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Editions des Régionalismes
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Jacques Cassard, corsaire de Nantes
Marc Elder
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 10 Décembre 2015
- 9782824005942
Jacques Cassard est né à Nantes en 1679. Il perd son père alors qu'il est encore jeune. La famille étant sans ressources, il entre dans la marine à l'âge de 14 ans sur l'un des navires marchands appartenant à son oncle, le Dauphin de Cayenne. Devenu adulte, il commandera de nombreux navires de la flotte française, participant à des manoeuvres guerrières en Amérique en Sud, avant que Louis XIV n'ait vent de ses exploits et lui octroie le rang de lieutenant de frégate et la gratification financière qui va de pair. Devenu spécialiste de la guerre de course, Jacques Cassard est connu pour être un redoutable manoeuvrier. Le nombre et l'abondance de ses prises finissent par le rendre célèbre, autant que son respect des lois.
Le roi de France l'engage alors pour escorter des convois de marchandises provenant d'Afrique fréquemment harcelés par les Anglais. Jacques Cassard prend ensuite le commandement d'une escadre et multiplie les assauts contre les colonies anglaises, hollandaises et portugaises des Antilles, pillant et rançonnant les navires ennemis pendant de longs mois.
Il est promu capitaine de vaisseau en 1712. Mais, sur le butin considérable qu'il a ramené des Antilles, Jacques Cassard n'a pratiquement rien touché. Ses promotions, symboliques, lui permettent à peine de subsister. En 1736, Jacques Cassard va réclamer justice au Cardinal de Fleury, principal ministre du roi Louis XV, ainsi que les sommes qui lui étaient dues. Mais son caractère fier n'arrange en rien sa situation. Hors de lui, il insulte et bouscule le ministre. Déclaré fou, il est interné dans la forteresse de Ham dans la Somme, où il mourra après quatre ans de détention.
Préface de Jean André Le Gall.
Marc Elder (de son vrai nom Marcel Tendron), né à Nantes (1884-1933) ; il fut romancier, historien et, en son temps, conservateur du château des ducs de Bretagne à Nantes. -
La Côte d'Azur ; de Marseille à Menton
Stephen Liégeard
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 20 Septembre 2014
- 9782824004082
Avant Stéphen Liégeard, on parlait de Provence maritime voire de Riviera lorsqu'on voulait parler de la bande littorale rocheuse, baignée par la Méditerranée, depuis l'embouchure du Rhône jusqu'aux frontières de la France et de la future Italie (de Nice à Gênes).
Avec l'ouvrage qu'il fait paraître en 1887 - puis en 1894 (dans une version augmentée) -, il met à l'honneur une nouvelle expression qui connaîtra le succès que l'on sait : la Côte d'Azur !
Son ouvrage est tout à la fois un vrai guide touristique et historique, un carnet mondain du high-life de la Côte d'Azur de la fin du XIXe siècle et une description poétique et littéraire de ce « pays de la mer bleue, du soleil et des fleurs... ».
Un ouvrage à redécouvrir pour comprendre ce qu'était les prémices de la Côte d'Azur, il y a quelque 120 ans !
Stéphen Liégeard (1830-1925), né à Dijon et décédé à Cannes. Il entama une profession d'avocat puis, sous le Second Empire, il devint sous-préfet - il fut l'inspirateur du célèbre conte d'Alphonse Daudet des « Lettres de mon Moulin » : le sous-préfet aux champs -, enfin député en 1867. Il quitte la vie politique en 1870 après la chute de l'Empire et se consacre alors, pour l'essentiel, à la littérature. -
Une leçon sur les troubadours
Michel Grosclaude
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 25 Septembre 2014
- 9782824004136
Les livres sur les Troubadours ne manquent pas : il en est de savants ; d'autres constituent une excellente vulgarisation sur le sujet.
Ce petit ouvrage ne prétend en rien les remplacer, il cherche au contraire à inciter à aller plus loin. Il constitue un premier niveau d'initiation sur les Troubadours occitans du Moyen Âge.
Il fait le point sur l'essentiel qu'il faut raisonnablement savoir sur les Troubadours.
Il est également - comme l'indique son titre - la trame d'une leçon pour les professeurs de lettres, d'histoire, de philosophie ou d'occitan qui voudraient ainsi compléter utilement l'enseignement de leur matière.
Los libers suus Trobadors ne hèn pas hrèita : que n'es deus saberuts ; d'autes qu'auherissen ua vulgarisacion de-plan suu subjèct.
Lo liberòt aqueth ne'us vòu pas remplaçar briga, que cèrca au contra d'incitar a's har mei en davant. Que constituis un nivèu permèir d'iniciacion suus Trobadors de l'Atge Miejancèr.
Que vòu har lo punt sus çò d'essenciau que cadun e deu rasonablament saber suus Trobadors.
