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JC Lattès
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Qui aurait pu prédire le destin d'Anne, mère au foyer passionnée de couture qui propose ses créations en ligne, le jour où une star planétaire apparaît portant une de ses combi-shorts ? Certainement pas Blanche, patronne du magazine féminin Attitude, revenue de tout et de tous, pressurisée par ses actionnaires chinois, et déterminée à dissimuler ses fêlures. Peut-être davantage Myrtille, jeune styliste bourrée de talent et convaincue que les réseaux sociaux sont le nouvel Eldorado du secteur.
À travers ces portraits de femmes, de Viroflay à New York, des couloirs de l'école à ceux du Ritz, ce sont les affres et les joies de la mode, de l'influence et de la vie tout court que dépeint comme personne Adèle Bréau. Grâce à ce cadre qu'elle connaît par coeur, elle explore une nouvelle fois les thèmes qui lui sont chers, l'amour, la sororité, le choc des générations et la difficile conciliation de toutes nos envies. -
Paris, 1967. À l'aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices.
En quelques semaines, c'est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de coeur ». Bientôt, à l'heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l'émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa soeur Suzanne, qui découvrent qu'elles aussi pourraient maîtriser leur destin.
Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d'une société libérée par Mai 68 et les tourments qu'on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d'un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l'auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
Finaliste Prix Maison de la Presse 2023 « On ne pouvait pas évidemment, chez RTL, passer à côté du livre d'Adèle Bréau, qui signe, j'insiste, bien plus qu'une biographie, un portrait de sa grand-mère Menie Grégoire, c'est un roman au sens plein du terme avec une belle galerie de personnages et des passerelles narratives entre les années Menie et aujourd'hui. » Bernant Lehut, RTL « A travers quatre héroïnes inspirantes d'hier et d'aujourd'hui, l'auteure, petite-fille de Menie Grégoire, continue d'explorer les liens de sororité dans ce très beau roman sur les combats de femmes. Passionnant de bout en bout. » Version Femina « Épatant. » Le Parisien « Le portrait d'une journaliste et d'une époque libératrices. » Point de Vue « Un roman touchant et d'actualité. » ELLE « Un roman passionnant. » Gala « Une fiction attachante qui interroge la place des femmes dans la société. » Marie Claire « Vibrant de fougue et de sensibilité. » Paris Match « Un formidable roman à lire et à faire lire ! » Télé Z « Un roman qui fait la part belle à la solidarité intergénérationnelle. » Livres Hebdo « Adèle Bréau éclaire d'un jour nouveau le combat qu'ont dû mener nos mères et nos grands-mères, pour gagner, non sans douleur parfois, leur liberté, c'est extrêmement éloquent. » France 3 « Un récit plein d'amour et d'admiration » L'Obs -
Paris, 1941. La France est occupée. Joseph et Maurice, deux frères juifs âgés de dix et douze ans, partent seuls sur les routes pour tenter de gagner la zone libre.
Ce récit autobiographique, publié en 1973, est un des plus grands succès des dernières décennies et une oeuvre cutle qui a marqué des générations de lecteurs à travers le monde.
Pour le cinquantième anniversaire de sa publication, cette édition spéciale, préfacée par Delphine Horvilleur, comporte des documents rares et inédits, des photographies issues des archives familiales et des illustrations de Lucien-Philippe Moretti.
« Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne. » Joseph Kessel -
Et si vous pouviez revivre vos souvenirs les plus précieux à travers leurs parfums ? Cette immersion dans le passé, c'est ce que propose l'entreprise Fragrancia à une poignée d'élus grâce à la SVM, une substance psychotrope. Mais tandis que des filières illégales se multiplient, Fragrancia est contrainte de rendre son activité secrète.
