La comtesse de la Roche-Piquet, Mademoiselle de la Tringle, Hortense de Hauteclaire dite «La religieuse» et Madame Cassin ont toutes été séduites avant d'être lâchement abandonnées par Don Juan.
Par une nuit d'été, elles se voient convoquées par la Duchesse de Vaubricourt au château de Valognes. A l'initiative de cette dernière, les cinq femmes prennent le parti de faire le procès du séducteur, et pour sa peine, de le condamner à la fidélité. Don Juan devra, à l'issue du procès, soit épouser Angélique, sa dernière conquête, et lui rester fidèle, soit se résoudre à passer le reste de sa vie en prison.
Quand Don Juan arrive, c'est un tout autre homme que le séducteur impitoyable bien connu que voient les cinq amies. C'est sans protestation aucune que Don Juan se plie aux exigences du procès. Cette résignation est motivée par la perte du seul amour profond de Don Juan. Un amour voué au chevalier de Chiffreville, le frère d'Angélique, que l'épée-même de Don Juan a tué. En confessant son amour, Don Juan brise son propre mythe et bouleverse cette seule image qu'avaient de lui les femmes qu'il a séduites : un homme libre qui préfère les plaisirs au détriment de l'amour.
Personnages : 7 femmes et 3 hommes.
Un grand classique du collège, destiné aux classes de 6e pour l'étude du monstre.
Une pièce à la croisée de tous les objets d'étude des classes de 5e. La première pièce de Joël Pommerat publiée dans une collection parascolaire.
L'édition est destinée aux classes de 3e et de lycée.
Un titre conçu pour l'étude du roman au lycée.
Une édition destinée aux classes de troisième (récit de soi et dénoncer les travers de la société).
Une édition destinée aux classes de 3e (pour l'objet d'étude Se raconter, se représenter).
Avec cette édition de Lucrèce Borgia, nous disposons d'un véritable journal de la création où s'inscrivent les traces d'un travail mené en commun par le metteur en scène Antoine Vitez, son assistant Eloi Recoing et le scénographe Yannis Kokkos.
Cette partition à plusieurs mains - où la main dit sa présence par l'écriture, l'oeil également par les croquis ici reproduits - tisse de façon continue la doublure du texte. Quant au lecteur, il garde totale liberté de lire selon son mode, successif ou simultané.
Commentaire dramaturgique d'Antoine Vitez, Yannis Kokkos et Eloi Recoing.
Une édition destinée aux 5e pour répondre à l'un des questionnements inscrits au programme de cette classe (L'homme est-il maître de la nature?).
Récompensée par le Prix ado du Théâtre contemporain 2015 et le Prix Villers-Cotterêts de la Francophonie 2019, cette pièce est destinée aux classes de : 3e (elle répond à deux entrées des programmes : "Se raconter, se représenter" et "agir dans la cité : individu et pouvoir") Lycée (Le théâtre du XVIIe au XXIe siècle)
Un grand classique destiné aux classes de 4e (le roman est à la croisée de deux questionnements des programmes : "La fiction pour interroger le réel" et "Individu et société : confrontations de valeurs").
La réunion de deux pièces à la croisée de trois entrées du programme de 6e : Le monstre, aux limites de l'humain Récits de création Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques
Salina aime le jeune kano mais c'est à son frère, saro, que le clan djimba veut la marier.
Elle tente d'imposer son désir, en vain. le malheur est sur elle. le mariage a lieu et la vie qu'elle avait espérée, doucement, lui échappe. commence alors, pour salina, le cycle des vengeances, dans la rage et la démesure. organisée en un triptyque, " le sang des femmes ", " la dernière vertèbre " et " le don des larmes ", salina est du même souffle que la mort du roi tsongor (prix goncourt des lycéens 2002).
Un récit - théâtral par ses multiples voix - qui emprunte à l'antique sa violence et ses mythes.
Médée a tué ses enfants et s'est enfuie, laissant Jason pétrifié d'horreur. Si elle revient aujourd'hui, c'est pour terminer ce qu'elle a fait : exhumer les corps et les brûler pour qu'il n'en reste rien.
C'est la rencontre à Vienne, en 1938, entre Freud et... Dieu, peut-être ?
En quelques scènes où l'économie des moyens renforce l'efficacité du trait, Nina Berberova raconte ici les relations d'une soprano issue de la haute société pétersbourgeoise, avec Sonetchka, son accompagnatrice, bâtarde et pauvre ; elle décrit leur exil dans les années qui suivent la révolution d'Octobre, et leur installation à Paris où leur liaison se termine dans le silencieux paroxysme de l'amour et de la haine.
Virtuose de l'implicite, Nina Berberova sait tour à tour faire peser sur les rapports de ses personnages l'antagonisme sournois des classes sociales et l'envoûtement de la musique (il y a sur la voix quelques notations inoubliables). Par ce roman serré, violent, subtil, elle fut, en 1985, reçue en France, où elle avait passé plus de vingt ans avant de s'exiler définitivement aux Etats-Unis.