Qu'es tabé - com at ensenha lo titou son - la trama d'ua letçon entaus professors de letras, d'istòria, de filosofia e mei d'occitan qui voleren atau completar utilament l'ensenhament de la lor matèria. -
Lexique de l'ancien français
Frederic Godefroy
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 15 Novembre 2018
- 9782824009377
Ce Lexique, édité originellement en 1901, a été réalisé à partir du grand Dictionnaire de l'Ancienne langue française et de tous ses dialectes en 10 volumes, il contient plus de 55.000 entrées. Chaque mot est accompagné de sa classe grammaticale, de sa traduction ainsi que des divers sens, souvent nombreux, qui sont les siens dans les textes médiévaux. Il couvre l'ensemble de l'ancienne langue française du IXe au XVe siècle. C'est un instrument indispensable pour mieux comprendre les textes et la civilisation du Moyen Âge, et mieux appréhender l'évolution ancienne de la langue française.
Frédéric-Eugène Godefroy, né à Paris (1826-1897), philologue et lexicographe, journaliste, enseignant. Il est notamment l'auteur du Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du ixe au xve siècles (10 volumes) et de l'Histoire de la littérature française, depuis le xvie siècle jusqu'à nos jours (15 volumes). Son Lexique fut publié, à titre posthume, par J. Bonnard et A. Salmon. -
Histoire politique, religieuse et littéraire des Landes ; des origines au XIXe siècle
P.-H. Dorgan
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 5 Décembre 2013
- 9782824002071
Jusqu'ici, cette partie de l'ancienne Gascogne qu'on nomme maintenant les Landes n'a pas eu encore son histoire. Touché de l'oubli où on a laissé si longtemps les peuples des Landes, de l'Adour et de la Garonne, comme s'ils étaient, en quelque sorte, étrangers à la France, nous avons résolu d'écrire son Histoire ». Ainsi s'exprimait l'auteur dans l'introduction à la première édition, parue l'année de sa mort.
Depuis lors, peu nombreux sont ceux qui se sont attaqué à ce redoutable et vaste chantier d'écrire une histoire des Landes, car elle se doit d'être plurielle, à l'instar de la mosaïque de pays qui en ont constitué le département.
Aussi, même incomplet et ancien, l'ouvrage de l'abbé Dorgan reste un outil indispensable et passionnant pour qui veut comprendre et apprécier l'histoire de cette « terre des Landes si hospitalière pour tous », histoire d'avant que ne change profondément sa physionomie avec la plantation systématique du pin maritime sur une grande partie de son territoire.
Pierre-Hyacinthe Dorgan (1811-1846), abbé, professeur, membre de la Sté française pour la description et la conservation des monuments historiques faisait paraître cet ouvrage, en 1846. Il reste à ce jour un ouvrage irremplaçable de référence sur l'histoire régionale de la Gascogne et particulièrement du pays des "Lannes". -
Recherches historiques sur l'introduction du français dans les provinces du midi
Auguste Brun
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 20 Juillet 2019
- 9782824008875
La pénétration de la langue française dans les Provinces du Midi touche à des problèmes de tout ordre : problèmes purement linguistiques, - influence réciproque du parler importé et du parler local ; dégradation de celui-ci en patois ; français régional, etc. ; problèmes sociaux, - quelles furent les premières classes atteintes, les dernières qui résistèrent ? quelle est la part imputable aux fusionnements de populations, inter-mariages, service militaire obligatoire ? Il en est d'économiques, de géographiques, et aussi naturellement d'intellectuels et de moraux. Sans négliger ces divers points de vue, - et d'ailleurs serait-il possible d'isoler de tous les autres un élément particulier d'une question générale ? - et les envisageant, mais à titre subsidiaire, il en est un qui domine tous les autres : c'est le point de vue historique. Il y a eu un temps où les peuples du Midi, dotés d'un parler propre, ne connaissaient pas plus le français que toute autre langue étrangère. Puis une ère a succédé, où le français est devenu la langue littéraire, la langue administrative, la langue universellement écrite, et, par extension, la langue parlée de ces mêmes populations. Il y eut donc une date à compter de laquelle les méridionaux sont devenus bilingues. Fait d'histoire, n'est-ce pas, et d'histoire politique, tel est le caractère spécifique du phénomène que nous étudions ; telle est la raison pour laquelle, toute autre considération restant secondaire, c'est son aspect historique qui est primordial et qui mérite d'être poussé au premier plan. Avant tout, il y a lieu de démêler et de fixer une question de chronologie... » (extrait de l'Introduction, édition originale de 1923).
Auguste Brun (1881-1961), né à Pau, agrégé de grammaire, docteur ès-lettres et professeur à la Faculté d'Aix. On lui doit divers ouvrages de linguistique historique : L'Introduction du français en Béarn et en Roussillon ; La langue française en Provence, de Louis XIV au FélIbrIge ; France dialectale et UnIté française. Parlers régionaux.
