« Shintô » signifie « la voie des dieux », formule qui concentre en elle-même le coeur et les valeurs de l'âme japonaise. Ses mythes et ses légendes sont riches d'enseignement sur la pureté de l'esprit, la rectitude, une certaine attitude envers la vie et la mort, la relation entre humains et kami (les divinités shintô), la nature du monde, les forces de vie qui l'imprègnent sous la forme des kami, sans oublier le rôle de ces derniers dans le monde et leurs responsabilités face à celui-ci. Mais les mythes shintô arguent également d'une relation privilégiée entre le peuple japonais, la terre du Japon et les dieux qui font office de gardiens et de protecteurs du pays.
Bien que peu connu en dehors de l'Inde, le jaïnisme est pourtant l'une des religions les plus anciennes au monde. Cette tradition contemporaine du bouddhisme mais dont les préceptes remontent à l'aube des temps, a toujours cultivé un mode de vie écologique qui est aujourd'hui celui de près de dix millions de personnes.
A l'heure où pèse une menace sans précédent sur de très nombreuses espèces et sur la planète elle-même, le jaïnisme a plus que jamais un rôle à jouer dans la redéfinition de nos rapports avec le vivant. L'auteur, dont la rencontre avec le jaïnisme a changé la vie, en expose avec empathie une synthèse et une mise en perspective passionnées, servies par un style imagé et captivant qu'il met au service de sa connaissance profonde de la spiritualité jaïna.
Consacré à la légitimité du maître spirituel dont le rôle est mis en cause par les docteurs de la Loi, tenant d'une interprétation littérale de la religion, cet ouvrage propose une réflexion originale sur la signification et le développement du soufisme.
Quand le féminin et le masculin communient Dans le troisième livre de la trilogie O'Manuscrit, Lars Muhl sublime la rencontre du féminin et du masculin. L'auteur poursuit son voyage initiatique et fait la connaissance d'une prêtresse, Sylvia, qui l'aide à découvrir la part féminine en lui et à en comprendre l'archétype.
Lars Muhl réalise que l'union des deux polarités - masculines et féminines - à l'intérieur de soi permet d'atteindre la complétude et ouvre au sentiment d'unité avec le Tout. Il découvre que l'ego et le corps ne sont que des outils qui doivent être mis au service de notre âme : le Graal n'est pas un objet mais un état d'esprit et de coeur.
En quelques pages d'une grande clarté souvent poétique, Shems Friedlander retrace la vie, l'oeuvre et l'enseignement de Djalâl-ud Dîn Rûmî (1207-1273), le fondateur des derviches tourneurs, l'une des plus célèbres confréries soufies. Dans une deuxième partie, l'auteur décrit le déroulement d'un «sema», la danse sacrée tournoyante des derviches qui symbolise le mouvement cosmique universel. Enfin, il nous fait découvrir les arcanes de la musique qui rythme le «sema» et accompagne l'extase des danseurs-mystiques.
Approche à la fois doctrinale, historique et sociétale qui satisfera le lecteur en quête de spiritualité de même que le simple curieux ou l'étudiant désireux de s'initier à l'une des grandes religions de l'Inde.
L'exil (Hégire) du prophète Mohammed en 622 à Médine marque l'an I de l'ère musulmane. Karima Berger nous fait traverser les Hégires, parcourir océans et vallées de l'histoire sainte musulmane, rencontrer les prophètes fuyant vers leur Dieu, croiser les migrants venus d'Orient et redécouvrir un islam transformé par ses tribulations occidentales, tout entier destiné à sa métamorphose. L'auteur mêle ce parcours à sa propre épreuve de l'exil et à l'accomplissement qu'il promet.
Cet ouvrage du maître soufi est tout autant un témoignage qu'un enseignement.
Exposé des vérités théologiques, utilisation de la "tradition" et des "preuves", paradis et enfer, caractéristiques des soixante-treize sectes appellent une double lecture : celle du croyant et celle de l'homme dans la voie spirituelle du soufisme.