Officiellement, Hélias, 24 ans, est aromathérapeute. En réalité, il se forme à devenir un olfate de Fragrancia, ces savants capables de traduire un souvenir en formule chimique. Qui aurait cru que l'hypersensibilité dont il souffre lui permettrait de développer un odorat hors du commun ? Mais quand il croise la route de Nora, bras droit de la fondatrice, prête à tout pour défendre les intérêts de Fragrancia comme les siens, Hélias se retrouve mêlé à une enquête policière et découvre bientôt que le crime aussi a une odeur... -
Une femme emménage avec sa famille et des amis dans la maison de son enfance au coeur de la forêt. Resurgissent les souvenirs d'une histoire familiale tissée d'abandon, des deux côtés de l'océan, mais aussi hameçonnée à la joie par une mère associant la sirène d'une ambulance à une femme qui accouche, un père qui trouve des trèfles à quatre feuilles sans les chercher, des enfants qui lui ont appris à marcher.
Quand l'hiver perce les murs, la tapisserie s'épluche et les souris font leur nid dans le piano. Alors on se penche sur l'extérieur, comme pour la première fois. Dehors, une nouvelle langue se déploie. Celle des lucioles, des pins blancs et du mélilot. Dehors, une cueilleuse d'asclépiades sauve la vie de soldats, un super-héros dompte les peurs à bord de son tracteur, un peintre japonais trace ses tableaux avec la sueur des amants. Dehors, tout redevient possible.
Femme forêt est un livre indispensable, un appel d'air et d'amour, une ode à la nature et à la filiation. Après le triomphe de La femme qui fuit, ce roman explore la femme qui reste, enracinée, vivante. -
Mathilde, Violette et Louise sont soeurs. Depuis l'enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.
Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l'ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.
Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l'année précédente.
Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.
Avec délicatesse et humour, Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes.
« Le roman 'feel-good' de l'été, à lire dans son transat ! » Le Parisien « Un roman feel-good bourré d'humour et d'émotion. » Gala « Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes. » France dimanche « Une saga émouvante et renversante de vérité. » Télé 7 jours « Une auteure qu'on adore. » Cosmopolitain « Adèle Bréau décrit mieux que personne les errements de sa génération. » Cosmo « Un tableau familial léger et lumineux. » Biba -
Le 22 août 1962, au carrefour du Petit-Clamart, la DS noire du Général de Gaulle est prise dans une embuscade.
L'Histoire bascule parfois pour quelques centimètres ou quelques secondes.
Et si, ce jour-là, les balles avaient atteint leur cible ?
Et si la jeune Ve République avait dû, en quelques jours, traquer les assassins, éviter un coup d'État, élire un nouveau Président ? Un thriller passionnant, une uchronie politique et sociale, une plongée dans la France des années 60 aux résonances contemporaines fascinantes. -
Avant de mourir, le père d'Indira lui a confié sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars... Une vocation secrète d'astronaute ? Pas du tout, juste le nom de son PMU favori au sommet des Pyrénées ! Indira prend alors une décision qu'elle regrette aussitôt : organiser un road trip en autocar avec les amis de son père. Direction Superbagnères, Haute-Garonne.
De pannes en esclandres, avec force champagne en thermos, le voyage prend des allures d'odyssée tandis qu'Indira apprend à connaître ses compagnons de galère. Et à travers eux, ce père qu'elle avait renoncé à aimer...
Humour ravageur, poésie folle, sensibilité à fleur de peau, un premier roman solaire. -
Quand son père disparaît, Moïse a 15 ans. Ce drame marque pour lui la fin d'une enfance, d'un Éden. Des années plus tard, il découvrira que son père était parti au Cameroun, qu'il y avait été emprisonné, tenu au secret, que pourtant tout le monde savait mais n'avait rien dit. Père et fils se retrouvent mais ne pourront jamais rattraper ces années perdues.
À 40 ans, Moïse s'envole pour Yaoundé. Pourquoi ce voyage est-il différent des autres ? Quels mots, quelle histoire, quelle vérité espère-t-il ?
Un roman qui joue avec le temps, qui entremêle les souvenirs et les creux d'une mémoire, qui interroge ce qui est perdu, ce que l'on cherche. -
Un club de vacances sur la côte basque.
Quatre solitudes qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Une histoire d'amitié et de rédemption.
Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d'appréhension...
Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l'appel de l'option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu'inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous !
