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Éditeurs
Anne Carriere
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Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.
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Dans le quartier de la Goutte d'Or, Janis Meyer recherche sa mère, Jeanne, dont elle est sans nouvelles depuis plusieurs mois. Sa disparition est peut-être liée au livre qu'elle vient de publier et qui rencontre un grand succès dans les milieux féministes : la correspondance de Carol Schäffer, une démente infanticide emprisonnée en Oregon.
Entre le boulevard de la Chapelle et la rue des Poissonniers convergent des phénomènes étranges qui concernent sans doute les trois femmes : la canicule s'installe en hiver, des « mères-zombies » cherchent des enfants qu'elles n'ont jamais eus, le cours du temps perd toute logique et Janis a bien du mal à ignorer les voix qui l'appellent, quelque part en dessous.
De Brueghel à la Commune de Paris, de l'université de Vincennes à une secte inquiétante dans une forêt américaine, Janis entreprend une odyssée à travers les époques et les territoires.
Dans son premier roman Le Rapport chinois, Pierre Darkanian revisitait l'archétype du bouffon pour ausculter le règne de l'ultralibéralisme. C'est la figure de la sorcière qui le fascine cette fois. Nous sommes immortelles est un roman-monde qui, à la façon d'un trou noir, semble aspirer toutes nos histoires, sciences, croyances et peurs, pour révéler une autre dimension à ceux qui traversent ses ténèbres. -
Charlotte Davis est une fille en lambeaux. À dix-sept ans, elle a déjà perdu plus que la plupart des gens en une vie. Mais elle a appris à oublier. Le verre brisé avec lequel elle se coupe apaise sa peine jusqu'à ce qu'il ne reste que le calme. Le verre brisé murmure : Tu n'as plus besoin de penser à ton père et à la rivière. À ta meilleure amie, qui est partie pour toujours. Ou à ta mère, qui n'a plus rien à te donner.
Chaque nouvelle cicatrice endurcit un peu plus le coeur de Charlie, pourtant cela fait toujours aussi mal. Si mal que ça n'a plus d'importance, et parfois cette douleur est nécessaire pour remonter la pente.
Girl in pieces est le portrait profondément émouvant d'une adolescente dans un monde qui ne lui doit rien et lui a tant pris, et du chemin qu'elle entreprend pour se réparer. Le premier roman de Kathleen Glasgow est d'une authenticité déchirante et d'une honnêteté sans faille. Une histoire dont on ne peut se détourner. -
« Imagine-t-on pareille témérité ? » écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ?
Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés « Le soldat sans nom » pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. -
Kambili a quinze ans.
Son monde est limité aux murs de la résidence luxueuse d'Enugu, au Nigeria, où elle vit avec ses parents et son frère Jaja. Son père, Eugène, est un riche notable qui régit son foyer selon des principes d'une rigueur implacable. Sa générosité et son courage politique (il possède le seul journal indépendant du pays) en font un véritable héros de sa communauté. Mais Eugène est aussi un fondamentaliste catholique, qui conçoit l'éducation de ses enfants comme une chasse au péché où les plus terribles punitions trouvent leur justification dans la foi.
Quand un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, Eugène, très impliqué dans la crise politique, est obligé d'envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, qu'ils croyaient dangereuse et païenne, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père. Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable et la maison se transforme en champ de bataille où les enfants vont se révolter pour gagner leur liberté.
L'Hibiscus pourpre est un roman bouleversant sur la fin de l'innocence, la violence domestique, l'intolérance religieuse et l'émancipation.
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11835. Gus, un jeune scientifique, est envoyé par le musée d'Histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l'Europe. Lors d'une traversée, il assiste au massacre d'une colonie de grands pingouins et sauve l'un d'eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur Terre de l'espèce. Une relation bouleversante s'instaure entre l'homme et l'oiseau. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
À l'heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert convoque un duo inoubliable et réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, avec son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l'anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est hanté par une question aussi intime que métaphysique : que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?