La zone libre, entre la pologne rêvée de dreyfus et l'atelier trop réel de mon enfance, la zone libre me semblait inaccessible.
De plus, comme dans l'atelier, je voulais montrer mes juifs au milieu des autres, là où les juifs doivent vivre. je voulais les montrer sans les vanter - kafia a dit qu'on ne peut vanter ce qui est nôtre - mais surtout sans les humilier. je voulais célébrer à la fois leur courage et leur lâcheté, leur aveuglement et leur clairvoyance. il m'a fallu dix ans pour écrire la pièce. il serait plus juste de dire qu'il m'a fallu dix ans pour me faire à l'idée que cette pièce ne sera que ce qu'elle est, qu'elle ne dira pas tout du crime, du chaos, du malheur et de la désolation.
Qu'elle restera cet objet hybride, coincé entre le rire et les larmes, la dérision et les souvenirs vécus, chuchotés, confiés par je ne sais trop qui à l'enfant que je fus. il m'a fallu dix ans pour accepter qu'elle parle si mal de vengeance, vengeance inassouvie parce qu'inassouvissable.
Qui aime aller chez le dentiste ? Un choeur, hérité des tragédies classiques, nous fait pénétrer dans l'intimité du cabinet du Dr Spodek. Un petit garçon, devenu narrateur, se souvient des séances trop fréquentes après-guerre chez le dentiste où l'emmenait sa mère. Mais à douleur, douleur et demie, le dentiste et sa femme vivaient une tragédie personnelle autrement plus pénible. Avec émotion, humour et tendresse, Jean-Claude Grumberg évoque ces parents orphelins de leurs enfants, face à leur deuil impossible.
[...] L'auditoire était haletant. Personne ne songeait à interrompre l'orateur pas même à l'applaudir. Tous étaient subjugués par cette idée à la fois si ingénieuse et si simple : modifier l'axe sur lequel se meut le sphéroïde terrestre.
Quant aux délégués européens, ils étaient simplement abasourdis, aplatis, annihilés, et ils restaient bouche close, au dernier degré de l'ahurissement. [...] (extrait)
Cet ouvrage est exceptionnel à plus d'un titre. Dans cette histoire fantastique où nous retrouvons les héros de De la Terre à la lune et de Autour de la lune, Jules Verne dénonce l'impérialisme, le colonialisme et la puissance d'un complexe militaro-industriel, en s'alarmant des catastrophes écologiques engendrées par les activités humaines.
Journaliste, chroniqueur à France Inter, Dominique Bromberger montre dans sa préface combien ce roman, écrit à la fin du XIXe siècle, connaît aujourd'hui une nouvelle actualité .
Ouvrage en coédition avec la ville de Nantes
Evoquer ce que fut l'expérience du lycée français pour de jeunes élèves de par le monde, c'est s'embarquer pour un émouvant voyage dans l'espace et dans le temps.
D'Addis-Abeba à Kaboul, de Rome a Téhéran, de Buenos Aires au Caire, à Londres, Alger, Vienne, Beyrouth, Lisbonne. Ce que les témoignages ici rassemblés racontent, ce sont, en effet, des histoires de vie. Pour tous ces anciens élèves, ces années dans les établissements français de l'étranger sont également placées sous le signe d'une rencontre avec la France, son histoire, ses valeurs. Ceux qui s'expriment dans ce livre sont nés entre les années 1920 et le début des années 1970.
De la décolonisation aux conflits du Moyen-Orient, des dictatures en Amérique latine au fascisme en Espagne ou au Portugal, de la construction de l'Europe à la recomposition du monde après l'effondrement du bloc soviétique, leurs témoignages tracent une grande partie de l'Histoire du XXe siècle. S'il met en lumière l'impact de l'enseignement français sur la formation des élites internationales ou sur les choix personnels des individus, pareil document permet également de réfléchir sur les différentes motivations qui ont incité des familles à choisir, à tel ou tel moment de leur histoire - ou de l'Histoire - l'enseignement français.
Ces motivations sont diverses selon les époques et les régions du monde, et souvent complexes. C'est pourquoi ces souvenirs sont précieux en raison, notamment, de leur dimension subjective et individuelle. Ils reconstituent le parcours, inédit et intime, d'une autre histoire de la France dans le monde. Qu'on ne s'y trompe pourtant pas : ce recueil de témoignages, si positifs qu'ils soient, en général, vis-à-vis de cette formation française, n'a pas pour objectif de constituer une quelconque hagiographie de la France, à travers son système éducatif.
Et c'est tant mieux. Le regard quelquefois critique que les uns et les autres portent sur notre pays, sur certains de ses choix, sur certains aspects de son enseignement, est la preuve qu'ils ont été à bonne école !.