Mais qu'a-t-on à partager avec des êtres si différents ? Entre tournois de tir à l'arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces vacanciers contraints de cohabiter parviendront-ils à rompre la glace malgré les secrets qu'ils ont emportés dans leurs bagages ? Peut-on réparer ce qui a été brisé ? Faut-il se lever à l'aube pour avoir un transat à la piscine ? Autant de questions à la fois profondes et légères qui portent ce roman solaire, plein d'humour, d'émotion et d'humanité.
« Adèle Bréau maîtrise l'art de ces récits choraux, où les personnages se croisent, se recroisent avant de finir par se voir et, mieux, s'écouter. » ELLE « On retrouve tout le talent d'Adèle Bréau qui décortique avec finesse, humour et panache des histoires de famille, de couple, d'amour avec un grand A. [...] Haute Saison est un indispensable à rajouter dans nos valises. » Gala « Un récit choral acidulé. » Voici « Une lecture idéale pour l'été. » Biba -
Louis est père au foyer et heureux de l'être. Il a choisi de s'occuper des enfants pour aider son épouse, Axelle, à se réaliser professionnellement. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne chôme pas entre les jumeaux qui ne tiennent pas en place, leur petite soeur qui comprend tout avant tout le monde, la maison à tenir et ses traductions de romans. Pourtant il ne regrette rien.
Le ciel lui tombe sur la tête quand, brutalement, Axelle décide de demander le divorce ! Et qu'il parte au plus vite. Comment ont-ils pu s'éloigner à ce point ? Comment peut-elle imaginer qu'il renonce à la garde des enfants et à la maison ? Aurait-il autant à se battre, s'il était une femme ?
Plein d'esprit, d'humour et de tendresse, ce roman de la famille moderne s'attaque aux tabous de l'égalité homme-femme quand les rôles traditionnels sont inversés.
« Avec beaucoup d'humour, d'énergie et de tendresse, ce roman montre une autre facette de la relation parentale. Il renverse les clichés et se révèle finalement très réjouissant ! » Maxi « Ce court roman, qui opère une radiographie efficace des sentiments, explore aussi l'avidité de celles et ceux qui oublient la valeur de ce qu'ils ont, veulent toujours plus, toujours mieux, ce mieux qui est souvent l'ennemi du bien. » Le Figaro « La romancière a le don de saisir les sujets de société autour du couple et de la famille. [...] Valérie Gans a réussi un livre touchant et percutant qui offre une analyse pertinente sur une situation familiale inhabituelle. » Femina « La guerre est déclarée et ce ne sera pas joli. Les préjugés ont la vie dure. On se morigène et on se range aux côtés de Louis. » Avantages -
« Avoir un garçon m'aurait soulagée, ou rassurée. Aussi, quand l'échographie avait révélé qu'il s'agissait d'une fille j'avais ressenti une impression paradoxale de joie et de panique. J'avais grandi dans un décor ancestral, qui vénérait les mâles et soumettait les femmes. Je n'avais pas les codes pour éduquer une fille et faire d'elle ce que j'essayais d'être : une femme libre. J'allais devoir apprendre. Quelques années plus tard, alors que je suis en train de rouler sur une autoroute américaine avec à mes côtés une adolescente de 14 ans bougonne, je m'interroge. À quel moment ai-je raté la marche ? » Andréa, chef d'entreprise à succès et mère solo au bord de la crise de nerfs, élève seule sa fille Gala. Lorsque son adoles cente lui échappe, jusqu'à se retrouver éjectée du système scolaire, elle décide de tout faire pour l'emmener jusqu'au baccalauréat, même s'il faut pour cela entreprendre une thérapie familiale, sacrifier sa vie amoureuse ou sa carrière. Une comédie tendre et jubilatoire sur les relations mère-fille
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Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa soeur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s'installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.
S'il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c'est vêtu de ce blouson qu'il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l'unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d'une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l'héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l'enfance s'éloigne.
Caroline restitue le portrait d'une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l'on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l'Info, le bruit des craies et c'est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu'on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l'odeur d'amande.
