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JC Lattès
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Claire Castaigne ne ressemble guère à l'image qu'on se fait d'une notaire : elle a trente-deux ans, ses parents ont une ferme en Bourgogne à la lisière de la foret et c'est là qu'elle a grandi, sans hériter d'aucune charge. Elle roule à moto dans Paris, elle porte des tatouages, vit seule, lit Marguerite Duras pendant ses pauses déjeuners et répond parfois à une invitation pour une nuit sans lendemain avec un homme rencontré sur un site de rencontre. Mais dans son travail à l'office notarial rien ne transparait de cette vie solitaire, secrète et différente : elle regarde ce monde sans ironie, elle se consacre à la vie de ses clients, elle est touchée par tous les drames intimes. Car dans un office notarial, les vies se nouent, se croisent et se déchirent. Chacun y passe un jour pour acter, signer, formaliser des engagements : l'achat d'un appartement, un mariage, un pacs, un divorce, faire face à un décès et à la succession. Claire est le témoin de ces actes et le lien entre des parties opposées. Elle s'engage, apaise, essaye de dénouer les noeuds. On découvre tout ce qu'elle fait et ressent et tout ce qu'elle doit faire pour survivre dans cette société hiérarchisée, hétéroclite, avec ses codes et ces rivalités.
Une plongée passionnante du côté de ceux qui sont les témoins des grands moments de nos vies, qui assistent à nos joies, à nos douleurs, à nos rancunes. L'argent et les sentiments se mêlent. C'est violent, cruel, tragique, poétique et comique. -
Un beau livre, émouvant et fort...
Alphonse Boudard Ce livre qui est celui de la peur, de l'angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'espoir et d'amour.
Bernard Clavel Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne.
Joseph Kessel Un humour à la Chaplin, des souvenirs déchirants et cocasses. Il faut lire, en ce moment surtout, Un sac de billes.
François Nourissier -
Istanbul, Budapest, Vienne, Paris, les années 1900. Tel est le cadre d'ANNA ET SON ORCHESTRE, l'histoire d'une famille russe et d'Anna, la mère de Joseph Joffo, qui, pour fuir les pogroms, a formé un orchestre qui va de capitale en capitale.
ANNA ET SON ORCHESTRE a été choisi par les auditeurs de RTL pour le «1er Prix RTL grand Public». Ce jury représentatif et populaire ne s'y est pas trompé : UN SAC DE BILLES et ANNA ET SON ORCHESTRE sont de ces rares romans de qualité qu'on peut lire et faire lire par tous. -
Le Champ dolent, un bout de terre en Bretagne, propriété depuis toujours de la famille Le Reculou. Fichée en son coeur, une pierre levée, un menhir, dépositaire des bonheurs et des malheurs de cette lignée de paysans.C'est à cet endroit, en ce début des années 70, le soir du mariage de sa fille Anne, que Jean-Baptiste Le Reculou vient se souvenir. Défile alors la chronique mouvementée du siècle qui a vu s'opérer la plus formidable des révolutions, depuis l'apparition du tracteur à la désertification des campagnes.En l'espace de trois générations, qu'y a-t-il de commun entre Anne, avec ses rêves d'uniforme, et sa sombre grand-mère Mélanie qui a tout sacrifié à la terre ? Ce soir-là, Jean-Baptiste s'émeut. Il se désole et ne comprend plus.Avec cette superbe fresque, Hervé Baslé rend un magnifique hommage aux gens de la terre ; ceux qui naissaient, grandissaient et mouraient à leur tour au même endroit et dont rien ne semblait pouvoir contrarier le paisible destin.C'était méconnaître leur vie et les tourments de leur âme. Hervé Baslé, merveilleux conteur, déjà auteur et réalisateur de nombreux succès (Le Fils du cordonnier, Entre terre et mer, etc.), signe ici un grand roman et une inoubliable série télévisée en quatre épisodes sur France 2.