Les Recherches sur l'Introduction du français dans les provinces du Midi est un ouvrage passionnant et riche d'enseignement pour comprendre les mécanismes qui ont conduit à la substitution progressive de la langue d'origine du Midi par le français. En voici une nouvelle édition entièrement recomposée. A découvrir absolument. -
L'attachement de Rosny "jeune" à Hossegor, et à la Côte d'Argent en général, donnera, en 1926, l'ouvrage Hossegor... : « Le pays me prend le coeur, non seulement par sa sauvagerie, mais par son harmonie dans des tons de jaune, de bleu, de vert... ». C'est à une véritable promenade régionaliste sur la toute nouvellement dénommée « Côte d'Argent » que nous convie Rosny jeune, de Bayonne à Bordeaux. En un mot : une défense et illustration du Sud-Ouest qu'il faut relire absolument... L'émouvante évocation de Suzanne van der Haegen - petite-fille de Rosny - revenant sur ces lieux où vécut son grand-père, et la préface d'Eric Gildard, président de l'Association littéraire des amis du lac d'Hossegor complètent utilement la présente réédition.
Rosny "jeune" (1859-1948) est né à Bruxelles en Belgique. D'abord associé à son frère (Rosny "aîné") dans l'écriture, il mène par la suite une importante carrière littéraire en solo. Lorsqu'il acquiert, en 1901, une maison à Hossegor, il marque en quelque sorte la naissance d'Hossegor... et « d'une considérable aventure littéraire », la fameuse école d'Hossegor.
Nouvelle édition illustrée de cet ouvrage initialement réédité en 2003. -
Les patois ; évolution, classification, étude
Albert Dauzat
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 10 Février 2018
- 9782824008424
Les patois sont le résultat de la segmentation géographique d'une langue, qui, livrée à elle-même, a donné lieu à une multiplicité d'évolutions divergentes sur les divers points du territoire où elle était parlée. Tous les patois romans de la France, - c'est-à-dire exception faite du basque, du bas-breton, du flamand et de l'alsacien - sont les innombrables rejetons d'un seul arbre, le latin, - le latin parlé en Gaule à la fin de l'Empire romain.
La cause essentielle qui produit la dislocation et l'émiettement d'une langue, c'est la rupture du lien politique et social qui assurait l'unité de langage parmi un ensemble de populations plus ou moins hétérogènes : la ruine de l'empire romain, provoquant, entre autres conséquences, la disparition des écoles et des milieux cultivés, le relâchement des relations entre les divers pays qui vivent de plus en plus de leur vie propre, a favorisé le morcellement linguistique, que le régime féodal a consolidé et accentué... (extrait de l'Introduction).
Albert Dauzat, né à Guéret (1877-1955), éminent linguiste, directeur de l'École pratique des hautes études, auteur d'innombrables études linguistiques qui font toujours autorité encore aujourd'hui. Les Patois fut, à l'origine publié en 1926 puis réédité en 1946. En voici une nouvelle édition qui intéressera tous les tenants des diverses langues de France et de leurs dialectes respectifs. -
Le saumon poisson royal
Louis Carrere
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 20 Octobre 2018
- 9782824008998
Les livres de langue française consacrés au saumon sont rares. Ils traitent seulement de la biologie et des moeurs du poisson. Sur la pêche du saumon, il existe peu de chose, sinon volontairement limité à certains aspects de la question : mouche artificielle, saumons de l'Allier, saumons de Bretagne. Je crois donc que pour la pêche du saumon traitée dans son ensemble, Louis Carrère est un précurseur.
Le saumon! Nom glorieux! Combien Louis Carrère a eu raison de faire revivre dans le titre de cet ouvrage la noble et vieille appellation de « poisson royal »! Dans notre ancien droit, en effet, le saumon qui venait à s'échouer sur le rivage appartenait au roi seul. Il était interdit de le traiter comme épave et de le partager comme le voulait la coutume.
