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Le Charmoiset
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Châteaux vivants et habités
Pierre Holley, Bérengère Guicheteau
- Le Charmoiset
- Livre D'histoire
- 23 Novembre 2023
- 9782372890229
Loin des grands noms de notre patrimoine comme Chambord, Versailles ou Fontainebleau, la France abrite de nombreux châteaux qui font depuis des siècles la richesse de nos territoires. Privées, habitées, incarnées et parfois particulièrement bien cachées, ces demeures nous livrent ici les secrets de l'âme qui les anime. De la Bretagne à la Provence, de la Lorraine à l'Aquitaine, partez à la rencontre de ceux qui les ont faites, dans le sillage de la grande Histoire.
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Un jardin pour Eugenie : la dernière imperatrice au cap Martin
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 8 Juin 2023
- 9782372890199
Dix-sept ans de règne, cinquante années d'exil.
L'impératrice Eugénie fut la dernière souveraine de France. Veuve de Napoléon III, son fils unique fut tué par les Zoulous en Afrique du Sud.Rescapée de l'Histoire, elle s'éteignit à l'âge de 94 ans il y a à peine un siècle.
Établie en Angleterre depuis la chute du Second Empire, Eugénie commanda en 1892 la construction d'une demeure au cap Martin, face au rocher de Monaco et près de Menton, et en fit sa résidence secondaire qu'elle occupa jusqu'à sa mort en 1920.
Dans cette région éloignée, sauvage et aride du midi de la France, devenue un haut lieu de villégiature pour les hivernants aisés, les premiers jardins d'agréments apparurent autour de magnifiques villas, inspirés par une société anglaise bien implantée et un savoir-faire venu d'Allemagne. Le jardin antique fut alors réinventé et une touche d'exotisme vint parfaire l'harmonie de ces nouveaux espaces.
Le jardin de la villa Cyrnos servit de décor à la nouvelle vie sociale de l'impératrice, que l'on découvre autant proche de sa domesticité que des personnalités princières, scientifiques et artistiques de passage sur la Riviera. La reine Victoria, l'impératrice Sissi, le prince Albert Ier de Monaco, Rodin, Rosa Bonheur ou encore Cocteau comptèrent parmi ses plus illustres invités.
Installées dans le Val de Loire, surnommé « la Côte d'Azur des Valois » par l'auteur des Enfants terribles, les éditions Le Charmoiset sont heureuses de présenter une édition revue et enrichie de ce beau livre de référence. -
Le Musée chinois : Trésor du château de Fontainebleau, le rêve d'une impératrice
Emmanuelle Papot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 23 Novembre 2023
- 9782372890243
Unique en France, le « Musée chinois » de l'impératrice Eugénie a été aménagé en 1863 au sein du château de Fontainebleau, l'une des résidences impériales. La souveraine désirait exposer dans un grand et beau salon ses vastes collections extrême-orientales pour offrir un lieu remarquable de finesse et d'intimité à ses hôtes estivaux. Les oeuvres qui y sont encore aujourd'hui rassemblées proviennent à la fois du garde-meuble impérial, d'acquisitions réunies avec l'Empereur Napoléon III depuis leur mariage, du sac du Palais d'Eté de 1860 mais aussi des cadeaux diplomatiques reçus de l'ambassade de Siam à Fontainebleau en 1861. Il reste ainsi l'une des mémoires des importantes relations au Second Empire entre la France et l'Asie du Sud-Est et un lieu de visite aussi incroyable qu'improbable.