Récit d'un temps révolu autant que de l'adolescence, L'Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l'enfance et l'âge adulte, une période bouleversante et intemporelle. -
Felix, 94 ans, a décidé d'écrire ses mémoires avec l'aide de sa petite-fille Mona. Chaque matin avant d'aller travailler, elle partage un café avec lui et tape à l'ordinateur la jeunesse de ses grands-parents à Tunis. Quand elle n'est pas là, Felix enregistre sa voix sur un dictaphone. Chez lui et sa femme Étoile, toute la famille défile : une fille chirurgienne obsédée par la jeunesse, un beau-fils adepte des casinos, un fils qui collectionne les jeunes amantes, une petite-fille de 20 ans qui aime librement, un ex-gendre et même un beau voisin italien.
Felix et Étoile ont quitté la Tunisie en 1962. Tout le monde croit connaître leurs vies et leur amour et pourtant un secret les lie. Un soir de Noël, en quête d'une bouteille de Cointreau, Mona et ses oncles découvrent une peinture d'Étoile qui les bouleverse et les met sur la piste de ce secret. Mona n'a plus qu'un seul objectif : découvrir la vérité.
Stéphanie Elbaz signe un premier roman où l'on oscille du rire aux larmes, où chaque personnage, haut en couleurs et si touchant, poursuit une quête de liberté, d'amour, de pardon. -
Claire Castaigne ne ressemble guère à l'image qu'on se fait d'une notaire : elle a trente-deux ans, ses parents ont une ferme en Bourgogne à la lisière de la foret et c'est là qu'elle a grandi, sans hériter d'aucune charge. Elle roule à moto dans Paris, elle porte des tatouages, vit seule, lit Marguerite Duras pendant ses pauses déjeuners et répond parfois à une invitation pour une nuit sans lendemain avec un homme rencontré sur un site de rencontre. Mais dans son travail à l'office notarial rien ne transparait de cette vie solitaire, secrète et différente : elle regarde ce monde sans ironie, elle se consacre à la vie de ses clients, elle est touchée par tous les drames intimes. Car dans un office notarial, les vies se nouent, se croisent et se déchirent. Chacun y passe un jour pour acter, signer, formaliser des engagements : l'achat d'un appartement, un mariage, un pacs, un divorce, faire face à un décès et à la succession. Claire est le témoin de ces actes et le lien entre des parties opposées. Elle s'engage, apaise, essaye de dénouer les noeuds. On découvre tout ce qu'elle fait et ressent et tout ce qu'elle doit faire pour survivre dans cette société hiérarchisée, hétéroclite, avec ses codes et ces rivalités.
Une plongée passionnante du côté de ceux qui sont les témoins des grands moments de nos vies, qui assistent à nos joies, à nos douleurs, à nos rancunes. L'argent et les sentiments se mêlent. C'est violent, cruel, tragique, poétique et comique. -
Elle aime Françoise Sagan, les éclairs au chocolat, écouter Radio Bonheur et fleurir les tombes.
Il aime la musique chaâbi, les étoiles, les cabanes perchées et un vieux rhinocéros solitaire.
Marguerite a toujours vécu dans l'ombre de son mari. Marcel a perdu celle qui était tout pour lui. Leurs routes se croisent, leurs coeurs se réveillent. Oseront-ils l'insouciance, le désir et la joie ?
Après le succès de L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, traduit dans de nombreux pays, Karine Lambert signe un roman lumineux sur la fragilité et l'ivresse d'une histoire d'amour à l'heure où l'on ne s'y attend plus.
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Quatre amies dans le Paris branché et bobo du 9e.
Mathilde est cadre dans une grosse firme pleine de mâles qui l'attendent au tournant. Mère de deux petits garçons, elle jongle avec les emplois du temps dans une culpabilité constante.
Son amie Alice seconde un restaurant en vue de la capitale et peine à se remettre de sa séparation, malgré le soutien de son ado. Lucie, leur richissime comparse, à la tête d'une famille nombreuse, est obsédée par la bonne tenue de son bonheur conjugal. Quant à Eva, la quatrième, elle rêve de devenir mère elle aussi.