Sibylle Grimbert est éditrice et romancière. Elle a déjà publié aux éditions Anne Carrière Le Fils de Sam Green, Avant les singes et La Horde. -
Robert Oppenheimer aimait les femmes, courser les trains au volant de sa puissante voiture, affronter les tempêtes à la barre de son bateau et galoper sur les chemins du Nouveau-Mexique. Par-dessus tout, il aimait la physique car elle réveillait en lui le philosophe, le poète. Un poète riche, un philosophe inquiet de l'avenir des pauvres, un philanthrope qui finança le parti communiste et les Brigades internationales luttant contre Franco en Espagne. Aussi, lorsque en 1942 le général Groves le choisit pour diriger les recherches sur la création de la bombe atomique à Los Alamos, les services secrets, le contre-espionnage et le FBI se liguent pour empêcher la nomination d'un communiste. Groves résiste, convaincu de la loyauté de Robert Oppenheimer. Trois ans plus tard, après les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, la célébrité et l'influence d'Oppenheimer sont immenses. Pour tous, il est devenu « Doctor Atomic ». Mais cet intellectuel sensible à l'art et aux exigences humanistes prend conscience de la responsabilité de la science et s'oppose à la volonté de la détourner au profit de l'armée. Il se fait de puissants ennemis au sein du complexe militaro-industriel, qui élabore un piège pour le faire tomber.
Ils ont tué Oppenheimer nous plonge au coeur de la guerre froide et du redoutable dialogue entre la science et le pouvoir. C'est le livre d'une bascule du monde, engendrée par la course à l'armement, mais aussi celui, plus intime, d'un homme flou, à la fois victime et bourreau, symbole du savant tourmenté par les conséquences morales de ses découvertes. Virginie Ollagnier fait de Robert Oppenheimer un formidable personnage de fiction.
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Le surnom de «?reine des glaces?» colle à la peau de Christa Cristofersson, une ingénieure renommée de la Silicon Valley. Au-dedans, pourtant, elle vibre intensément. Mais l'émotivité est un luxe qu'elle ne peut se permettre.
Elle dirige une entreprise de biotechnologies, maudit le jour où elle a rencontré son ex-mari, tente d'élever du mieux possible ses jumeaux, se bagarre avec son vieux bougon de père qui tempête contre notre monde de technologies déshumanisantes et, de temps en temps, elle rend visite à sa mère qui végète dans un hôpital psychiatrique.
Au hasard d'un test génétique, Christa découvre que toute sa mythologie familiale repose sur une erreur. Sa mère ne l'a pas abandonnée à la naissance pour une quête de plaisirs superficiels, mais a en réalité sombré à cause d'une maladie jamais diagnostiquée : une dégénérescence neurologique qui la prive de l'accès à ses émotions.
Christa est porteuse du même gène altéré et, potentiellement, de la même maladie incurable. Seule la présence à ses côtés d'un compagnon qui la connaîtrait intimement au point de pouvoir stimuler ses souvenirs et ses circuits émotionnels pourrait retarder l'échéance.
Christa ne croit pas en l'existence de l'âme soeur, mais elle croit en la science, alors, cette âme-soeur, elle va la créer.
Avec Au-dedans, Yannick Grannec affronte une des plus grandes préoccupations contemporaines. S'il ne convient pas de la nommer ici, on peut suggérer que l'ombre de Mary Shelley plane sur ce roman visionnaire. -
Kink : Manuel de sexualités créatives
Axelle de Sade, Meta Tshiteya, Stella Polaris
- Anne Carriere
- 8 Novembre 2024
- 9782380823363
Kink est un ouvrage dont l'ambition est d'inspirer ses lecteurs et lectrices dans leur sexualité en s'adressant au principal organe sexuel : le cerveau. Ce terme, kink, d'origine anglo-saxonne, est de plus en plus utilisé en français pour désigner des préférences, des fantasmes, des comportements ou des pratiques sexuelles qui sortent des normes de la sexualité traditionnelle (BDSM, fétichisme, jeux de rôle ou d'impact, etc.). En effet, la première particularité de ce manuel est qu'il réfute l'association systématique de la sexualité avec la génitalité. Or, ce n'est qu'une des facettes de la sexualité, et cet ouvrage, s'il l'aborde abondamment, ne la considère pas comme son propos central. Peu importent le genre, l'orientation sexuelle, le kink fait exploser les normes, invite à trouver ce qui nous parle, en couple ou non, à tout âge, etc. Ouvrir le champ des possibles, sortir de la routine : chaque personne est invitée à explorer sa singularité pour enrichir ses fantasmes et accéder à une sexualité joyeuse et créative. Ce livre porte aussi un projet politique : après la grande révélation, apportée par le mouvement #MeToo, du gouffre qui se creuse entre la vision patriarcale de la sexualité et la perception des femmes qui la subissent, il propose un regard neuf, centré sur le consentement, le respect, le désir et le plaisir, sous la plume de trois femmes ayant focalisé leur travail sur l'exploration et la transmission des mille moyens d'y parvenir.