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Aux confins de la Sologne blésoise, le château de Cheverny compte parmi les plus célèbres du Val de Loire. Proche des châteaux de Blois et de Chambord, il est l'un des plus beaux fleurons du patrimoine architectural et de l'art de vivre à la française. Construit sur des terres appartenant à la même famille depuis plus de cinq siècles, Cheverny est une des premières demeures privées de France à ouvrir au grand public en 1922. Les premiers visiteurs découvrent alors la vie de château et les innombrables richesses de ses collections. Bâti par l'architecte Jacques Bougier et décoré par le peintre Jean Mosnier, qui avaient déjà oeuvré pour la reine Marie de Médicis dans ses résidences de Blois et du Luxembourg à Paris, le château de Cheverny est un chef d'oeuvre de style Louis XIII. Les contemporains de sa construction ne tarissent d'ailleurs pas d'éloges à son sujet, comme en témoignent les Mémoires de la duchesse de Montpensier qui le qualifie de « palais enchanté ». « Merveille née de l'amour » entre le comte et la comtesse de Cheverny, la nouvelle demeure est érigée à l'emplacement d'un ancien château qui, lui, cache une tout autre histoire, celle d'un crime passionnel... Tour à tour, il connaît d'illustres propriétaires tels que Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II, Philippe Hurault, chancelier d'Henri IV, la marquise de Monglat, maîtresse de Bussy-Rabutin, ou encore Paul de Vibraye, paléontologue de renom. Si l'on ne manque pas d'y inviter le « Bon Roi Henri », le château reçoit par la suite la visite de personnages historiques tout autant prestigieux, comme la Grande Mademoiselle ou encore la Queen Mum. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est réquisitionné comme les châteaux de Chambord et de Valençay pour être un des lieux de dépôt d'oeuvres d'art des musées nationaux, notamment du Louvre. Épargné par les exactions de la Révolution et les pillages de l'Occupation, Cheverny recèle aujourd'hui de véritables trésors de mobilier et objets d'art telles qu'une tapisserie de la manufacture des Gobelins représentant l'Enlèvement de la belle Hélène, une commode Louis XIV de style Boulle ou encore un manuscrit original de l'architecte André Félibien. Des riches intérieurs XVIIe siècle au parc à l'anglaise, en passant par les salles de vènerie et l'exposition Tintin, Cheverny fascine et intéresse toujours autant les petits et les grands. Château de la Loire ou de Moulinsart, il demeure un endroit unique en son genre, conjuguant l'art et l'histoire dans un écrin de verdure. Héritiers de ce patrimoine remarquable qu'ils s'efforcent avec passion d'entretenir et d'embellir, la marquise et le marquis de Vibraye vous invitent à la découverte d'un lieu chargé d'histoire, vivant et habité... VERSION BILINGUE FRANCAIS et ANGLAIS
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L'entrevue de Palerme : l'impératrice Eugénie et le duc d'Aumale, 1896
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 13 Octobre 2022
- 9782372890182
Deux personnages historiques que tout oppose... Et pourtant, quelle surprise de découvrir une centaine d'années plus tard et pour la première fois le témoignage photographique de la fameuse rencontre, imaginée au travers des gravures de presse de l'époque, entre la veuve de l'empereur Napoléon III et le fils du roi Louis-Philippe au large de Palerme en Sicile !
Ces documents inédits sont accompagnés d'un texte relatant les fait à partir des divers mémoires et articles de presse consacrés à cet événement tenu jusque-là secret. -
Napoléon III, l'empereur paysagiste
Christina Egli
- Le Charmoiset
- Livre D'histoire
- 13 Juin 2024
- 9782372890205
À l'occasion du cent-cinquantenaire de la mort de Napoléon III, il est important de se détacher de l´image négative qui l´entoure encore de nos jours et de se concentrer sur ses acquis tout au long de son gouvernement, que ce soit en tant que président de la République ou en tant qu´empereur des Français, sur le plan économique, politique et social, mais également dans sa préoccupation de la santé et du bien-être de la population. Preuve en est sa politique des espaces verts, en particulier dans Paris avec la modernisation de la ville avec l´aide du baron Haussmann, préfet de la Seine, et de ses acolytes Adolphe Alphand, Jean-Pierre Barillet-Deschamps, Eugène Belgrand et Gabriel Davioud. Ce livre publié dans le cadre de l´exposition Les jardins de l´empereur Napoléon III au Napoleonmuseum Arenenberg en Suisse, propose une promenade à la découverte des travaux voulus par le premier souverain écologiste français.
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Sens : Une cité d'art et d'histoire
Bernard Brousse
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 15 Octobre 2024
- 9782372890304
Entre les terres de Champagne et du Gâtinais, au nord-ouest de la Bourgogne-Franche-Comté, à la pointe du département de l'Yonne qui borde l'Ile-de-France, se trouve la ville de Sens, traversée par la rivière qui donne son nom au département. Avec ses 27 000 habitants, Sens peut paraître modeste. Cependant, elle est l'héritière d'une riche histoire et d'une activité qui se traduisent par un patrimoine architectural bien visible, en particulier dans le coeur de ville ancien. La majestueuse cathédrale Saint-Etienne, première cathédrale gothique en date, qui surgit au centre de la cité est la marque la plus évidente de l'Histoire et du poids puissant que l'institution religieuse de l'Église métropolitaine a conféré à la ville jusqu'au XVIIème siècle. Ce remarquable vaisseau de pierre constitue avec le palais synodal et le palais archiépiscopal un imposant ensemble harmonieux autour duquel le centre ancien se blottit depuis des siècles. Le présent a besoin de la lumière du passé pour être mieux appréhendé. Cet aspect essentiel, et passionnant, du travail de l'historien, mené avec rigueur et minutie par Bernard Brousse, chercheur local émérite, permet de mettre en perspective les événements qui ont donné à Sens un cachet de « cité d'art et d'histoire ». La Ville a partagé avec la Société archéologique de Sens et Bernard Brousse, auteur du livre et membre éminent de cette société, sa volonté de rendre cette monographie abordable et accessible à tout public. La maison d'édition « Le Charmoiset », spécialisée dans les publications historiques et monographies de villes nous a accompagnés dans ce beau projet. Une iconographie choisie illustre et enrichit les propos de l'auteur. Elle est issue des archives fournies de la société archéologique et de la bibliothèque du Centre de recherche et d'étude du patrimoine, rattachée au Centre de conservation et d'étude de la Ville. Exprimer sa passion pour sa ville et son histoire est une grande joie pour l'historien Bernard Brousse. Elle est communicative à la lecture de cet ouvrage, qui incitera, du moins l'espérons-nous, celles et ceux qui ne connaissent pas Sens à venir découvrir son charme.