La collection «Le Souffle de l'esprit» accueille pour la première fois une parole protestante, celle du pasteur James Woody. Cet ouvrage donne l'occasion à ceux qui veulent découvrir le christianisme dans son expression protestante d'ouvrir les portes d'un temple à l'occasion d'un culte commémorant le geste inaugural de la Réforme protestante du XVIe siècle. Le regard se portera sur quatre points particuliers : la Bible, la prière, l'architecture, la mise en pratique de la foi.
Ecrit au Xe siècle, le Traité de soufisme de Kalâbâdhî est l'un des plus anciens.
Eminente autorité spirituelle, l'auteur jette un pont entre l'orthodoxie et la mystique, devenues inconciliables après la condamnation et l'exécution de Hallâj à Bagdad. Il articule les sentences des premiers Maîtres du grand âge (Junayd, Dhû-l-Nûn Misrî, Râbi'a, Bistâmî, Nûrî, Chiblî.) aux versets coraniques et aux dits de la Tradition. Bien plus que biographe ou compilateur, l'auteur, grand initié lui-même, éclaire les stations et les demeures de la Voie, témoignant ainsi de son expérience spirituelle.
Le plan suivi par l'auteur est clair et logique : Un préambule et une entrée en matière définissant ce qu'est le soufi, puis une énumération des soufis les plus connus (chap. 1 à 4 ). Par des considérations linguistiques, Kalâbâdhî rattache le mot soufi aux notions de pureté (safâ') et d'élection (safwa), et ceci lui permet de justifier l'appellation de soufis pour les Compagnons du Prophète. Inversement, les soufis seront désignés par les hagiographes, tels que Abû Nu'aym ( 420/1038) et Ibn al-Jawzî ( 597/1200), comme «les purs» et «les hommes de l'élection divine».
Une profession de foi détaillée, conforme à l'enseignement de l'islam majoritaire (chap. 5 à 30). Les définitions des termes utilisés conventionnellement par les soufis pour désigner leurs états spirituels et leurs expériences intérieures (chap. 51 à 63). Leur comportement, et les charismes dont ils peuvent être l'objet de la part de Dieu. Un dernier chapitre, en relation avec l'expérience extatique, est consacré à «l'audition spirituelle» (samâ') et aux opinions des maîtres à son sujet (chap. 64 à 75).
La raison principale de l'estime dans laquelle a été tenu le Traité de soufisme de Kalâbâdhî jusqu'à nos jours est sans doute la présence, dans le premier tiers de l'ouvrage, d'une véritable profession de foi. Cet exposé très détaillé des options de foi des soufis montre en effet leur parfait accord avec l'enseignement de la Loi et les principes fondamentaux de l'Islam, basés sur le Coran et la Tradition du Prophète.
Le soufisme tel que le définit Kalâbâdhî apparaît donc comme un prolongement normal de la vie religieuse au sein de l'Islam majoritaire, et non pas comme situé en dehors de lui ou en contradiction avec la Loi. Sans ce livre, nous ne connaîtrions pas vraiment le soufisme, disait Suhrawardi.
Dans ce livre, Louis Moline, disciple du révérend Walpola Rahula, présente un exposé simple, critique, et accessible à tous, de la doctrine élaborée par Siddharta Gautama, qui fut appelé Bouddha, c'est-à-dire «Éveillé à la connaissance de la réalité». Le respect de la doctrine bouddhique consiste à honorer la vie, à donner et recevoir librement, à exclure les faux-semblants et les apparences de l'existence. Celui qui observe ces prescriptions, sans solliciter l'assistance d'un Dieu régissant l'Univers ni croire à la survie de son «Ego» dans l'au-delà, est en fait un adepte implicite de l'éthique bouddhique, mais également de la courageuse morale stoïcienne, véritable philosophie de la liberté intérieure apparue à la même époque dans le monde occidental, soit au IVe siècle avant JC.