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Fratelli
Joe g. Pinelli, Jean-Bernard Pouy
- JC Lattès
- Romans Contemporains
- 3 Novembre 2010
- 9782709635660
New York, 1946. Les rescapés de la vieille Europe affluent aux portes du Nouveau Monde avec leurs rêves de fortune et de paix. Mais Emilio ne fait pas partie de ceux-là. Il cherche simplement son frère.
Les rues de Little Italy défilent, les hommes se croisent. D'anciennes images écrasées de lumière surgissent. Des histoires de famille, d'amour et de vengeance.
Le roman de J.B. Pouy, illustré par Joe G. Pinelli, nous plonge dans la tragédie de ces deux frères, des plages de Sicile aux gratte-ciels de New York, cette nouvelle Babylone, enfer ou paradis, c'est selon. -
Il arrive que, dans les familles, les histoires se répètent. De générations en générations, les secrets, les non-dits, provoquent les mêmes mensonges et les mêmes fuites. La famille de Lorraine, comme bien des familles, est faite de ces secrets et de ces répétitions.
Lorraine est une jeune divorcée : elle élève seule ses deux enfants, vit à Paris, travaille chez une fleuriste qui n'est autre que sa meilleure amie, s'occupe de sa famille et pense très peu à elle. Lorsqu'elle rencontre Cyrille, un ami d'enfance, qui a gagné en charme et en maturité, elle croit trouver l'amour qui manquait à vie. Mais cette histoire n'est pas celle qu'elle attendait et cet homme qu'elle croyait si bien connaître, lui échappe.
Pour mieux savoir la femme et la mère qu'elle veut être, et l'histoire d'amour qu'elle veut vivre, Lorraine doit mettre à nu ses sentiments, ses espérances et les secrets des femmes de sa famille : sa soeur, sa mère, sa grand-mère, chacune a fait un choix qui a bouleversé sa vie.
Un grand roman sur ce que vivent les femmes aujourd'hui.
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Mathilde, Alice, Lucie et Éva nous ont ouvert la porte de La Cour des grandes. De leurs joies et peines à leurs pensées les plus intimes, nous avons tout appris de ces héroïnes du quotidien. Pendant une année entière, elles nous ont embarqués dans le tourbillon de leurs journées à cent à l'heure. Mais qu'en est-il des hommes qui ont lié leur destin au leur ?
De Fred, le chef bourru secrètement amoureux d'Eva ; de Max, égaré dans la paternité autant que dans son couple et sa vie tout court ; de Christophe, en apparence si lisse et sûr de ses choix ; de Vincent, aux absences mystérieuses, d'Adrien, emporté par le démon de midi, et de Jacques, cet inconnu d'une nuit, que savons-nous finalement, si ce n'est ce qu'en perçoivent leurs compagnes ?
D'ailleurs, que savent-ils de leur femme ? Comment vivent-ils leur paternité, leur place dans le couple ? Que ressentent-ils, ces hommes si peu enclins à la confidence, qui peinent à trouver leur place dans une société en pleine mutation ?
Adèle Bréau a choisi d'en faire les héros de ce nouveau roman. Tiraillés entre leur ambition et la quête d'un bonheur personnel, comment gagneront-ils ces Jeux de garçons où les plus forts ne sont plus les mêmes qu'autrefois ?
Car les règles ont changé... -
Elsa n'a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu'un accident de montagne l'a plongée dans le coma.
Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.
Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d'Elsa et s'installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu'un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse.
Ce qu'il ignore, c'est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?
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Dans une France qui change, la cellule familiale traditionnelle éclate aussi pour le pire et le meilleur.
Dans ce roman, Valérie Gans pousse les curseurs du politiquement correct pour imaginer le monde de demain, en abordant les nouvelles filiations avec intelligence et émotion.
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Claire a vingt-neuf ans, styliste free-lance, célibataire endurcie, tout change lorsqu'elle rencontre Mark, un beau gosse charmeur qui lutte pour se faire un prénom face à une mère aussi célèbre que castratrice. Elle qui ne voulait pas d'un homme chez elle le voit s'installer au bout de quelques semaines, et, pourtant farouchement opposée au mariage, au bout de quelques mois, la voilà mariée. Plus encore, elle lâche tout - sa vie, ses amies, sa famille, son chat qu'elle adore et son métier - pour suivre Mark en Arabie saoudite, où il est missionné par l'Institut Pasteur pour ouvrir un laboratoire.