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Dans l'ombre d'Eugénie, la dernière impératrice en exil
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 18 Novembre 2019
- 9782372890038
Commencée dans un cottage anglais du Kent après la capitulation de Sedan de 1870, cette histoire prend fin un demi-siècle plus tard dans un domaine du Hampshire, en 1920, au lendemain du traité de Versailles.À la chute du Second Empire, Napoléon III, l'impératrice Eugénie et leur fils acceptent l'hospitalité de la reine Victoria et s'exilent en Angleterre. L'empereur s'installe avec sa famille à Camden Place près de Chislehurst, où il s'éteint peu de temps après, en 1873. Quelques années plus tard, en 1879, le prince impérial, servant sous l'uniforme britannique, meurt tragiquement en Afrique du Sud, tué par les Zoulous. Unique survivante et véritable gardienne de la mémoire napoléonienne, Eugénie ressent le besoin de s'extraire du cadre dans lequel l'Histoire l'a ancrée. Elle adopte alors un mode de vie errant et termine sa longue exis- tence à Farnborough Hill, dernière demeure de cette aventure impériale.Admis dans le cercle intime de la famille impériale, certains fidèles, amis et domestiques deviennent les témoins privilégiés de la vie des augustes exilés, que l'on découvre à travers leur correspondance, leurs mémoires et des clichés photographiques d'une rare vérité historique. Ces documents, inédits pour la plu- part, confrontés aux archives de presse de l'époque, offrent une vision singulière, tantôt surannée, tantôt contemporaine, et souvent sans concession, de la destinée de ces premiers proscrits de la Troisième République.Entre propagande et intimité, Dans l'ombre d'Eugénie raconte avec fidélité la vie outre-Manche des derniers souverains français. Le centenaire de la mort de l'impératrice Eugénie offre l'occasion de cette publication et consacrée aux dernières braises du Second Empire.
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Arenenberg : la reine Hortense, Napoléon IIIi et l'impératrice Eugénie, une maison de famille
Christina Egli
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 7 Octobre 2021
- 9782372890137
Le nom d'Arenenberg est étroitement lié à l'histoire de la famille Bonaparte. Après le départ définitif de Napoléon Ier pour l'île de Sainte-Hélène dans l'Atlantique sud, Arenenberg devient un centre du bonapartisme. C'est là que la reine Hortense a passé les vingt dernières années de sa courte vie, c'est là qu'elle a élevé son plus jeune fils, Louis Napoléon, pour qu'un jour, héritier de l'Empereur, il monte sur le trône de France. C'est là aussi que l'impératrice Eugénie va reprendre le flambeau après le décès de Napoléon III et préparer son fils, le Prince impérial, à poursuivre l'oeuvre de ses prédécesseurs. Ouvert au public depuis septembre 1855, offert en 1906 au canton de Thurgovie par l'impératrice Eugénie, Arenenberg est plus qu'un lieu d'histoire. Ici, l'Histoire rencontre l'agriculture, la musique, l'art de vivre et bien plus encore.
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De la colline de Vézelay au cap Martin : Eilleen Gray, Jean Badovici, Le Corbusier, une architecture
Cyril Brulé, Elisabetta Emina-gaspard
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 24 Octobre 2020
- 9782372890090
Trois personnages clefs de l'architecture et du design ont laissé leur empreinte de la « colline éternelle » au « cap des impératrices », projetant ces lieux exceptionnels dans la modernité. Initiée par Jean Badovici, cette aventure artistique et architecturale de quarante ans fait surgir Pablo Picasso, Fernand Léger, les Zervos, Paul Éluard : période d'euphorie conquérante de l'entre-deux-guerres, longs mois d'hostilités qui délitent les amitiés, puis éclipse des années 1950, lorsque le rocher de Roquebrune, surplombant la Méditerranée, devient un dernier refuge, Vézelay étant déserté. En faisant appel à la mémoire locale, exploitant les correspondances et les archives conservées en France et à l'étranger, cet ouvrage révèle une profondeur encore inexplorée, connectant la Bourgogne et la Côte d'Azur, avec l'ambition de favoriser les échanges autour des associations actives sur place : l'Association Eileen Gray-Étoile de Mer-Le Corbusier et la Fondation Christian et Yvonne Zervos qui commémore cette année le cinquantenaire de la disparition du couple.