De tous les sports du bord de l'eau, la pêche du saumon à la mouche est celui qui les domine tous. C'est, selon moi, le seul procédé digne du poisson royal. Tout concourt à faire de cette pêche un passe-temps de demi-dieu : la finesse et la qualité du matériel qui, dans aucun de ses détails, ne souffre le médiocre, la suprême élégance des attitudes et des gestes, l'expérience personnelle de la rivière indispensable au succès, la force et la noblesse de l'adversaire, et l'espoir aiguisé par une constante incertitude de piquer sur un coup de ligne heureux un poisson magnifique. Et puis, il y a les mouches, une des grandes difficultés de cette pêche, mais aussi son attrait. [...] Et je me revois à Navarrenx, écoutant sans en perdre un mot les histoires de saumons de Louis Carrère. Je revis ces soirées, où l'on ne parle que de saumon, où l'on ne pense qu'au saumon... C'est tout cela que la lecture du livre de Louis Carrère vous donnera l'impérieuse envie de connaître, si vous portez en vous la moindre parcelle de la divine étincelle. Vous partirez vers ces rivières où viennent les grands saumons d'argent qui quittent les profondeurs de l'Atlantique pour obéir à la loi suprême du Créateur, et vous n'aurez bientôt plus qu'une pensée, plus qu'un désir, plus qu'une ambition : vaincre, un jour ou l'autre, en un combat loyal, le plus noble et le plus bel adversaire qui soit. Et souvenez-vous qu'après la prise du premier saumon, vous serez pris vous-même... irrémédiablement... (extrait de la Préface, édition de 1948.) -
La vieille cuisine bourguignonne ; les meilleures recettes de ma pauvre mère et quelques autres encore
Pierre Huguenin
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 20 Juin 2018
- 9782824009100
J'ai voulu faire profiter mes semblables de recettes simples et bonnes, qui se sont transmises depuis plusieurs générations dans les vieilles familles bourguignonnes, soucieuses de prendre une nourriture quotidienne agréable et soignée, mais sans prétention. On y trouvera aussi quelques recettes de choix, pour aider à accueillir les hôtes que l'on souhaite traiter, avec l'antique et somptueuse courtoisie française. [...] Ce ne fut point seulement la maîtrise de quelques traiteurs éminentsqui fit la renommée gastronomique de Dijon. Ce fut surtout l'excellence de la cuisine que préparaient dans les familles, soit d'expertes cuisinières de Cordons-Bleus soit même les maîtresses de maison, qui considéraient le devoir culinaire comme l'un des premiers de leur charge domestique. C'était alors le bon temps ; c'est pour qu'un tel temps revienne que j'ai recueilli ces petites formules que je vous offre. La précipitation de la vie contemporaine, la haine de l'effort et des soins attentifs, les cuissons industrielles, qui, comme la plupart des progrès tant célébrés, sont contraires, tout bien pesé, au bonheur des hommes, sont les causes de la décadence. [...] Si j'ai pu contribuer au bonheur de mon prochain, à la paix conjugale dont la mauvaise cuisine est un terrible ennemi ; si j'ai pu démontrer à quelques jeunes femmes que mes recettes l'emportent sur celles du Maître-queux du Radeau de la Méduse, sur lequel elles font volontiers une croisière, je serai heureux... (Extrait de la Préface de l'édition originale de 1936).
Pierre Huguenin, né à Dijon (1874-1937) avoué, historien, romancier et poète. Il fut vice-président de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. On lui doit divers ouvrages dont La Bourgogne, le Morvan, la Bresse qui obtint le prix Montyon de l'Académie française en 1932. -
Petite histoire de Champagne ; des origines au début du XXe siècle
René Crozet
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 16 Novembre 2018
- 9782824009506
Largement étalées de la Brie à la Lorraine et de la Picardie à la Bourgogne, les plaines champenoises présentent une incontestable unité. Partout où elle s'étend en surface et en profondeur, la craie champenoise détermine des aspects originaux qui se reproduisent sur de vastes espaces. Mais la Champagne historique présente une bien plus grande diversité. Là, les sociétés humaines se sont développées dans des cadres qui concordent mal avec les limites naturelles. Domaines imprécis des civilisations préhistoriques et des peuplades gauloises, provinces romaines, royaumes barbares, comté de Champagne et domaines ecclésiastiques de Reims, Châlons et Langres, intendances et gouvernements des temps modernes, départements des temps contemporains, se sont superposés, créant un enchevêtrement de limites déconcertant au premier abord. Mais, en dépit de cette confusion apparente la notion d'une Champagne historique s'impose. Elle résulte tout d'abord de l'existence d'une forte organisation féodale, le comté de Champagne. Certes, celui-ci ne coïncide pas exactement avec la région naturelle et il a perdu, plus tôt que d'autres, son existence autonome pour se fondre dans l'unité française identifiée avec le domaine royal. D'autre part, la notion d'une Champagne historique repose également sur un caractère essentiel que nous retrouverons à travers les principaux épisodes de l'histoire de la province. Ce caractère s'exprime en un seul mot : carrefour. La Champagne occupe, en effet, un croisement de routes traditionnelles dont la fréquentation est aussi ancienne que les plus précoces développements de la civilisation humaine (extrait de l'Avant-propos, édition de 1933).