Arrivée à Riyad, elle est à la fois séduite par l'Orient et déroutée par toutes les contraintes imposées aux femmes. Elle doit sortir entièrement voilée, ne peut pas conduire, ni se déplacer à vélo, ni s'arrêter au Starbucks pour prendre un café... l'endroit est interdit aux femmes. Commence alors pour Claire une longue descente aux enfers. Forcée de se soumettre à ces nouvelles règles, elle va peu à peu perdre sa combativité et son identité.
De son côté, frustré par un métier qui ne tient pas ses promesses et qui le met une fois encore face à ses échecs, Mark devient de plus en plus méprisant et violent. Ce n'est qu'après avoir frôlé la mort que Claire prendra la fuite grâce à la complicité d'une amie saoudienne aussi croyante que résignée. Une histoire d'amour, de soumission, de résilience, de sublimation et d'amitié, dans un monde qui n'aime pas assez les femmes et s'évertue à les dévaloriser.
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Une femme emménage avec sa famille et des amis dans la maison de son enfance au coeur de la forêt. Resurgissent les souvenirs d'une histoire familiale tissée d'abandon, des deux côtés de l'océan, mais aussi hameçonnée à la joie par une mère associant la sirène d'une ambulance à une femme qui accouche, un père qui trouve des trèfles à quatre feuilles sans les chercher, des enfants qui lui ont appris à marcher.
Quand l'hiver perce les murs, la tapisserie s'épluche et les souris font leur nid dans le piano. Alors on se penche sur l'extérieur, comme pour la première fois. Dehors, une nouvelle langue se déploie. Celle des lucioles, des pins blancs et du mélilot. Dehors, une cueilleuse d'asclépiades sauve la vie de soldats, un super-héros dompte les peurs à bord de son tracteur, un peintre japonais trace ses tableaux avec la sueur des amants. Dehors, tout redevient possible.
Femme forêt est un livre indispensable, un appel d'air et d'amour, une ode à la nature et à la filiation. Après le triomphe de La femme qui fuit, ce roman explore la femme qui reste, enracinée, vivante. -
« Avoir un garçon m'aurait soulagée, ou rassurée. Aussi, quand l'échographie avait révélé qu'il s'agissait d'une fille j'avais ressenti une impression paradoxale de joie et de panique. J'avais grandi dans un décor ancestral, qui vénérait les mâles et soumettait les femmes. Je n'avais pas les codes pour éduquer une fille et faire d'elle ce que j'essayais d'être : une femme libre. J'allais devoir apprendre. Quelques années plus tard, alors que je suis en train de rouler sur une autoroute américaine avec à mes côtés une adolescente de 14 ans bougonne, je m'interroge. À quel moment ai-je raté la marche ? » Andréa, chef d'entreprise à succès et mère solo au bord de la crise de nerfs, élève seule sa fille Gala. Lorsque son adoles cente lui échappe, jusqu'à se retrouver éjectée du système scolaire, elle décide de tout faire pour l'emmener jusqu'au baccalauréat, même s'il faut pour cela entreprendre une thérapie familiale, sacrifier sa vie amoureuse ou sa carrière. Une comédie tendre et jubilatoire sur les relations mère-fille
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Une famille bien comme il faut
Marie-Claude Gay
- JC Lattès
- Romans Contemporains
- 20 Septembre 2006
- 9782709628594
Dans un château bordelais, entouré d'un important vignoble AOC, la vie, pour la famille Tillet de Valleyrac, s'écoule au gré des saisons, sereine en apparence. Le vieux maître du domaine, l'autoritaire Elie, et sa pâle épouse, Blandine, vivent dans l'un des appartements. Au rez-de-chaussée, le fils aîné Edmond, bridé par le père, est responsable de la propriété. Célibataire, il occulte son homosexualité jusqu'à l'apparition du séduisant Valère. Le fils cadet, Edouard, vit dans l'autre aile du château avec la pétillante Alix, son épouse, journaliste à ses heures et qui mène en parallèle une vie amoureuse agitée. Il dirige une usine de confection à Mérignac, mise à mal par la forte concurrence chinoise. Le couple a trois enfants : Dorothée, étudiante en médecine, adepte du Gothic, Eudes, en première année de BTS Commerce International, dont le rêve est de partir en Amazonie. La jeune Bérénice, se