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Miss Vesey : dame de compagnie de l'impératrice Eugénie
Pierre D'Harville, Eric Pradelles
- Le Charmoiset
- 22 Avril 2023
- 9782372890113
Dans cet ouvrage inédit et traduit de l'anglais, Miss Vesey nous dévoile une impératrice Eugénie intime et parle longuement des nombreux séjours qu'elle fit à Paris, mais également en Norvège, en Autriche, en Turquie et à Ceylan.
L'impression que ce livre devrait laisser à ses lecteurs et lectrices est que l'Impératrice, en plus d'avoir été un des personnages les plus connus de l'histoire de France, fut une femme extrêmement intelligente, cultivée et d'une surprenante perspicacité. « Peu de gens que j'ai rencontrés étaient capables de saisir l'objet d'une discussion comme elle le faisait ou de rendre une conversation aussi intéressante sur n'importe quel sujet, en exprimant des idées inattendues et nouvelles », nous dit Miss Vesey.
De telles qualités expliquaient l'extraordinaire influence qu'elle exerçait sur tous ceux qui l'approchaient au temps où au charme qui ne l'avait jamais quittée elle joignait la fascination et le prestige de la puissance impériale.
« Il ne me reste ni patrie ni foyer, cela n'a aucune importance de savoir où je rendrai le dernier soupir. » Ces mots de l'Impératrice nous conduisent à comprendre pourquoi elle n'a jamais écrit ses propres souvenirs, voulant peutêtre ainsi laisser la tâche de venger sa mémoire au temps. -
Le château de Blois : Entre cour et jardins, de la forteresse au musée
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 13 Juin 2024
- 9782372890267
Depuis plus de mille ans, le château de Blois domine de son éperon rocheux la Loire, ce grand fleuve qui arrose ce vaste et fertile pays surnommé le Jardin de la France. Fondé par les comtes de Blois, l'édifice évoque le destin de sept rois et dix reines qui ont fait l'histoire de de France. Celle de l'Europe s'est écrite en ses murs. Le futur roi Louis XII y est né. François Ier et Marie Stuart y ont résidé. Jeanne d'Arc, Léonard de Vinci et Charles Quint y ont été reçus. Enfin, les reines Anne de Bretagne et Catherine de Médicis y ont rendu leur dernier soupir. Préféré au château d'Amboise, il devient l'épicentre de la vie politique et culturelle du royaume de France à la Renaissance, avant d'être supplanté par celui de Chambord et que la cour ne quitte le Val de Loire pour l'Île de France. Classé monument historique, l'ancienne résidence favorite des rois de France n'a cependant rien perdu de sa superbe. Par la diversité des styles architecturaux qu'il a conservés, le château de Blois demeure un monument clef pour la compréhension de l'évolution de l'architecture française au fil des siècles. Quant à ses jardins, en grande partie disparus, seuls subsistent aujourd'hui le pavillon Anne de Bretagne, l'orangerie et la maison du gardien du jeu de paume, derniers témoins de leur splendeur passée. Nonobstant l'époque et l'ampleur de sa construction, le château de Blois peut être comparé à celui de Versailles, édifié par le fait du prince, hors les murs de la capitale, par les meilleurs architectes de son temps et orné de magnifiques jardins. À tous ces titres et par sa situation, il représente la porte d'entrée principale pour la découverte et la compréhension de tous les autres châteaux de la Loire. Situé en région Centre-Val de Loire, le château de Blois appartient aujourd'hui à sa cité, qui a reçu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire » l'obligeant plus que jamais à prendre soin de ce patrimoine exceptionnel et à considérer cet édifice majestueux comme un témoignage unique de l'Histoire.
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Le château de Fontainebleau, où veille encore l'esprit de sept siècles d'occupation pratiquement ininterrompue, porte encore largement la marque, sinon le goût, du dernier couple de souverains ayant occupé les lieux :
L'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie.
Le visiteur d'aujourd'hui s'étonnera en effet de trouver, entre les puissants souvenirs de François Ier et de Napoléon, un Second Empire particulièrement présent, écho lointain de brillants et volontiers estivaux séjours qui, sans avoir la célébrité des fameuses « séries » de Compiègne, possédaient cependant une place toute particulière aux yeux de ces augustes visiteurs.
L'occasion est donc toute trouvée de se replonger dans cette période d'une vingtaine d'années, où le château et la ville vivaient à l'unisson des voyages de Leurs Majestés, venues passer quelques semaines, sinon quelques mois, dans une résidence qui revêtait alors un doux parfum de villégiature.