René Crozet, né à Romorantin (1896-1972), historien, archéologue, professeur d'Histoire à l'université de Poitiers, est l'auteur de nombreux ouvrages historiques notamment sur le Poitou, l'Anjou, le Berry et l'Orléanais. -
Histoire de la Réole
Octave Gauban
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 15 Septembre 2022
- 9782824009551
L'avenir d'une ville dépend principalement de sa situation géographique. Des circonstances particulières peuvent accroître ou arrêter sa prospérité, augmenter ou amoindrir momentanément, son importance ; mais les considérations, qui réunissent les hommes en société, survivent aux circonstances et finissent toujours par prévaloir. La Réole, assise sur des collines aux pentes rapides et privée des avantages que donne une situation géographique exceptionnelle, ne pouvait grandir que par la guerre, ni aspirer à une certaine supériorité sur les autres villes du bassin de la Garonne que comme place-forte. Trop faible sous l'autorité de l'Ordre de St-Benoît pour avoir laissé une trace profonde dans l'histoire, elle acquit une importance si considérable pendant les luttes sanglantes du Moyen-Age, qu'il fallut par trois fois élargir son enceinte. Ses soldats, qui jusqu'alors avaient borné leur ambition à défendre ses murailles, entreprenaient de hardies expéditions militaires en rase campagne et ses Jurats, dont l'alliance était recherchée par les Rois et les Seigneurs ne se laissaient intimider ni par les foudres de l'Église, ni par les machines de guerre battant les remparts. La Réole, qui avait formé une ligue défensive avec Bordeaux, concluait bientôt après un traité de commerce avec les villes de l'Agenais et du Toulousain. L'exportation des produits naturels et manufacturés de la Juridiction, restreinte pendant longtemps aux villes du voisinage, s'étendait dans le Midi, dans l'intérieur de la France et jusqu'en Angleterre et les noms des négociants Réolais figuraient avec de riches chargements sur les registres de la douane de Londres. La guerre et le commerce, ces deux manifestations de la vie nationale, qui ont des effets si diamétralement opposés au point de vue des intérêts matériels, entraînent des conséquences identiques sous le rapport moral, puisqu'ils éveillent également dans l'esprit du soldat et du commerçant le sentiment de la valeur personnelle et par suite le goût de la liberté. Tel fut le point de départ des idées d'indépendance locale que les Réolais introduisirent progressivement dans la Charte de concession dictée en 977 par le duc de Gascogne et l'abbé de Fleury dans l'intérêt exclusif de leur autorité et nos vieilles et aristocratiques coutumes devinrent par ces accroissements successifs l'un des recueils de législation municipale les plus libéraux et les plus complets que nous ait légués le Moyen-Age. Ce code des franchises d'une petite ville justifie mieux que les quatorze sièges soutenus par nos aïeux le souvenir laissé dans les Annales du pays par une population, qui sut conquérir et garder de sages libertés... (extrait de l'Introduction, édition originale de 1873).
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Histoire des rues de Toulouse Tome 2 ; monuments, institutions, habitants
Jules Chalande
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 15 Mars 2019
- 9782824009469
Pendant les siècles qui se sont écoulés entre le Moyen âge et la Révolution, quand les noms des rues avaient une signification et étaient une émanation du bon sens populaire et non le fait d'une décision administrative pour glorifier un événement ou un individu, si un nom changeait, c'est que la raison qui l'avait fait naître avait disparu. Depuis la chute du Capitoulat, depuis que pour maintenir la stabilité des noms imposés des plaques indicatrices furent apposées à l'entrée des rues, toutes nos municipalités ont été agitées de la fièvre de donner des noms nouveaux et de détruire ainsi, sans raisons, les vieux souvenirs du passé. Quelles qu'aient été les causes de ces changements, bons sens populaire ou décisions municipales, chaque fois qu'un ancien nom de nos rues a disparu, c'est un monument qui a été détruit, c'est une page de notre histoire locale qui a été déchirée. Ce sont ces pages déchirées que nous avons tâché de réunir, en puisant dans le trésor inépuisable de nos archives. A côté des vieux noms restitués, il nous a paru indispensable, pour compléter une vue d'ensemble et faire revivre les époques disparues, de rechercher les institutions et les monuments publics de chaque rue, et de grouper ceux de leurs habitants qui ont été plus ou moins les agents de la vie administrative, industrielle ou commerciale de notre cité, en assignant à chacun la demeure qu'il occupait. C'est ce que nous avons essayé de faire en fouillant dans nos vieux cadastres et registres municipaux (extrait de l'Introduction, édition originale de 1919).
Jules Chalande, né à Toulouse (1854-1930) est le type même de l'érudit régional polyvalent. Membre de la Société de géographie de Toulouse, on lui doit notamment une Contribution à l'histoire des reptiles, faune de la région sous-pyrénéenne (1894) mais son grand oeuvre, c'est l' Histoire des Rues de Toulouse qu'il fera paraître en 3 tomes (1919, 1927 et 1929). En voici une nouvelle édition, entièrement recomposée, publiée en deux fort tomes qui, avec celle de l'Histoire de Toulouse d'Henri Ramet, permet de mieux appréhender et apprécier l'histoire ancienne de Toulouse.