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L'art de la guerre consiste à soumettre son adversaire sans le combattre. C'est ainsi que le père de Victor Laplace s'est fait détruire. C'est ainsi que le jeune Victor espère venger sa mémoire, en s'infiltrant au coeur même du système qui l'a brisé. Sa stratégie est claire : se faire embaucher dans le prestigieux cabinet de conseil que dirige son ennemi, l'approcher pas à pas, l'écouter patiemment dévoiler la recette de ses triomphes, l'accompagner dans son ascension en attendant l'ouverture, la brèche où il pourra s'engouffrer. Une partie d'échecs pour laquelle l'apprenti possède une arme décisive : sa maîtrise des algorithmes et de l'intelligence artificielle. Car à l'heure où le succès ne répond plus au mérite ou à l'intelligence, mais à d'autres règles sociales qu'on peut traduire en équations, celui qui sait les déchiffrer peut à tout moment renverser le jeu en sa faveur. Mais à quoi devra renoncer Victor Laplace pour parvenir au dernier étage du monde ?
Dans une variation sur le thème des Illusions perdues, teintée d'un esthétisme à la Tom Wolfe, Bruno Markov réinvente le mythe de la réussite individuelle à l'heure des nouvelles technologies. Captivant, émouvant et subversif, Le Dernier Étage du monde offre un grand huit romanesque qui s'empare des questions éthiques les plus brûlantes autour de l'intelligence artificielle et de l'économie de l'attention. -
Hermine de Larmencour, une châtelaine qui vit dans l'Allier, vient d'enterrer Paul, son mari. Sa vie devrait reprendre son cours agréable et sans surprises quand Bernadette, sa cuisinière, lui apprend la bonne nouvelle : « Monsieur Paul, il est ressuscité ! »
Sexagénaire libre et flamboyante, Hermine ne croit pas en Dieu et encore moins aux miracles. Mais le tombeau a été profané et la dépouille de son mari a disparu. Pire, deux jeunes du coin prétendent avoir croisé Paul au restaurant, une rencontre qui les aurait bouleversés.
À mesure que les apparitions du défunt se multiplient, la rumeur enfle et les pèlerins commencent à affluer. Le Vatican missionne le père Benjamin Spark afin de prouver qu'il ne s'agit que d'une mystification. Mme de Larmencour a hâte de laisser derrière elle cette histoire sordide. Ses attentes risquent d'être déçues.
La Bonne Nouvelle est une fable contemporaine qui mêle adroitement suspense et spiritualité. Nombreux sont les ouvrages dissertant sur la nature du Mal. Dans La Bonne Nouvelle, l'auteur nous surprend et nous enchante en s'interrogeant sur la possibilité du Bien. -
Seuls 30 % des personnes ayant recours à la psychothérapie sont des hommes. À l'inverse, ce sont 40 % des femmes qui ont déjà eu recours à la psychothérapie ou à la psychanalyse. Comment expliquer cet écart ? Il serait tentant - misogyne mais tentant - d'affirmer que les femmes sont moins stables car plus émotives. La vraie raison est plus terre à terre : les femmes, davantage éduquées à parler de leur ressenti et de leurs difficultés psychiques, sont plus promptes à consulter.
Et pourtant. Les hommes ont bel et bien des problèmes mentaux. Seulement, ils les gardent en grande majorité pour eux. Soit ils pensent qu'ils peuvent s'en sortir seuls, soit ils se déchargent sur leur entourage sans s'en rendre compte, soit ils extériorisent, souvent de manière violente (par des comportements à risque, de l'agressivité).
Ces hommes malheureux, anxieux, Maud Le Rest est allée à leur rencontre. La santé mentale au masculin est un non-dit sociétal. Si la prétendue « crise de la masculinité » a pu être abordée par la philosophie ou la sociologie, les problèmes mentaux masculins sont la plupart du temps à peine effleurés. Les analyser, les défricher, serait pourtant bénéfique pour les deux genres. -
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Le pélerin de Compostelle
Paulo Coelho
- Anne Carriere
- Bibliotheque Paolo Coelho
- 17 Mars 2004
- 9782843372599
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À vingt ans, Hjørdis Løkkeberg se projette dans une existence vagabonde, loin des chemins balisés du mariage et de la maternité. Mais quand Morten Dahl se présente à elle en homme droit et peu vulnérable, Hjørdis cède à la promesse du confort d'un foyer. Elle se précipite alors dans une union à laquelle s'oppose rapidement une passion qu'elle n'avait pas imaginée : Dieu. Morten est Témoin de Jéhovah.
Hjørdis tente de préserver la vie commune par-delà leurs divergences, tout en pleurant ses rêves de liberté confisqués. Elle se retrouve à mener une bataille sur trois fronts : l'orthodoxie de son mari, le poids de sa communauté, et ses propres aspirations contraires.