Par des aménagements nombreux, souvent modernes, parfois surprenants, les hôtes impériaux vont, sous une apparente décontraction, méditer avec respect sur les oeuvres de leurs prédécesseurs, tout en inscrivant à leur tour un nouveau chapitre à la très longue histoire de la « demeure des siècles ».
Entre palais d'État et château de vacances, le Fontainebleau de Napoléon III se révèle alors comme un lieu incontournable, et méconnu, du Second Empire, gardien de l'Histoire, et des histoires... qui ne demandent qu'à être redécouvertes.
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Le château de Nemours : de la forteresse au musée
Arnaud Valdenaire
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 19 Février 2021
- 9782372890106
Qui pourrait imaginer qu'à quelques enca- blures de l'Autoroute du Soleil, à quatre- vingts kilomètres au sud-est de Paris, se dresse l'imposante silhouette d'un château fort situé sur les rives du Loing, à Nemours ? Construit dans la seconde moitié du xiie siècle par la famille de Villebéon, dont les seigneurs comptent parmi les plus proches collaborateurs des rois de France, ce fleuron du patrimoine français demeure encore confidentiel. Le château est considéré par les spécialistes comme l'un des plus anciens châteaux de ville en Île-de-France. Il a traversé les âges et conserve encore son aspect médiéval malgré les transformations qu'il a connues par ses propriétaires successifs : les familles d'Armagnac, de Foix, de Savoie, d'Orléans, et même les Médicis de Florence !Ayant occupé plusieurs fonctions au cours de son histoire, l'édifice devient la propriété de la ville de Nemours en 1811 et est transformé en musée municipal en 1903 par un sculpteur lauréat du Grand Prix de Rome, pensionnaire de la Villa Médicis. Classé monument historique, le château dispose d'une remarquable chapelle gothique et conserve une exceptionnelle collection de plus de 20 000 oeuvres d'art, bénéficiant de l'appellation « Musée de France ».De nombreuses zones d'ombres planent sur son histoire, en attendant que soient menées des recherches archéolo- giques, archivistiques ainsi qu'une étude architecturale. Cet ouvrage a pour ambition de dévoiler le riche passé du Château- Musée de Nemours, ainsi désigné de nos jours, témoin de neuf siècles d'histoire(s).
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La dernière visite ; l'impératrice Eugénie à Fontainebleau, été 1914
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 14 Novembre 2015
- 9782372890007
Le 10 juillet 1914, devant les grilles du château de Fontainebleau, une petite dame âgée, toute vêtue de noir, courbée mais à l'allure digne, descend d'une automobile. L'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, s'apprête à visiter dans le plus strict anonymat l'une des résidences les plus fastueuses qu'elle ait occupée une cinquantaine d'années plus tôt.
En l'absence du conservateur du musée, le brigadier Arthur Vincent, historien érudit du pays de Fontainebleau, se voit confier une mission extraordinaire : assurer à cette auguste voyageuse la visite des lieux.
Conscient de l'événement exceptionnel qu'il vient de vivre, aussitôt la visite achevée, le brigadier prend la plume afin d'en garder intact le souvenir et d'en laisser un témoignage précis.
Soutenue par une documentation riche et inédite illustrant les souvenirs émouvants évoqués par l'impératrice, La dernière visite nous invite à vivre un des moments uniques de l'histoire de France : une personnalité historique, symbole en son temps de grâce et de majesté, déambule avec modestie et mélancolie dans le palais qui a été sa demeure. Contemplant ces intérieurs où voisinaient mobilier en bois doré des frères Jacob et canapés confortables garnis à capitons, cabinets précieux et tableaux de chasse, témoins d'une époque où évoluaient dames en crinolines et hommes en habit, l'impératrice Eugénie se remémore les splendeurs et les tristesses du passé, mais regarde aussi vers l'avenir au moment où le monde s'apprête à rentrer dans le premier grand conflit mondial.
