant inconsciemment à la postérité ce qu'il savait, Benjamin s'est donné les moyens d'une tardive revanche sur ses détracteurs. Il démythifie nos pseudo-historiens qui, à des années de distance et sans lumières, décrivent la séance du Nid d'Aigle comme s'ils y assistaient le stylo à la main...
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Bien que, historiquement et géographiquement, originaires de l'est de l'Europe, comme les Celtes, dont ils sont inséparables, les druides se rattachaient au centre spirituel primordial de notre actuel cycle d'humanité.
Etudier la doctrine des druides , c'est se mettre à nouveau en contact avec la plus haute antiquité spirituelle, avec une sagesse non humaine, qui, alors, brillait des derniers feux de l'Âge d'or...
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La tombe perdue ; le corps du Christ repose-t-il dans le sud de la France ?
Christian Doumergue
- Pardes
- 3 Décembre 2007
- 9782867144141
Le 26 février 2007, par le biais d'une conférence de presse à la bibliothèque publique de new york, james cameron (le réalisateur du film titanic) annonçait avoir découvert la tombe du christ.
Assurant la promotion d'un documentaire produit par ses soins, le cinéaste faisait référence à l'exhumation, à jérusalem, dans les années 1980, de plusieurs ossuaires portant, pour l'un, le nom de jésus, et, pour ceux l'entourant, des patronymes associés au messie, comme marie ou joseph... aussitôt débattue, l'annonce a fait le tour de la planète et suscité de vives réactions, notamment des milieux religieux, qui, après le da vinci code, ont vu là une nouvelle attaque contre la foi chrétienne.
Reposant sur la même question, la tombe perdue, fruit de plusieurs années de recherches en bibliothèque comme sur le terrain, apporte une réponse plus surprenante encore que le documentaire évoqué. s'il est certain, pour l'auteur, que jésus n'est pas ressuscité au sens où l'entend l'eglise et, si le christ a donc bien eu une tombe, celle-ci ne serait pas à chercher en israël, mais dans le sud de la france...
L'affirmation a de quoi surprendre. les nombreux documents historiques rassemblés dans le présent ouvrage, afin d'essayer de percer un mystère vieux de 2000 ans, permettront toutefois à chacun de se faire une idée sur la question.
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L'excès de poids prend, aujourd'hui, une extension mondiale sans précédent.
Inquiétant phénomène de société, la graisse envahissante fait de ses victimes des proies faciles pour les maladies les plus graves (hypertension, diabète, infarctus, cancer).
Pourquoi grossit-on ? comment se débarrasser des masses adipeuses ? que faire pour maigrir durablement, sans fatigue, en conservant les plaisirs de la table et de la convivialité ?
Ce b. a-ba de la minceur répond avec clarté à toutes les questions que vous vous posez sur la meilleure manière de perdre du poids.
Il fait le point sur les "pièges à graisse", sur l'origine exacte des kilos en trop, en vous disant tout sur la bonne manière de les éliminer.
Maigrir, en effet, doit rester un bonheur, ne pas devenir une souffrance : les diètes trop rigoureuses, si elles font vite perdre quelques kilos, provoquent fatigue, carences, frustrations, avec, bientôt, le retour à une alimentation anarchique et surabondante.
Maigrir, oui! mais pas à n'importe quel prix, pas en compromettant sa santé, pas en s'imposant des régimes de famine qui conduisent droit à l'échec.
Attentives à leur silhouette, beaucoup de femmes ont aujourd'hui toutes les peines du monde à garder la ligne. ce livre est aussi fait pour elles : même s'ils ne sont pas assez étendus pour mettre en danger leur santé physique, rondeurs et capitons de cellulite ne doivent pas être pris à la légère.
La disgrâce esthétique peut être source de complexes, faisant craindre le regard des autres, à la plage, à la piscine, dans la rue, l'été.
Maigrir et rester mince : pour beaucoup, c'est un rêve. ces pages vous aideront à en faire une belle réalité.
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Parce que son nom a figuré sur une des listes du «Comité National des Écrivains» en 1944, parce qu'il est mort en 1948 alors que l'omertà n'était pas encore levée, René Benjamin doit-il demeurer, plus de soixante ans après sa mort, un auteur maudit?
Il fit partie de la phalange d'écrivains qui, pendant les vingt années de l'entre-deux-guerres et les cinq ans d'occupation allemande, sur les plans moral et intellectuel, constituèrent la colonne vertébrale de la France. Il était doué pour tout. Son oeuvre est immense et multiforme. Il adorait le théâtre, il adorait Balzac, Cervantès et Molière, dont il a écrit des vies animées et vibrantes de sympathie. Il a tracé des portraits éblouissants des plus grands de ses contemporains: Anna de Noailles, Maurice Barrès, Georges Clemenceau, Charles Maurras, Sacha Guitry et Léon Daudet.
Dans tous les domaines, il a défendu la vérité contre l'imposture.
Dans ce «Qui suis-je?» René Benjamin, Xavier Soleil montre que sa plus grande gloire est plus haute. Elle réside dans les pages d'une vive intelligence et d'une grande sensibilité qu'il écrivit à l'automne de sa vie, entre 1938 et 1948, et qui, des Innocents dans la tempête et du Printemps tragique à L'Homme à la recherche de son âme et au Divin visage, forment, comme au-delà de son oeuvre même, une couronne dorée de hautes méditations sur la civilisation, le destin de la France, la destinée humaine et la vie de l'âme.