Quand Luc, l'évangéliste et le rédacteur des Actes des Apôtres, écrit à propos de Paul de Tarse, son ami, que ce dernier, avant sa «conversion», «respirait la menace et le crime» (Actes 9, 1), il faut l'entendre. La violence de Paul n'est pas un vain mot, lui qui, de persécuteur des adeptes de Jésus, deviendra son apôtre autoproclamé, mettant au service de sa nouvelle cause encore plus d'énergie qu'auparavant. Ses Épîtres, qui ont changé la face du monde, sont ici lues à la lumière de la psychanalyse et de l'imagination créatrice qu'elle libère. À suivre le chemin de Paul, il devient possible de comprendre comment la vie pulsionnelle, de par sa plasticité, irrigue la vie spirituelle d'un individu mémorable. Loin de ne concerner que la religion, l'expérience de ce saint homme est à même d'éclairer un lecteur, croyant ou non, sur les capacités du psychisme à subvertir la violence pulsionnelle et à la mettre au service de la construction du vivant.
pour ibn khaldûn, l'etat est un processus contradictoire, construit par une violence organisée, que son fonctionnement l'amène cependant à affaiblir, puis anéantir.
c'est dans le monde "bédouin", oú la violence des groupes est rendue nécessaire par le souci de se défendre et de survivre, que l'etat va puiser la force nécessaire à son existence et à son maintien. cette force fond au bout d'un certain temps au feu de la pacification étatique, et doit être renouvelée. il existe donc une relation intime et délétère entre l'etat et la tribu. l'une nourrit l'autre, et s'y engloutit.
ce mécanisme simple admet une infinité de variantes et de nuances que gabriel martinez-gros étudie à la fois dans l'introduction (muqaddima) et dans l'histoire universelle d'ibn khaldûn. il s'interroge ensuite sur les conditions de pertinence de la théorie, de fait bien adaptée à une histoire impériale dont on peut repérer la mise en place en orient dès le premier millénaire avant notre ère, mais que les royaumes hellénistiques ou l'empire romain illustrent aussi.
en revanche, l'histoire de l'occident médiéval et de l'ancien régime ne correspond guère à ce schéma, et encore moins l'histoire des nations modernes. mais une forme d'épuisement du progrès économique, la mise en cause des nations, le malaise des démocraties pourraient rendre actualité, dans nos propres sociétés, à la théorie d'ibn khaldûn.
Bill T. Jones, l'un des chorégraphes et danseurs majeurs de ces trois dernières décennies, se livre ici à l'exercice d'un abécédaire spirituel. À travers une introspection sur les grands thèmes que sont la danse, Dieu, l'amitié, l'art, l'esclavage, la poésie, etc., Bill T. Jones nous raconte une histoire, -son histoire-, indissociable de celle de la société américaine et de la danse contemporaine.
Je suis une histoire est aussi la réflexion d'un artiste parvenu à une pleine maturité, qui pose un regard lucide sur le monde qui l'entoure, tout en ne cessant de s'interroger sur le sens de la vie.
Premier pape jésuite, premier pape américain, le 266e successeur de Pierre jouit trois ans après son élection au pontificat (le 13 mars 2013) d'une popularité exceptionnelle. Son style direct, simple, son attachement à la piété populaire, sa défense des plus pauvres, et parmi eux des migrants, sa sensibilité aux problèmes spécifiques de notre temps, comme la menace écologique, participent pleinement à l'image très positive que l'ancien archevêque de Buenos Aires véhicule partout dans le monde exception faite de la Pologne orpheline de Jean-Paul II. Mais par-delà l'impression donnée d'un homme sympathique, doué d'un fort sens de l'humour, proche des gens, la pensée du pape François se révèle à l'analyse d'une grande complexité.
Le Gyalwang Drukpa représente une autorité majeure de la spiritualité tibétaine. Dans cette première autobiographie, il explique avec beaucoup de clarté et de profondeur, dans un style très direct et pertinent, l'essence de la philosophie bouddhique, de façon à pouvoir l'intégrer dans la vie quotidienne.