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L'enfant, la lingère, la comtesse et l'impératrice ; Arthur Hugenschmit (1862-1929)
Sampiero Sanguinetti
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 16 Novembre 2017
- 9782372890014
Officiellement le fils d'un employé et d'une lingère du palais des Tuileries sous le Second Empire, Arthur Hugenschmidt était aussi considéré par la rumeur comme le fils de l'empereur Napoléon III et de la sulfureuse comtesse de Castiglione. En l'absence de preuves, plusieurs historiens ont, en termes définitifs, voulu tordre le cou à cette rumeur. À partir d'archives totalement inédites, l'auteur revient sur cette histoire. Il raconte comment l'impératrice Eugénie, après la mort de son fils Louis-Napoléon, a désiré connaître le jeune Arthur dont on lui avait dit qu'il ressemblait étrangement au prince impérial. Il relate comment le jeune homme a été envoyé aux États-Unis pour y effectuer ses études d'odontologie et de dentisterie. Il révèle comment il a noué une relation de proximité avec la comtesse de Castiglione qui l'appelait « l'Enfant ». Il explique enfin comment, devenu un dentiste réputé sur la place de Paris, Hugenschmidt noua des relations d'amitié avec de nombreuses personnalités et comment en 1918-1919, il joua le rôle d'intermédiaire entre l'impératrice Eugénie et Clemenceau pour aider ce dernier à récupérer des documents importants qui l'aidèrent à négocier le retour de l'Alsace dans le giron français. L'auteur, au fil du récit, s'interroge enfin sur les sentiments de cet homme qui, tout en restant fidèle à ses parents Hugenschmidt, dut assumer sa proximité avec l'impératrice Eugénie et le regard de ses amis Georges Clemenceau, Gaston Doumergue, Robert de Montesquiou, Lucien Daudet qui voyaient en lui le fils de Napoléon III. Auteur(s) :Journaliste, spécialiste de la Corse et de la Méditerranée, ancien directeur d'antenne de France 3 Méditerranée et ancien rédacteur en chef du magazine télévisé Mediterraneo, Sam
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La derniere souveraine : l'impératrice Eugénie - 1826 -1920
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 11 Juillet 2020
- 9782372890076
Quelle destinée que celle de l'impératrice Eugénie, nièce par alliance de Napoléon, qui trouva refuge, ironie de l'Histoire, chez la « perfide Albion » puis termina sa vie sur la Côte d'Azur face au nid de l'Aigle ! De Grenade à Paris, des Tuileries à Saint-Cloud, de Fontainebleau à Compiègne, de Chislehurst à Farnborough, de Biarritz au cap Martin, de Suez à Ceylan, de la Méditerranée à l'Atlantique... l'existence d'Eugénie de Guzman ne fut qu'un long voyage à travers le monde et le temps.Celle qui ne supportait pas qu'on l'appelât « l'ex-impératrice Eugénie », affirmait encore au soir de sa vie : « Je peux bien être l'ex-impératrice des Français, mais je suis toujours l'impératrice Eugénie. » Quelques jours avant les fêtes de Noël 1915, le plus fidèle et incorruptible serviteur de l'impératrice, Franceschini-Pietri, rendait son dernier souffle. Dès lors, c'est à Félix de Baciocchi- Adorno, dévoué? et discret comme son oncle, que revint la tache de secrétaire des commandements de l'auguste exilée. Conscient d'avoir été le témoin intime et privilégié? d'un personnage historique devenu légendaire, ce dernier secrétaire particulier de l'impératrice décide, dans les années 1950, de prendre la plume afin de retracer l'existence de la dernière souveraine de France. Dans ce voyage « à la recherche du temps perdu », le comte Baciocchi relate avec précision les moments clefs et les dernières années de la vie de l'impératrice Eugénie à la lumière de documents, lettres et souvenirs inédits. Le centenaire de la mort de l'impératrice Eugénie offre l'occasion de la publication de ce témoignage extraordinaire, illustré par de rares clichés photographiques.
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Colette & Willy : Ménage d'artistes
- Le Charmoiset
- Catalogue D'exposition
- 13 Octobre 2023
- 9782372890236
Jusqu'à son mariage avec Willy, rien ne semblait prédestiner Colette à devenir un des plus grands écrivains français. Elle ne cessera d'affirmer son absence de vocation et, plus encore, son aversion pour l'acte d'écrire, assurant que si le destin ne s'en était pas mêlé, elle n'aurait jamais pris la plume.
Arrivée au sommet de sa gloire, elle proclamera sa haine pour ses débuts galvaudés et ne perdra jamais une occasion de dire que Willy a été son mauvais génie. Elle ira même jusqu'à publier un ouvrage à charge, Mes apprentissages, où elle livre de ses jeunes années une image poussée au noir. Celle d'une provinciale innocente, pervertie par un vieux mari, exploitée par un homme sans scrupules qui l'enfermait à clé pour l'obliger à écrire des romans qu'il ne lui permettait pas de signer. Puissance du style, force de conviction, cette version s'est imposée comme une vérité d'évangile.