Certains questionnements intimes sont si violents qu'une vie peut défiler comme un huis clos. Cette confession à la troisième personne ausculte la lutte intérieure d'une femme suspendue entre ses désirs d'émancipation et le maintien des apparences. Isabelle Flaten joue un drame norvégien passionnant sur le thème des mécanismes contemporains de l'enfermement. -
Le goût du bonheur Tome 1 ; Gabrielle
Marie Laberge
- Anne Carriere
- Litterature Francaise
- 19 Février 2003
- 9782843372131
Québec, 1930.
Gabrielle est mariée avec Edward depuis bientôt dix ans. Entre la maison de l'île d'Orléans et celle de la Grande-Allée, elle mène une vie bien remplie, entourée de ses cinq enfants. De toute évidence, il s'agit d'un mariage heureux. Mais cette chose qui devrait être si simple fait pourtant froncer bien des sourcils dans l'entourage de Gabrielle. Décidément, le bonheur est suspect en cette époque où notre sainte mère l'Église nous dit que nous ne sommes pas sur terre pour être heureux mais pour accomplir notre devoir.
L'élégante Gabrielle a bien du mal à se soumettre au code strict de la société bien sage et bien pensante. Et si c'était possible de changer le monde autrement que par la prière ? Dans ce premier volet de la grande trilogie romanesque intitulée " Le Goût du bonheur ", Marie Laberge brosse une vaste fresque du Québec de l'avant-guerre. Fidèle à sa manière, elle nous fait partager le destin de personnages si vrais qu'ils semblent bondir de la page.
Grâce à une écriture qu'on dirait faite pour traduire les mouvements du coeur les plus subtils ou les plus inavouables, elle éclaire de l'intérieur une époque où, sous la gangue des conventions sociales et de la religion, les passions ne brûlaient pas avec moins de force qu'aujourd'hui.
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Alors que Claire mène une existence morne mais tranquille avec son mari, elle tombe sur Antoine, son amour de jeunesse. Claire travaille comme responsable de caisse sur une aire de l'autoroute A8 et croit n'avoir plus grand-chose à partager avec Antoine, photographe reconnu et marié à une fille de diplomate. Mais l'irruption inattendue d'Antoine qui va user de tous les stratagèmes pour rétablir une relation avec elle, oblige Claire à interroger son existence du moment et à fouiller les drames du passé... qui saisit peu à peu qui elle est et ce qu'elle souhaite vraiment.
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Le soleil suivant Tome 1 : les filles du choeur
Eric Marchal
- Anne Carriere
- 28 Mai 2021
- 9782380821871
Venise, février 1713. Les musiciennes rivales de la Piéta et des Incurabili vont jouer ensemble pour la première fois devant un parterre venu de l'Europe entière. Lorsqu'une tribune s'effondre sur le public, le chirurgien Azlan de Cornelli intervient et sauve un grand nombre de blessés, aidé par un mystérieux médecin qui disparaît aussitôt. Cet accident est le premier rouage d'un engrenage qui conduira Azlan au coeur des secrets de la Sérénissime.
Dans Les filles du choeur, le destin d'Azlan de Cornelli va croiser celui de deux femmes en lutte contre leur condition : Maria de la Violla, placée très jeune dans la cage dorée de la Piéta, qui cherche à échapper à un mariage forcé, et Sarah Koppio, jeune juive du ghetto, détentrice d'un étrange héritage familial, un message codé indiquant l'emplacement du Codex Quanum. Ce traité arabe, datant du XIIème siècle, pourrait créer une véritable révolution dans l'histoire de la médecine.
Ensemble, ils vont tenter de résoudre l'énigme du Quanum pour découvrir ses secrets, tout en bravant les sbires de l'Inquisition et les espions d'une organisation occulte prêts à tout pour se l'accaparer.
Avec Les Filles du choeur, Éric Marchal inaugure un triptyque d'aventures intitulé Le soleil suivant. Dix ans après l'épopée du Soleil sous la soie, Azlan de Cornelli nous emporte dans sa quête à travers l'Europe des arts, des sciences et de la chirurgie.
Éric Marchal est né en 1963 et vit à Vittel. Son premier roman, Influenza, paru en deux tomes (Les Ombres du ciel, 2009 ; Les Lumières de Géhenne, 2010), a reçu le prix Carrefour Savoirs 2009. Il est également l'auteur des livres Le Soleil sous la soie (2011), La Part de l'aube (2013), Là où rêvent les étoiles (2016), Les Heures indociles (2018) et Villa Imago (2019). Tous ses ouvrages ont paru aux Éditions Anne Carrière.