complait, elle, dans la lecture des Mille et une nuit et admire son père, féru d'astronomie. Anouck, mère d'Alix, vit à Saint-Jean-de-Luz. Versée dans le spiritisme et les plantes médicinales, elle accueille sa fille, dont le couple ne tient plus qu'à un fil car Edouard, anéanti, vient de découvrir la trahison de sa femme. Il s'arrête à Soulac, ancienne villégiature des Valleyrac, avant de prendre une décision. Comme toute famille qui se respecte, les secrets abondent. Alix en détient un, explosif.Une famille bien comme il faut est un roman fort, qui peint sans concessions le milieu bourgeois provincial, toujours régi par des règles immuables et des tabous érigés au nom du sacro-saint qu'en- dira-t-on. ARTICLES DE PRESSEUne oeuvre forte où Marie-Claude Gay plonge sa plume dans la bourgeoisie bordelaise. (La Montagne)
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Comme une renaissance, Merel s'installe dans une maison proche de la mer qu'elle s'attelle à rénover. Ses journées sont rythmées par les travaux, la réhabilitation de son jardin et l'écriture. Chaque soir, malgré sa fatigue, Merel écrit à Stan, son grand amour perdu. Au fil de ses lettres, elle lui confie son enfance marquée par le traumatisme et retrace leur relation, depuis leur rencontre en thèse de botanique jusqu'à ce que ses démons la rattrapent. Lorsque dans cette routine solitaire, le passé fait irruption sous les traits d'une jeune voisine, Merel craint de basculer à nouveau.
Dans ce roman, les fils d'une histoire tourmentée se croisent et se démêlent, les âmes se réparent et la nature empoisonne les coeurs autant qu'elle les apaise. -
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa soeur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s'installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.
S'il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c'est vêtu de ce blouson qu'il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l'unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d'une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l'héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l'enfance s'éloigne.
Caroline restitue le portrait d'une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l'on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l'Info, le bruit des craies et c'est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu'on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l'odeur d'amande.
Récit d'un temps révolu autant que de l'adolescence, L'Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l'enfance et l'âge adulte, une période bouleversante et intemporelle. -
La prochaine fois que j'irai pisser, je serai la meilleure nageuse de tous les temps ou une pauvre fille trop grande et trop blonde, sans le bac et pas mal portée sur les garçons. L'Australienne est derrière la porte, livide dans son survêtement vert, la figure lavée d'un sourire d'enterrement. Ai-je moi aussi cette mine de déterrée ? Évidemment. Il n'y a plus que la course qui peut me tirer de là. Un plongeon, seize longueurs, sept cent quarante mouvements de bras, huit minutes et des poussières pour me ramener à la vie. Huit minutes d'une finale où se joue le destin d'Alizée. Un état de grâce aux yeux du monde. Mais dans l'angoisse de la chambre d'appel, les muscles revivent déjà les entraînements de fer, les boyaux se tordent et les souvenirs affluent, douloureux et dangereux. Vertige de funambule, ce récit suspendu vous entraîne pour la première fois dans la violence cachée du monde olympique. Une vie de femme et de failles, entre amours, désamour, sacerdoce et faux-semblants. Gilles Bornais fut longtemps reporter sportif, nageur de compétition, puis entraîneur. Il est déjà l'auteur de huit romans.
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L'air du temps, la plume incisive et souvent insolente : voilà des romans qui parlent d'amour, de la société, avec un ton résolument original et toujours plein d'humour et de finesse. Monica Sabolo, Jungle ; Bernard Tirtiaux, Pitié pour le Mal ; Bernard Mourad, Les Actifs corporels ; Hervé Baslé ; Pierre Vavasseur ; Nicole Rosen ; Marie-Claude Gay ; Emmanuelle de Boysson...