Quatre-vingts documents rares et précieux, ici réunis pour la première fois, mettent à mal l'« Histoire officielle ». Lettres, photos, articles, témoignages, déclarations..., nous conduisent à une profonde relecture de cette aventure littéraire, éditoriale, sentimentale et humaine hors du commun. -
Visages d'Ancêtres : Retour à l'Île Maurice pour la collection Froberville
Klara Boyer-Rossol
- Le Charmoiset
- Livre D'histoire
- 15 Octobre 2024
- 9782372890311
Le château royal de Blois conserve dans ses réserves une collection anthropologique de 53 bustes, moulés sur nature en 1846 à l'île Maurice par Eugène de Froberville dans le cadre de son étude sur les « races et langues de l'Afrique orientale au sud de l'équateur ». Depuis 2022, le château est engagé dans un partenariat avec le Musée de l'Esclavage Intercontinental (ISM), musée mauricien ayant pour objectif d'étudier l'esclavage et la traite dans l'océan Indien. A la lumière des archives privées Froberville, les recherches menées par l'historienne Klara Boyer-Rossol ont permis d'identifier la totalité des individus représentés et de retracer leurs trajectoires de vie. L'approche biographique de ces bustes invite à laisser entendre la parole des esclavisés de Maurice et, pour une partie de la population, de découvrir le visage de leurs ancêtres. Convaincus de l'importance de cet ensemble, de la richesse des découvertes de Klara Boyer-Rossol, et du bénéfice que représenterait une mise à disposition physique de la collection, une convention sera très prochainement signée entre l'ISM et la Ville de Blois, pour qu'elle y soit exposée dès 2025. Avant son départ, le château a souhaité proposer à ses différents publics de la découvrir dans une exposition qui suivra la même intention : considérer ces visages comme des individualités, en leur associant des noms, des parcours, des cultures, et non plus comme des représentants d'identités collectives racialisées au XIXe siècle.
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Jackie Kennedy chez Joséphine : de malmaison à la Maison-Blanche, 1961-1963
Nicolas Personne, Amaury Lefebure
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 15 Janvier 2020
- 9782372890045
Le 2 juin 1961 Malmaison reçoit une invitée de marque en la personne de Jacqueline Kennedy, venue en France avec son époux à l'invitation du général de Gaulle. Au premier abord ce rendez-vous peut sembler anodin, une ligne de plus ajoutée sur un programme officiel, une anecdote dans l'histoire déjà riche d'un château célèbre. Pourtant aux yeux de la jeune Première dame des Etats-Unis cette visite, privée selon son désir, relève d'une importance toute particulière. Elle entre en effet dans un ambitieux projet entamé quelque mois plus tôt, visant à redonner tout son lustre à un autre lieu emblématique, et non des moindres : la Maison-Blanche.Engageant des mesures jusque là inédites, Jacqueline Kennedy transforme la résidence officielle quelque peu négligée en un monument historique aux collections protégées, véritable vitrine universelle de l'Histoire américaine. Chargé, officieusement, de cette restauration médiatisée, un Français, Stéphane Boudin, patron de la très parisienne Maison Jansen. Le décorateur, à l'expertise inégalée, remodèle ainsi de manière quasi scientifique les salons de la Maison-Blanche, devenus des Period Roomsà la gloire des arts décoratifs du début du XIXème siècle.Guidant bien des choix dans cette mise en scène de « Camelot », la présidence devenue mythique des Kennedy, le château de Malmaison se révèle alors comme étant la source d'inspiration aussi insoupçonnée qu'incontournable, un gardien parfois malmené de préceptes décoratifs immuables encouragés par une autre grande dame du style : l'impératrice Joséphine.
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Les jardins de Vallery : héritage des Condé, de la Renaissance à nos jours
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 4 Mai 2020
- 9782372890052
Aux portes de la Bourgogne, le village de Vallery possède un des seuls jardins Renaissance laissé en l'état en France. Créés au xvie siècle en contrebas du château pour lequel ils ont été conçus, les jardins de Vallery sont attribués à Pierre Lescot, l'architecte de la Cour carrée du Louvre et sont considérés comme l'une des premières réalisations de jardin d'agrément sur le modèle italien de la Renaissance. Connus par les gravures d'Androuet du Cerceau et admirés par les rois et les grands personnages de l'Histoire, les jardins de Vallery constituèrent le fleuron du château appartenant à cette époque aux princes de Condé avant que ces derniers ne s'installent définitivement à Chantilly. Leur long déclin n'en a pas pour autant effacé de la mémoire collective leur passé prestigieux. Très endommagés par les aléas de l'histoire et du climat mais maintenus dans leur topographie d'origine, ils conservent de fort beaux éléments promis à terme à une restauration exemplaire et subtile. Propriétaire de ce patrimoine local unique, la Communauté de Communes du Gâtinais en Bourgogne, forte des études nécessaires issues des nombreuses fouilles archéologiques, peut désormais s'engager dans la remise en état des dispositions historiques de ce lieu mythique et le reconsidérer, en ce début du xxie siècle, comme une étape touristique et culturelle majeure, à équidistance des châteaux de la Loire et de Fontainebleau.