Cet ouvrage constitue le catalogue de l'exposition "Coexistences" (musée de l'immigration, 23 octobre 2017-21 janvier 2018). Les tragiques attentats et la crise des réfugiés exacerbent la peur de l'autre et plus exactement la religion de l'autre. Il ressort que c'est le religieux qui cristallise l'altérité. Dans ce contexte de durcissement de l'intolérance et des identités, cet ouvrage propose de porter un regard différent de celui qui domine et qui amalgame souvent immigration et radicalisation religieuse. De l'Europe à la Méditerranée, on découvre une riche palette d'interactions et de croisements entre fidèles de confessions différentes, au niveau de leur vécu au quotidien. Hier comme aujourd'hui, leurs mobilités et leurs enchevêtrements génèrent des situations inattendues qui peuvent se traduire par des expériences de coexistence et d'hospitalité de l'"autre religieux".
Au moment où le faux débat sur l'"identité nationale" se fourvoie dans l'islamophobie, il est plus que jamais nécessaire, pour penser l'islam et le monde musulman, de les affranchir du sujet théologico-politique.
Ce livre tient à la fois du portrait, du récit et du débat. Portrait que les deux auteurs tracent d'eux-mêmes, en confrontant leurs idées et leur conception parfois antagoniste de l'histoire. Récit qui mêle intimement leur itinéraire aux bouleversements que connaissent l'Egypte et plus largement le Proche-Orient. Débat d'idées sur le monde tel qu'il est, mais aussi sur un autre monde possible dont chacun porte en lui la vision.
Comment s'explique la situation actuelle au Proche-Orient ? Qu'est-ce que l'islamisme ? Comment définir l'ordre international en ce début de IIIe millénaire ? D'où vient le sous-développement des pays musulmans ? Qu'en est-il de l'individu et des droits de l'homme en terres d'islam ? Peut-on parler d'un islam européen ? Alain Gresh et Tariq Ramadan répondent aux questions que leur pose Françoise Germain-Robin et débattent, avec sérénité, de tout ce qui les sépare.
En Islam, le domaine de Dieu est inaccessible aux hommes sinon de par la volonté de Dieu lui-même et selon la lettre du Coran, texte de la Révélation, fondamental, nécessaire et suffisant.
Les musulmans s'interdisent donc toute autre représentation du divin et singulièrement celles qui procèdent de l'imagination. C'est pourtant le Coran qui, par sa sourate XVII, ouvre une brèche dans cette interdiction " Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée très éloignée dont nous avons béni l'enceinte, et ceci pour lui montrer certains de nos Signes.
" La tradition populaire s'est autorisée de ces versets pour broder sur le thème d'un voyage fait en songe par le Prophète, de La Mecque à Jérusalem, puis dans les au-delà célestes et infernaux. Des moyens merveilleux, une échelle sublime (mi'radj) ou une monture prodigieuse, ailée, à visage féminin, conduisent jusqu'à Dieu, à travers les Cieux, font découvrir l'Enfer et permettent la rencontre d'Adam, des patriarches et des prophètes, d'Abraham à Jésus, en passant par Moïse.
Les variantes attestées et écrites sont nombreuses, précisément parce qu'il s'agit de la seule ouverture sur l'imaginaire religieux. Et leur objectif est simple : convoqué à comparaître devant Dieu qui va prononcer sa légitimité, Mahomet franchit ces espaces utopiques accompagné et vénéré par tous les grands témoins du credo monothéiste. Dernier des Envoyés, il se trouve immédiatement confirmé dans sa supériorité sur tous les précédents.
Ici, l'islam se fonde tout en célébrant sa primauté.
Face à la variété des textes issus de ce que gardiens du temple et islamologues distingués traitent de " fatras et folklore matérialiste pour croyants médiocres aux appétits grossiers ", Jamel Eddine Bencheikh a réécrit, avec une magnifique sensibilité littéraire, l'une des versions, la plus étoffée, en l'enrichissant des autres de façon à restituer un récit poétique complet et dont l'homogénéité se justifie par l'unicité de la source d'inspiration.