Le deuxième et dernier tome de cette volumineuse étude des rues de Toulouse. -
Histoire médiévale d'Aquitaine Tome 2 ; vin & commerce du vin à Bordeaux
Yves Renouard
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 10 Février 2014
- 9782824002729
Le vin et son commerce ont tenu, au Moyen-Âge, une place inégalée. Mais, plus encore que le vin, c'est la ville de Bordeaux - et son vin -qui y ont tenu une importance à nulle autre pareille !
A travers six études, Y. Renouard trace les grandes lignes du « grand commerce » du vin au Moyen-Âge et plus particulièrement celui des vins de Gascogne ; il évoque les conséquences de la conquête française de 1451 et 1453 pour ce commerce jusqu'alors si florissant ; il s'interroge sur ce qu'était le « vin vieux » au Moyen-Âge et enfin il mène une investigation rigoureuse, quasi policière, sur la capacité du tonneau bordelais, sujet a priori anodin, mais qui permet, une fois sa valeur établie, de pouvoir quantifier véritablement au plus juste quelle fut l'ampleur de ce commerce. Tels sont les sujets des articles de ce deuxième tome consacré à l'histoire de l'Aquitaine par l'un des plus grands médiévistes français du XXe siècle. Profonde érudition, synthèses éblouissantes, style limpide, un recueil passionnant. -
Petite histoire & origines de la Provence Maritime ancienne & moderne
Charles Lenthéric
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 7 Novembre 2014
- 9782824004372
Charles Lentheric, inspecteur général des Ponts-&-Chaussées publie cet ouvrage en 1880. Ce livre vient clore une série impressionantes de monographies consacrées aux côtes et ports de France, de la Manche à la Méditerranée.
C'est à une plongée dans le temps à la recherche des origines de ce que l'on appellera plus tard la Provence Maritime.
De Marseille à Menton, c'est à une promenade historique, géographique et temporelle que nous convie l'auteur, sur les traces et les vestiges des colonisations, notamment, grecque et romaine.
Un ouvrage d'importance pour ce qui touche la Provence, ses origines et son passé maritime.
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Les sorcières dans le Béarn (1393-1672)
Vastin Lespy
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 31 Mars 2005
- 9782824003993
Pousouères, brouches, haytilhères sont les noms que les Béarnais donnaient aux sorcières qui allaient soi-disant courir au sabbat, sur les landes d'Ogeu, de Marcerin ou de Sauvagnon...
Vastin Lespy, auteur d'un toujours d'actualité dictionnaire du béarnais ancien et moderne, nous livre là une très intéressante étude sur les sorcières en Béarn, du moyen-âge jusqu'à la fin du XVIIe siècle, siècle exalté où culminera la chasse aux sorcières. Même si le Béarn, au contraire de ses voisins basques, conservera toujours une modération devenue depuis légendaire...
Outre son étude, Lespy nous livre une cinquantaine de documents d'époque, en français et surtout en béarnais, qui témoignent, en filigrane, de l'aveu poignant de la haine et de l'opprobre qui s'abattirent sur les femmes de ces siècles-là.
Puissent ces siècles d'obscurité et d'obscurantisme rester du seul domaine de l'Histoire...
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La Rochelle disparue Tome 2
Emile Couneau
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 5 Décembre 2013
- 9782824001241
Ouvrage mythique que ce La Rochelle disparue, initialement paru en 1904, réédité plusieurs fois depuis lors, dans différents formats. C'est, par l'image et par le texte, l'occasion rêvée de se plonger dans la vie quotidienne, dans les lieux et dans l'histoire ancienne d'une grande cité. Et cela, aux diverses époques du moyen âge, à celle de la Renaissance, du temps d'Henri IV ou encore en plein XVIIe siècle... en se promenant dans la ville et ses quartiers, sur le port, sur les remparts, aux portes, près des fontaines, dans les églises ou les temples, etc.
Emile Couneau (1838-1920), né à Saint-Martin de Ré, fut greffier au Tribunal civil de La Rochelle. Vers 1880, il s'initie aux techniques de la gravure et illustre de nombreux ouvrages dont le La Rochelle et ses ports de Georges Musset. Son grand oeuvre reste ce La Rochelle disparue encore aujourd'hui une référence de l'histoire locale. Cette nouvelle édition en deux tomes, entièrement recomposée, permettra à un plus grand nombre de pouvoir enfin apprécier ce monument de l'histoire rochelaise. -
Petite histoire des îles normandes
Théodore Le cerf
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 7 Novembre 2016
- 9782824007458
Les îles Normandes, bien que situées aux portes de la France, sont assurément moins connues que certains archipels de l'Océanie. Pour notre part, nous avons cru longtemps que ces îles contenaient tout au plus quelques modestes chaumières de paysans, quelques cabanes de pêcheurs. Grande fut notre surprise, quand après avoir admiré les bouleversements rocheux les plus étranges, unis aux paysages les plus variés, nous avons visité deux villes : l'une de 30.000 habitants, l'autre de 20.000, déployant dans leur marine et leur commerce une incroyable activité. Mais s'il suffit à quelques-uns de contempler les beautés pittoresques des pays qu'ils parcourent, il en est d'autres qui veulent en étudier les moeurs, les coutumes et les institutions.