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Qui peut dire de quoi les âmes sont peuplées ? Et de quels drames effacés elles portent la marque ? Amaré est de ces artistes qu'une douleur secrète habite et ronge. De son enfance libanaise, de ses parents, diplomates anglais disparus trop tôt, il ne lui reste que les bribes. Un homme, un artiste lui aussi, mais de l'informatique, va aimer cette femme très belle et seule au monde que l'existence blesse à chaque pas. Amaré découvrira lentement la vérité obscure qui gît en elle.
Entre Londres, Paris et une Californie partagée entre la haute technologie et la sagesse ancestrale des vieux Indiens, elle fera un étrange voyage initiatique. Elle connaîtra la magie des mondes électroniques de la réalité virtuelle et celle, plus ténébreuse, de son inconscient. De ces labyrinthes, elle ouvrira toutes les portes jusqu'à retrouver la petite fille effrayée qu'elle avait refoulée et qui ne demande qu'à vivre. Délivrée à jamais des cauchemars qui la hantent. Le premier roman de Tracy Chamoun montre avec un talent rare que seuls le pardon, l'amour, la connaissance ultime de soi permettent la rédemption à laquelle chacun, ici bas, aspire. Après le succès de son premier livre. Au nom du père, c'est en romancière qu'elle s'exprime aujourd'hui. -
Avant de mourir, le père d'Indira lui a confié sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars... Une vocation secrète d'astronaute ? Pas du tout, juste le nom de son PMU favori au sommet des Pyrénées ! Indira prend alors une décision qu'elle regrette aussitôt : organiser un road trip en autocar avec les amis de son père. Direction Superbagnères, Haute-Garonne.
De pannes en esclandres, avec force champagne en thermos, le voyage prend des allures d'odyssée tandis qu'Indira apprend à connaître ses compagnons de galère. Et à travers eux, ce père qu'elle avait renoncé à aimer...
Humour ravageur, poésie folle, sensibilité à fleur de peau, un premier roman solaire. -
Jean-Marc PasquetLibre toujoursHispanola (Haïti), 1536Condamnés à mort par les Conquistadors, traqués par des Caribs anthropophages et des Marrons révoltés, un palefrenier tessinois et une jeune esclave africaine sauvent du bûcher le dernier grand chaman taïno. Initiés à ses secrets, ils élaborent un rite fondateur de Paix.Haïti, futur procheDans un pays dévasté où persiste l'espoir, la découverte d'un site archéologique taïno inestimable provoque un conflit entre un maire corrompu et des paysans adeptes du vodou. Impliqué, un géologue va devoir se battre corps et âme pour comprendre les enjeux cachés et les forces profondes qui régissent Haïti.Après cinq siècles d'oubli, le rite du chaman taïno pourra-t-il enfin s'accomplir ?Dans ce roman de pure fiction, Jean-Marc Pasquet, d'origine haïtienne, éclaire de perspectives étonnantes les événements qui bouleversent Haïti. Un thriller initiatique haletant, où se mêlent violence et poésie chamanique, vodou et archéologie, suspense et spiritualité. Un hymne à la liberté.www.pasquet.info
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Pekin, été 2008. La Chine accueille avec fierté les J.O, autoproclamés les plus beaux Jeux de tous les temps. Mais juste avant la cérémonie d'ouverture, la sélection olympique chinoise est convaincue de dopage et la quasi-totalité des athlètes présentés par la Chine, éliminés." L?Empire du milieu perd la face. Le peuple est hors de lui. Les dirigeants chinois, désespérés, n?ont qu?un recours : Mykio Dara, jeune nageur tibétain surdoué, véritable homme poisson.Ce jeune orphelin qui a vu ses parents assassinés par l?occupant refuse d?exercer ses immenses capacités sous les couleurs de la Chine. Mais il n?a pas le choix. Il est condamné à gagner, ses courses deviennent un enjeu politique mondial.L?ennemi est multiforme, politique, industriel et il est bien décidé à ce que Mykio perdre ses courses?.Un roman haletant, qui plonge le lecteur dans les eaux froides des lacs tibétains, en passant par les coulisses du pouvoir chinois, et de l?olympisme jusque dans les lignes d?eau de l?Aquatic Center où paradoxalement le jeune Dara joue son destin et celui de la Chine.