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Martine de Béhague : Voyage en Asie à bord du SY Nirvana, 1908
Jean-David Jumeau-Lafond
- Le Charmoiset
- Carnet D'Histoire
- 28 Mai 2025
- 9782372890274
Martine de Béhague, comtesse de Béarn (1869-1939) est l'une des figures marquantes du Paris de la Belle Époque et des années 1920. Richissime et passionnée d'art, elle constitue l'une des plus importantes collections de son temps, couvrant tous les domaines, depuis l'archéologie, la bibliophilie et le mobilier du XVIIIe siècle jusqu'à la numismatique et l'art africain. Elle reçoit le monde entier dans son somptueux palais orné de peintures de Dürer, Titien, Vinci, Watteau ou Degas. Dans sa salle de concert de six-cents places, dite « byzantine », la comtesse invite Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré, Sarah Bernhardt et Isadora Duncan. Amie de Paul Valéry, Henry de Régnier, Gabriele d'Annunzio et Aldous Huxley, elle soutient poètes et artistes. Curieuse de toutes les cultures, la comtesse de Béhague sillonne les mers à bord de son yacht le Nirvana. Après l'Égypte et la Méditerranée, elle choisit l'Asie en 1908. C'est au cours d'un véritable tour du monde qu'elle visite la Chine et le Japon. La comtesse tient un journal au fil de l'eau et de la plume, relatant avec sensibilité et humour son aventure, la beauté des lieux et ses rencontres extraordinaires. C'est ce témoignage qui est aujourd'hui restitué.
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Ernesta Stern : Souvenirs d'une amie de Marcel Proust sur l'impératrice Eugénie
Enguerran Le Gueut
- Le Charmoiset
- Carnet D'Histoire
- 26 Novembre 2025
- 9782372890212
Personnalité haute en couleur, Ernesta Stern tenait à Paris un salon encensé par les critiques mondains de la Belle Époque et fréquenté par de nombreux artistes, tel Marcel Proust qui s'en inspirera pour son personnage de Mme Verdurin dans l'écriture de son grand oeuvre À la recherche du temps perdu. À ses heures perdues, elle s'exerçait à l'art de l'écriture sous le nom de plume de Maria Star, devenant ainsi une romancière de contes vénitiens qui connurent un succès d'estime. Veuve du banquier Louis Stern et rentière, la propriétaire de l'hôtel particulier de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, vint s'installer sur la Côte d'Azur dans les années 1900. Elle commanda la construction au cap Martin, face au rocher de Monaco, d'une villa baptisée Torre-Clementina. Voisine de la maîtresse de maison, l'impératrice Eugénie y était régulièrement invitée. La dernière souveraine trouvait là un lieu de divertissement où elle pouvait s'adonner, entre autres, à son jeu favori des tables tournantes, tel Ulysse descendu au royaume d'Hadès pour interroger ses chers disparus. Mariage de l'extravagance et de l'incognito, rien n'aurait laissé présager d'une si chaleureuse entente entre ces deux femmes aux tempéraments radicalement opposés. Ses rencontres avec Eugénie enchantaient Ernesta, qui entreprit alors de retranscrire le souvenir de ces moments privilégiés.
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Lucien Daudet : Un amour de Proust
Christophe Grandemange
- Le Charmoiset
- Livre D'Histoire
- 26 Novembre 2025
- 9782372890281
« Mais oui, chérie, moi aussi j'ai du talent, je le sais, mais ça ne se sait pas beaucoup. Je crois que cela se saura plus tard. » Ainsi s'exprimait Lucien Daudet auprès de sa grande amie, Marie-Thérèse de Croisset, au soir de sa vie. Une vie enfin dévoilée au gré de nombreuses et très riches correspondances, découvertes ou redécouvertes par l'auteur de cette première biographie consacrée à ce fils méconnu du grand écrivain. Né à Paris en 1878, le cadet des enfants d'Alphonse Daudet reste aujourd'hui une personnalité méconnue, étouffée par l'oeuvre paternelle et l'aura de son frère aîné, Léon Daudet, dont il est diamétralement opposé. Intime de Marcel Proust, de Reynaldo Hahn et de l'impératrice Eugénie, à qui il consacrera de nombreuses études biographiques, Lucien Daudet est doté d'une grande sensibilité. Il a étudié la peinture et publié de nombreuses nouvelles, ainsi que quelques romans. Il sera toute sa vie très proche de sa mère, qu'il ne quittera jamais. La mort de Mme Daudet, survenue en 1940, plongera Lucien Daudet dans un immense désespoir, dont il ne se relèvera jamais. Pour tenter d'égayer ses vieux jours, il épousera en 1943 Marie-Thérèse Benoit, soeur de l'académicien Pierre Benoit. Cette union, tardive et improbable, sera un échec. Lucien Daudet passera les dernières années de sa vie à défendre la mémoire de ses parents. Il mourra à Paris en 1946, seul et oublié de tous.