C'est pourquoi, au retour, nous avons formé le projet de faire part au public de nos impressions. - Trop heureux si nous avons pu indiquer la voie à ceux qui voudraient chercher, dans ces îles peu connues, d'utiles renseignements au double point de vue de la philologie et de l'histoire de la vieille nationalité normande. Et c'est après avoir contrôlé sur les lieux mêmes ces divers documents, que nous offrons au lecteur ce travail, bien qu'imparfait, dans l'espoir qu'il y pourra trouver les notions qui préparent une excursion fructueuse (extrait de la Préface).
Edité en 1862, cet essai historique de Théodore Le Cerf (1823-1887), constamment réédité depuis, reste le texte le plus complet pour connaître tous les aspects de l'archipel des îles normandes, devenues « anglo-normandes ». A la fois histoire générale des îles mais également histoire locale de chaque île, cet ouvrage étudie également les institutions administratives, politiques et judiciaires, sans oublier une courte présentation du dialecte normand-jersiais. Un ouvrage indispensable, pour qui s'intéresse à l'histoire et la vie ancienne de Jersey, Guernesey, Serq ou Aurigny. -
Histoire des rues de Toulouse Tome 1 ; monuments, institutions, habitants
Jules Chalande
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 16 Avril 2018
- 9782824007175
Pendant les siècles qui se sont écoulés entre le Moyen âge et la Révolution, quand les noms des rues avaient une signification et étaient une émanation du bon sens populaire et non le fait d'une décision administrative pour glorifier un événement ou un individu, si un nom changeait, c'est que la raison qui l'avait fait naître avait disparu. Depuis la chute du Capitoulat, depuis que pour maintenir la stabilité des noms imposés des plaques indicatrices furent apposées à l'entrée des rues, toutes nos municipalités ont été agitées de la fièvre de donner des noms nouveaux et de détruire ainsi, sans raisons, les vieux souvenirs du passé. Quelles qu'aient été les causes de ces changements, bons sens populaire ou décisions municipales, chaque fois qu'un ancien nom de nos rues a disparu, c'est un monument qui a été détruit, c'est une page de notre histoire locale qui a été déchirée. Ce sont ces pages déchirées que nous avons tâché de réunir, en puisant dans le trésor inépuisable de nos archives. A côté des vieux noms restitués, il nous a paru indispensable, pour compléter une vue d'ensemble et faire revivre les époques disparues, de rechercher les institutions et les monuments publics de chaque rue, et de grouper ceux de leurs habitants qui ont été plus ou moins les agents de la vie administrative, industrielle ou commerciale de notre cité, en assignant à chacun la demeure qu'il occupait. C'est ce que nous avons essayé de faire en fouillant dans nos vieux cadastres et registres municipaux (extrait de l'Introduction, édition originale de 1919.
Jules Chalande, né à Toulouse (1854-1930) est le type même de l'érudit régional polyvalent. Membre de la Société de géographie de Toulouse, on lui doit notamment une Contribution à l'histoire des reptiles, faune de la région sous-pyrénéenne (1894) mais son grand oeuvre, c'est l' Histoire des Rues de Toulouse qu'il fera paraître en 3 tomes (1919, 1927 et 1929). En voici une nouvelle édition, entièrement recomposée, publiée en deux fort tomes qui, avec celle de l'Histoire de Toulouse d'Henri Ramet, permet de mieux appréhender et apprécier l'histoire ancienne de Toulouse. -
Petite histoire de Brouage, d'après les documents
A. Barbault
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 5 Décembre 2014
- 9782824004549
Initialement publié en 1948, voici une rapide mais complète vision des grandeurs et décadences de Brouage, entre Marennes et Rochefort, en Saintonge (Charente-Maritime). Le modeste, puis florissant, port qui exporte le sel des salines saintongeaises vers l'Europe entière, devient une place militaire convoitée par Catholiques et Protestants durant les Guerres de Religion. Champlain, le fondateur du Canada français va y naître vers 1570... Définitivement devenue catholique, Brouage est honnie par sa voisine rochelaise protestante qui y voit une concurrence et un danger. Le Cardinal de Richelieu s'approprie la place et les riches revenus du sel : il en fait la forteresse que l'on connaît encore. Le cardinal de Mazarin y prendra la relève avec ses fameuses nièces... Mais le port périclite irrémédiablement au XVIIe siècle, supplanté par Rochefort. La Révolution le transformera en prison annexe des tristement fameux « pontons »...