De leurs cahiers de texte de collégiennes à leurs plannings surbookés, ces working mums sont entrées sans s'en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d'alliances. Elles n'ont plus le temps de rêver. Crèche, école, courses, babysitters, vie sexuelle, carrière, enfants malades, corps qui fout le camp, premières rides et petits flirts, elles tentent simplement de maîtriser le tourbillon insensé qui les emporte depuis qu'elles ont dit oui.
Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l'aube de la quarantaine rient, explosent, galèrent, textotent, aiment et espèrent, car au fond les mères de famille auront toujours quinze ans. Leur vie ne fait que commencer. -
Mathilde, Alice, Lucie et Éva nous ont ouvert la porte de La Cour des grandes. De leurs joies et peines à leurs pensées les plus intimes, nous avons tout appris de ces héroïnes du quotidien. Pendant une année entière, elles nous ont embarqués dans le tourbillon de leurs journées à cent à l'heure. Mais qu'en est-il des hommes qui ont lié leur destin au leur ?
De Fred, le chef bourru secrètement amoureux d'Eva ; de Max, égaré dans la paternité autant que dans son couple et sa vie tout court ; de Christophe, en apparence si lisse et sûr de ses choix ; de Vincent, aux absences mystérieuses, d'Adrien, emporté par le démon de midi, et de Jacques, cet inconnu d'une nuit, que savons-nous finalement, si ce n'est ce qu'en perçoivent leurs compagnes ?
D'ailleurs, que savent-ils de leur femme ? Comment vivent-ils leur paternité, leur place dans le couple ? Que ressentent-ils, ces hommes si peu enclins à la confidence, qui peinent à trouver leur place dans une société en pleine mutation ?
Adèle Bréau a choisi d'en faire les héros de ce nouveau roman. Tiraillés entre leur ambition et la quête d'un bonheur personnel, comment gagneront-ils ces Jeux de garçons où les plus forts ne sont plus les mêmes qu'autrefois ?
Car les règles ont changé... -
Fin Août 1944, une colonne disparate d'Allemands démobilisés fait étape dans une ferme de Wallonie et réquisitionne chevaux et chariots pour rentrer chez eux. Indigné, Mutien, un des enfants du lieu, entraîne son frère sur les traces du convoi dans le but de reprendre Gaillard de Graux, un brabançon prestigieux, orgueil de son père, lui-même victime des nazis. Entre inconscience et témérité, les deux garçons pénètrent au coeur d'un pays ruiné matériellement et moralement. Ils connaissent six semaines de dangers terribles et d'inoubliables moments de fraternité. Sur le pied de guerre, ils donnent du fil à retordre au détachement ainsi qu'à un vieil officier de la Wehrmacht qui les a pris en sympathie et s'évertue à les protéger.
Récit où le quotidien tisse insidieusement des liens d'amitié et d'entraide entre clans ennemis, le roman est aussi un conte qui fait un sort à des rancunes généralistes et tenaces. Il pose la simple question de l'erreur et de son pardon et, au-delà, se penche sur ces écueils de l'existence qui, à l'instar de Gaillard de Graux, nous amènent à emprunter d'autres chemins que les voies tracées. -
La fille d'elle-même
Gabrielle Boulianne-Tremblay
- JC Lattès
- Romans Contemporains
- 11 Octobre 2023
- 9782709671392
Dans un village québécois, à la lisière d'une forêt de conifères, une petite fille se sent différente ; tout le monde croit qu'elle est un garçon. Souliers toujours trop petits, coupe champignon loin de la chevelure dont elle rêve, elle se fait traiter de fille manquée, fume des cigarettes pour ne plus grandir et traîne pendant toute son adolescence un garçon mort dans son portefeuille. Jusqu'à ce qu'un jour, elle décide de quitter Saint-Siméon et de devenir elle-même.
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PRIX DES MAISONS DE LA PRESSE 1982 "Une puissance d'évocation et une richesse de contenu remarquables...