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Libérale, héritière des Lumières et combattant pied à pied ceux qui voudraient les tamiser, Peggy Sastre pensait ne jamais vaciller dans ses principes. Jusqu'au 7 octobre 2023. La nature et l'ampleur du massacre, la jubilation de ses auteurs, les arguments relativistes de certains démocrates, le silence de militants soi-disant progressistes... c'est un effondrement. Global et intime.
Pire, la colère et l'amertume la poussent à abdiquer. Et si, tous comptes faits, le tribalisme était bien le mode de fonctionnement de l'humanité ? Ne serait-il pas plus simple d'en prendre son parti ? De renoncer aux sociétés ouvertes, pluralistes, pacifiées et cosmopolites tenues par l'intelligence ?
Et puis vient le moment de sortir de la sidération et de redresser la tête. Après la chute, Peggy Sastre entreprend de dresser son inventaire... de ce qui ne doit pas s'éteindre en elle, de ce qu'elle veut sauver. Un livre comme l'autopsie d'une fracture, et un point de départ vers la possibilité d'une réparation. -
Comment la gauche radicale va sauver le monde... (des juifs)
Marcela Iacub
- Anne Carriere
- 25 Octobre 2024
- 9782380823394
Cet essai cherche à montrer que l'antisionisme antisémite de la gauche radicale ne vient pas de ses alliances « externes » avec les mouvements islamistes, ni de sa volonté de courtiser le vote des minorités racialisées, mais d'un projet politique propre. Loin d'être instrumentalisés par les groupes islamistes, c'est la gauche radicale qui les instrumentalise à des fins politiques. Dans un premier temps, l'autrice décrit les origines soviétiques de cet antisémitisme, notamment la propagande communiste des années 1960 qui, pour la première fois, a qualifié Israël et les juifs de nazis. Dans un second temps, elle tente d'expliquer comment la gauche radicale, au début des années 2000, a abandonné le marxisme pour le troquer contre un anti-impérialisme et un « nouvel antiracisme » avec la figure du Juif en oppresseur principal. Son but étant de mettre en place une dictature raciale dans laquelle le Juif est, comme il l'avait été pour les nazis, la race maudite à éliminer symboliquement et physiquement de son « paradis politique ».
Née à Buenos Aires, Marcela Iacub est directrice de recherches au CNRS, rattachée au centre de recherches historiques de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). -
Quand sa mère décède subitement, Carole Allamand rentre en Suisse pour s'occuper de ses funérailles. Une longue absence a distendu leurs rapports et plus de dix ans se sont écoulés sans une visite à son domicile. Rien ne l'a préparée à ce qu'elle découvre. Objets et déchets ont envahi tout l'espace, englouti les meubles, retiré aux pièces leur fonctionnalité, confiné sa mère dans moins de cinq mètres carrés. Comment en est-elle arrivée là ?
Quelle signification ces choses ont-elles eue pour elle, et pour ces gens qui ne peuvent s'empêcher de les accumuler ?
Tout garder est une enquête sur le syndrome de Diogène, ce mal mystérieux et fascinant des sociétés dites avancées. Il est aussi un témoignage intime, un plaidoyer pour les femmes de sa génération, un roman d'amour. -
À travers une relation père-fils conflictuelle, une réflexion très actuelle sur le défi de la transition écologique, les limites de la société consumériste, le besoin de se recentrer sur l'essentiel...
Niels, 25 ans, habite depuis des années dans une cabane sans eau ni électricité sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il vit de dons et des produits de son potager. Un été, il débarque à l'improviste dans la maison de vacances familiale, accompagné de sa copine et de son chien. Il y a là son père, Éric, sa belle-mère, leur fils, et la grand-mère complice.
La cohabitation devient vite explosive. Niels fume pétard sur pétard, dort le jour, boit de la bière... Excédé, son père finit par le chasser de la villa à grands coups de « dégage ! ».
Mais la roue tourne. Deux ans plus tard, Éric se retrouve sans emploi. À bout de forces et endetté jusqu'au cou, il décide de rejoindre le seul être qui ne le jugera pas : son fils, Niels.
Père et fils vont peu à peu se réapprivoiser, travailler ensemble sur la ZAD, Niels mettant son père à l'épreuve et Éric découvrant la « vraie vie » de son fils, les raisons de ses choix, son bonheur simple de Robinson en communion avec la nature.
Chaque jour qui passe convainc Éric que là se trouve sa nouvelle vie. Jusqu'au moment où...