Nous reste un splendide ensemble d'architecture militaire dont il est passionnant de découvrir l'histoire avec ce petit ouvrage. -
Histoire de la Province du Maine Tome 2 ; depuis les temps les plus reculés jusqu'au XIXe siècle
Almire-Rene-Jac Lepelletier De La Sathe
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 20 Avril 2016
- 9782824005683
Publiée en 1861 en deux tomes volumineux, ce vaste essai historique nous plonge dans l'histoire d'une parmi les plus petites provinces de l'ancienne France : le Maine. Aux frontières de l'Anjou, de la Normandie et de la Bretagne, le Maine est, à l'origine le territoire de la tribu gauloise des Cénomans. Devenu comté au IXe siècle, il est très vite pris dans les conflits entre Anjou et Normandie, puis annexé à l'empire Plantagenêt avant de rejoindre le royaume de France, en 1204. Le comté devient un apanage de la famille royale jusqu'en 1670 où il devient duché pour le fils de Louis XIV et de Mme de Montespan. La création des départements le partage presque exclusivement entre la Sarthe et la Mayenne.
Réédité en deux tomes, voici un ouvrage qui ravira tous ceux qui s'intéressent à leur histoire régionale.
Almire-René-Jacques Lepelletier, né au Mans (1790-1880), médecin, chirurgien et historien. On lui doit de nombreux ouvrages médicaux ainsi qu'une Histoire générale des bagnes étudiés à la Chiourme de Brest et cette monumentale Histoire de la province du Maine.
Le tome II court du XVIIe siècle jusqu'au Second Empire. -
Contes traditionnels de Provence
Joseph Roumanille
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 25 Avril 2006
- 9782846182935
La redécouverte des oeuvres majeures du XIXe siècle, en langue provençale - après celles de Frédéric Mistral - se devait de passer par le grand précurseur que fut Joseph Roumanille. Précurseur et maître des Alphonse Daudet et Paul Arène.
Les contes pleins de la verve et du « gaubi » provençal sont un véritable régal à la lecture.
Il faudrait pour en goûter tout le prix, (se) les lire à haute voix, car Roumanille a su conserver - c'est là tout son art - l'âme même du conte traditionnel.
Le texte provençal est présenté dans sa graphie "mistralienne" d'origine. Et avec la traduction française.
Ces textes, dont certains seront repris et popularisés en français par Alphonse Daudet dans ses Lettres de mon moulin, sont des joyaux de la tradition populaire du conte provençal.
A découvrir ou redécouvrir, en provençal ou en français, ou, mieux encore, dans les deux langues !
Né en 1818 à St-Rémy de Provence, Joseph Roumanille est l'un des sept fondateurs, en 1854, du Félibrige, association culturelle toujours existante et visant à maintenir la langue d'oc - des Alpes aux Pyrénées (suivant le mot fameux de Mistral ).
Moins célèbre que Frédéric Mistral, Roumanille sera avant tout le concepteur de la graphie moderne du provençal, orthographe dite pourtant "mistralienne".
Roumanille s'est éteint en 1891. Sa prose de contes est à recommander pour qui veut lire ou apprendre une langue provençale idiomatique et populaire.
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La création du vignoble bordelais
Roger Dion
- EDITIONS DES REGIONALISMES
- Arremouludas
- 10 Décembre 2016
- 9782824007526
Qui ne connaît pas le vignoble de Bordeaux ? Le monde entier nous l'envie et achète ses vins prestigieux. Mais comment en est-on arrivé là ? Quelles sont ses origines ? Publié initialement en 1952, ce petit ouvrage nous fournit justement un historique clair, précis et complet sur les origines du vignoble bordelais et les raisons de son succès et de sa pérennité. A l'origine, de nouveaux cépages, dans l'Antiquité, permettent de sortir la vigne de son aire méditerranéenne et de l'implanter sur d'autres territoires. Bordeaux connaît ensuite un développement phénoménal de son vignoble au cours du moyen-âge - grâce à la sollicitude attentive et intéressée des rois d'Angleterre-ducs d'Aquitaine -, mais également de son commerce qui se fera au détriment des autres vignobles environnants.
Roger Dion (1896-1981), né à Argenton-sur-Creuse, professeur au Collège de France, géographe et historien. On lui doit notamment : Le Val de Loire. Étude de géographie régionale ; Essai sur la formation du paysage rural français ; Histoire de la vigne et du vin en France : des origines au XIXe siècle ; Aspects politiques de la géographie antique ; Le paysage et la vigne. Essais de géographie historique. -
Histoire des Juifs à Bordeaux
Theophile Malvezin
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 30 Juin 1997
- 9782846182959