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Paris, 1967. À l'aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices.
En quelques semaines, c'est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de coeur ». Bientôt, à l'heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l'émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa soeur Suzanne, qui découvrent qu'elles aussi pourraient maîtriser leur destin.
Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d'une société libérée par Mai 68 et les tourments qu'on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d'un autre âge.
Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l'auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.
Finaliste Prix Maison de la Presse 2023 « On ne pouvait pas évidemment, chez RTL, passer à côté du livre d'Adèle Bréau, qui signe, j'insiste, bien plus qu'une biographie, un portrait de sa grand-mère Menie Grégoire, c'est un roman au sens plein du terme avec une belle galerie de personnages et des passerelles narratives entre les années Menie et aujourd'hui. » Bernant Lehut, RTL « A travers quatre héroïnes inspirantes d'hier et d'aujourd'hui, l'auteure, petite-fille de Menie Grégoire, continue d'explorer les liens de sororité dans ce très beau roman sur les combats de femmes. Passionnant de bout en bout. » Version Femina « Épatant. » Le Parisien « Le portrait d'une journaliste et d'une époque libératrices. » Point de Vue « Un roman touchant et d'actualité. » ELLE « Un roman passionnant. » Gala « Une fiction attachante qui interroge la place des femmes dans la société. » Marie Claire « Vibrant de fougue et de sensibilité. » Paris Match « Un formidable roman à lire et à faire lire ! » Télé Z « Un roman qui fait la part belle à la solidarité intergénérationnelle. » Livres Hebdo « Adèle Bréau éclaire d'un jour nouveau le combat qu'ont dû mener nos mères et nos grands-mères, pour gagner, non sans douleur parfois, leur liberté, c'est extrêmement éloquent. » France 3 « Un récit plein d'amour et d'admiration » L'Obs -
Solenn est avocate à Paris. Nostalgique, elle s?évade souvent vers sa terre natale, l?île de Sein, où un douloureux passé la rattache. Divorcée, elle rencontre Olivier, journaliste d?un grand quotidien, avec lequel elle entame une liaison passionnée. Ce dernier hésite à quitter femme et enfant. Au retour d?une escapade à Tanger, l?univers d?Olivier bascule. Atteint d?une grave maladie, il choisit de disparaître de la vie de Solenn. Bouleversée, la jeune femme se rapproche de François, un des confrères d?Olivier et retrouve la trace de sa mère disparue depuis trente quatre ans. Ce roman aux multiples rebondissements conjugue le verbe aimer à des temps insolites. Tempêtes du coeur et du corps, fuite de l?inaccessible dans l?amour, attachement viscéral à une terre. Après Deuxième vie, Marie Claude Gay explore les méandres d?un autre destin de femme.
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« ? C?est quoi le bras blanc ? je demande à Etienne, en faisant briller le strass de mon orteil. ? Qui t?a parlé de ça ? ? De quoi ? ? Du bras blanc? C?est pas courant comme expression. ? Je l?ai lu, dans le journal ! J?aime pas mentir mais il y a des moments, c?est vraiment un gain de tout.? C?est le membre qu?on t?a amputé mais que tu sens encore. Pour un bras, on appelle cela le bras blanc? C?est la partie inconsciente du manque, si tu préfères. C?est dingue, non ? Dingue. Tiens, une petite goutte de pluie sur le pare-brise. L?essuie-glace de la grosse teutonne ne lui laisse aucune chance. Comme moi avec Ivan. Qui rime avec bras blanc. »Quitter un homme pour une autre. Croire qu'on l'aimera pour toujours.S'apercevoir que la présence de l'un ne comble pas l'absence de l'autre.Et accepter que le voyage au coeur du manque ne soit pas un aller simple.