Irène Frain s'est tellement imprégnée des pays, de l'art, des coutumes, des superstitions de l'Inde, qu'elle nous introduit superbement au coeur de ce monde autre dont elle a subi les prestiges." Jacqueline Piatier, Le Monde.
Il y avait pour nom René Madec. Il voulait la richesse car il était pauvre, l'ambition le poussait car il était gueux. Ce petit mousse, originaire de Quimper, eut, au XVIIIe siècle, un destin inouï, tel qu'aucun flibustier, aucun condottiere n'osa en rêver de semblable.
Adolescent, il débarque en haillons sur les quais de Pondichéry et devient, en moins de vingt ans, un seigneur du pays. Un nabab.
Voici l'histoire de ses amours et de la passion qui l'unit à la princesse de Godh dans les palais et les caravansérails. Voici des armées levées, des campagnes razziées, des éléphants royaux, des cipayes et des canons. Mais aussi voici l'Inde tant convoitée, les épices, les perles et les bazars, les rajahs raffinés, les harems et les rites amoureux, le narguilé, le bétel et les dieux par milliers.
Chaque page, chaque scène de cet extraordinaire roman éclaire brillamment ce morceau de notre histoire, l'épopée de l'Inde française menée à un train d'enfer par celui que les chansons bretonnes appellent encore "l'homme de loin". -
Comment le renouvellement d?un passeport permet d?avoir un point de vue totalement différent et finalement drôle de la vraie vie à Téhéran aujourd?hui. Voilà ce que nous offre le récit de Nahal Tajadod à partir d?une histoire authentique qui lui est arrivée en avril 2005. Pour obtenir le précieux document toute la folie, la générosité, l?humour d?un peuple pourtant sous une lourde emprise politique, apparaît dans une galerie de portraits plus surréalistes les uns que les autres. Deux photographes spécialistes de portraits islamiques lui présentent un médecin légiste qui troque des organes? Des femmes en noir attendent assises dans la rue l?ouverture des administrations? une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï? une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable? un chauffeur qui s?indigne que l?on refuse « la bombe » à l?Iran alors que les Indiens et les Pakistanais - qui pourtant ont la peau plus foncée - la possèden? un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d?offrandes religieuses... un autocuiseur qui mérite une bénédiction?Une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des souks orientaux où le rituel du târof ? qui consiste à d?abord refuser tout paiement - est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, ou Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre.Voilà l?Iran que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l?immense tendresse d?une femme qui aime passionnément son pays et qui refuse l?image qu?on offre de lui.
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Au début de l'année 1929, un jeune couple rachète un magasin de jouets en faillite dans le quartier de Pigalle. Gustave et Valentine pensent qu'à vendre le bonheur, on ne peut que le trouver soi-même. Ils repeignent la boutique couleur mimosa : le magasin jaune naît. C'est un soleil. Les parents et les enfants tournent autour ; les jouets s'animent ; la vitrine s'illumine. Les odeurs et les bruits de la rue meurent à sa porte.
Mais au-dehors, le monde change. La crise financière puis politique obscurcit tout. Arrivent la guerre, l'Occupation allemande.
Le Magasin jaune sera-t-il préservé de la violence et de l'horreur ? Ou n'est-il qu'une prison d'illusions et de mensonges ? Gustave s'y enferme et y garde ses secrets. Valentine veut s'en échapper. Les enfants, seuls, continuent de jouer le jeu, avec à leur tête la princesse du Magasin jaune. Ils recréent le monde, l'imitent parfois, mais toujours préfèrent l'innocence du rêve à la violence du cauchemar.
De 1929 à 1942, de l'Art déco aux chars d'assaut, de Cole Porter à la musique militaire, Le Magasin jaune retrace l'histoire d'un lieu où joies et désespoirs se succèdent, où la résignation fait place à la résistance, tandis que le regard énigmatique et froid d'Arlequin nous met en garde : le bonheur est fragile comme une poupée de porcelaine.
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Elsa n'a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu'un accident de montagne l'a plongée dans le coma.
Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.
Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d'Elsa et s'installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu'un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse.
Ce qu'il ignore, c'est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?