Il s'en explique dans une postface remarquable sous le titre de L'Aventure de la Parole. Ce faisant, il fait justice à un peuple musulman de plusieurs centaines de millions d'âmes pour qui ces représentations sont le corps de la foi. Si l'islam est aujourd'hui l'une des religions les plus répandues au monde, c'est aussi grâce à ces récits apocalyptiques. Sans doute leur popularité tient-elle à ce qu'ils donnent à voir.
D'où, encore, leur succès auprès des miniaturistes. Car, telle est l'autre qualité de ce livre : un chatoiement d'images et de couleurs nées du texte et qui y trouvent immédiatement leur place. Rarement harmonie aura été aussi parfaite.
A Moissac, ville des ancêtres de Claire Daudin, des enfants juifs ont été recueillis et sauvés par un couple de cadres du mouvement des Eclaireurs Israélites de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, la famille catholique de l'auteur semble avoir ignoré ces événements qui se sont déroulés chez eux. Poursuivie par le sentiment d'une rencontre manquée entre Juifs et Chrétiens, Claire Daudin nous livre une réflexion sur les méconnaissances et les ravages de l'histoire.
Haut lama tibétain de l'école sakya, Khenchen Shérab G Amipa Rinpoché est abbé supérieur des neuf centres Sakya d'Europe qu'il a lui-même fondés.
Sous la forme d'un enseignement, il nous livre ici ses commentaires sur un texte poétique tibétain fondamental du XIVe siècle. La pratique de ces exercices des Boddhisattvas doit permettre de nous libérer de l'attachement et de l'ignorance, sources de nos souffrances. Khenchen Shérab G Rinpoché est un haut lama tibétain de la lignée des Sakyapa. (les trois principales écoles du bouddhisme tibétain sont les Gélougpa, avec à leur tête le Dalaï Lama, les Kagyoupa et les Sakyapa).
Khenchen Shérab G Amipa Rinpoché est abbé supérieur des neuf centres Sakya d'Europe qu'il a lui-même fondés. Il nous livre ici son commentaire sur un texte poétique, les Trente-sept exercices des Bodhisattvas écrit par Thogmet Zangpo (1295-1369). Ces commentaires font régulièrement l'objet d'enseignements oraux donnés par leur auteur. La Bodhicitta ou l'esprit d'Eveil, est au centre de ces textes. Ces trente-sept exercices sont à la portée de chacun de nous quelle que soit notre croyance ou notre appartenance religieuse puisqu'il s'agit essentiellement de la recherche d'une qualité d'être s'appuyant sur l'amour, la compassion et la clarté de la conscience.
L'auteur des textes tibétains (Thogmet Zangpo) et leur commentateur, Khenchen Shérab G Amipa Rinpoché, s'inscrivent tous deux dans la grande tradition orale qui a permis la transmission des enseignements bouddhiques de manière ininterrompue depuis l'époque du Bouddha. Ils parviennent par des mots simples et directs à décrire la subtilité de cette sagesse millénaire, et peuvent être appliqués à notre quotidien.
Leur enseignement majeur est que tous les êtres humains sont plus ou moins confrontés aux mêmes difficultés, aux mêmes perturbations. Ces difficultés proviennent de l'attachement à l'Ego, de l'égoïsme, et de l'attachement en général. Les Trente-sept exercices des Bodhisattvas sont une voie par laquelle nous pouvons progresser sur le chemin de la libération intérieure. L'auteur nous l'explique notamment par la métaphore de l'or : «L'or se trouve enfoui dans la terre.
La pratique de ces exercices consiste à libérer l'or de la terre et à le purifier. La terre représente l'ignorance et l'or la précieuse nature de notre esprit. Pourquoi vouloir purifier cette nature précieuse ? Pour la libérer des souffrances.»