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Pierre Gripari (1925-1990): «J écris pour être aimé, longtemps après ma mort, comme j ai aimé Dickens. J écris pour faire du bien, comme Jack London m a fait du bien, à quelques individus que je ne connaîtrai jamais, dont les pensées ne seront pas les miennes, qui vivront dans un monde que je ne puis concevoir.» Pierre Gripari a traversé son siècle comme un poète: il a mis en ordre avec des mots le chaos du monde, des images, des idées qui ont exalté, nourri ou détruit ses contemporains. Sa vie fut difficile, mais son engagement corps et âme dans la littérature nous laisse une uvre précieuse pour tous ceux qui aiment lire. Connu et reconnu pour ses contes, il a aussi écrit 141 nouvelles, 14 romans, 34 pièces de théâtre, dont 21 pour la jeunesse, des anthologies, essais, poèmes... La tâche de l écrivain est de revivre et de réinter- préter à neuf des situations et des archétypes qui sont de tous les temps. Gripari raconte des histoires avec délectation, humour et profondeur. Loin de la littérature de laboratoire, en vogue dans les années d après-guerre, il obéit à l élan du rythme de l his- toire qui veut naître, qui veut s écrire, qui veut émouvoir. Le réalisme est banni de son uvre, mais la vérité y gagne: tout au moins celle qui nous confronte à la tragique condition humaine, tout en nous donnant aussi les clés pour l affronter. Dans ce «Qui suis-je?» Gripari, les auteurs, qui l ont bien connu, mêlent informations biographiques et description de livres à l analyse, en particulier en ce qui concerne Dieu... traité, il est vrai, comme un personnage purement littéraire, d une manière qui n appartient qu à Gripari. La sincérité caractérise toute l uvre de Gripari, qu elle s adresse aux enfants ou aux adultes, mais elle se mêle à une grande pudeur. Ce livre tente de mettre en valeur et d éclairer l exemplaire destinée de cet écrivain si original.
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Ce de l'astrologie médicale sous-entend, par son titre, un lien entre l'astrologie et la médecine.
Il n'a pourtant aucunement la prétention de prouver quoi que ce soit d'un point de vue purement scientifique.
L'auteur a simplement tenté d'établir un parallèle entre les signes du zodiaque, les planètes et les aspects, d'une part, et les fonctions, organes et pathologies, d'autre part.
Seule une recherche approfondie sur des milliers voire des millions de cas précis pourrait déboucher sur des résultats tangibles. La science a tellement besoin d'être reconnue comme telle qu'elle a tendance à écarter tout ce qui risque de lui faire de l'ombre ou de la discréditer.
Et cependant, être scientifique ne veut-il pas dire s'intéresser avec objectivité à tout ce qui permet à l'être humain de progresser ?
L'astrologie fait partie intégrante de toutes les sociétés depuis des millénaires, bien avant que la science et la médecine ne se proclament détentrices de la « vérité suprême».
Démontrer des liens pertinents entre le thème astral et le «terrain physiologique» d'un individu est le but de cet ouvrage, qui vise à faire naître un intérêt et une prise de conscience chez le lecteur.
Nous appartenons au système solaire, et son équilibre découle de l'organisation des astres autour du Soleil. La Terre en dépend directement car, sans cet équilibre, la vie n'aurait jamais pu naître et croître comme elle le fait depuis des millions d'années. Cet équilibre cosmique doit donc également agir sur notre métabolisme et influencer notre santé.
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Les rêves ont fondé les grandes religions. Très présents dans l'Ancien et le Nouveau Testament, ils étaient porteurs d'un message sacré. Inspiré par les dieux pendant plusieurs millénaires, le Moyen Âge les diabolisa. De nos jours, le rêve se pare de toutes les vertus pour quelques-uns, mais, pour beaucoup, il reste chargé de monstruosités, car révélateur de vices cachés qu'il faut enfouir. Le rêve a aussi guidé les actions de grands personnages de l'Histoire (Alexandre, Napoléon, etc.). Source de créativité, il a inspiré inventeurs, artistes et écrivains. À partir de 1900, la psychanalyse s'est emparée du rêve, reconnu comme le révélateur de l'inconscient. À l'heure actuelle, l'onirologie a investi les laboratoires scientifiques. Le rêve est nécessaire à l'équilibre biologique: il possède une fonction vitale compensatrice, sert d'exutoire aux impulsions réprimées dans la journée et peut faire émerger des problèmes à résoudre, suggérer des solutions. Le rêve échappe à la volonté et à la responsabilité du sujet. Ce B.A.-BA des rêves montre que la vie onirique, reflet du vécu personnel et de l'inconscient, n'obéit pas à des règles figées. La signification des symboles n'est pas absolue et doit être adaptée aux événements vécus par le rêveur. Néanmoins, les mêmes images se retrouvent dans les rêves humains, matière à une classification susceptible de faciliter leur interprétation. C'est l'oniromancie moderne symbolique et psychologique ou l'art d'interpréter soi-même ses rêves.