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Serge Federbusch
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A la rivalité assez simple à comprendre entre l'Est et l'Ouest, et le communisme et le capitamisme, a succédé depuis quarante ans une myriade de conflits marqués par des antagonismes religieux et nationaux sur fond d'anxiété climatique et de dérives généralisées des budgets étatiques. Guerre en Ukraine et à Gaza ; tension entre la Chine et Taïwan ; sourde rivalité entre les Etats unis et l'Empire du milieu ; emballement des dettes publiques ; paralysie européenne ; exacerbation des haines entre factions au pouvoir dans les pays occidentaux ou propagation de l'incompréhension radicale des déséquilibres contemporains. Elle frappe les élites autant que les masses. Pour y voir plus clair, Serge Féderbusch met en lumière l'opposition entre le modèle de l''Etat-Providence et celui de la mondialisation, principal facteur explicatif des désarrois planétaires actuels. Il montre comment leur affrontement renvoie à une confrontation plurimillénaire entre le Territoire-Ethnique et l'Homme-Monde, notions fondamentales pour comprendre les organisations humaines et leur dynamique. Au terme d'une brillante et érudite étude, il nous livre des clés nouvelles pour apprécier l'état du monde, la montée actuelle des périls et la façon d'y faire face. Un livre qui fera date.
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Covid story : une étrange défaite
Serge Federbusch
- Va Press
- Guerre De L'information
- 20 Mai 2021
- 9782360931606
Un minuscule virus a rendu l'impensable d'hier évident aujourd'hui et le fera paraître inéluctable demain. L'«étrange virus», pour reprendre l'expression de March Bloch parlant de « l'étrange défaite» de 1940, opère aussi de curieux renversements idéologiques, un monde ancien sens dessus dessous en quelque sorte, raconté dans cet ouvrage. Crise économique mondiale, indécision de nos politiques face à une difficulté imprévue, méfiance vis-à-vis de l'étranger... La France est bien confrontée à des menaces qu'elle n'a plus connues depuis 1940. Et, au-delà du mot «guerre», trop entendu ces derniers mois, l'auteur laisse entrevoir que l'occasion nous sera donnée, comme l'ont fait autrefois nos grands-parents et arrière-grands-parents, de nous dépasser après la défaite. C'est ce que ce livre, insistant sur le courage et la résilience des Français, s'attache à dévoiler.
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Français, prêts pour votre prochaine révolution ? la France doit-elle toujours s'effondrer avant de se réformer ?
Serge Federbusch
- Ixelles
- 11 Juin 2014
- 9782875152244
La France que François Hollande prédisait apaisée est en pleine régression historique et sociale, conséquence de son déclin économique. La persistance de la crise économique et des difficultés budgétaires pourrait bien finalement coaliser les forces de contestation, comme elles le firent sous Louis XVI et Necker. Le pouvoir n'ayant plus la moindre marge de manoeuvre pour augmenter les impôts et n'ayant pas le courage de s'attaquer aux dépenses, est frappé de tétanie. Après le matraquage fiscal des classes moyennes, l'écotaxe, le mariage et la procréation pour tous, une nouvelle mesure impopulaire peut mettre à tout moment le feu aux poudres...
Et cela ne date pas d'hier ! Depuis bientôt quarante ans, la France est atteinte d'une sorte de cancer qui s'attaque peu à peu à ses organes, inhibe ses défenses, la ronge et menace désormais de l'emporter.
Dans cet essai historico-politique, l'auteur compare la situation actuelle à des épisodes de crise graves de son passé national et explique pourquoi les Français, à la différence de nombreux autres peuples, savent rarement se mettre autour d'une table pour résoudre les problèmes du pays.
Il faut attendre que la contestation monte, que la révolte et finalement qu'une révolution crée les transformations que les conservatismes ont empêchés.
Bonnets rouges, gilets jaunes... la " Ralbolution " avance !
Faisons confiance à notre Président, il finira bien par trouver l'équivalent de la convocation des Etats généraux pour précipiter la fin du nouvel ancien régime.
Pourtant, ce pays naturellement riche, doté d'infrastructures parfois millénaires et d'une population inventive, rouspéteuse, individualiste mais industrieuse à toujours réussi à se redresser. Cette fois encore faudra-t-il passer par une révolution pour trouver les ressources et repartir ?
D'où viennent nos difficultés, comment en sortir ? Quelles mesures de redressement sont à prévoir ? Qui peut faire le job, prendre le pouvoir et comment ? Un nouveau Bonaparte peut-il émerger du magma politique actuel ?
Français, ce livre est un appel à vous mobiliser, à affronter les menaces qui assaillent notre pays et à prendre votre destin en main. Car il y a péril en la demeure ! Un livre brillant dans lequel Serge Federbusch donne des pistes pour libérer la France de ses démons.
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6 mai 2012 François Hollande est élu à la présidence de la République.
Sans expérience ministérielle et avec un bilan mitigé à la tête du parti socialiste, il trouve pourtant le bon discours électoral. Il promet aux Français de les sortir du marasme économique et d'écarter la menace du chômage en combattant les injustices sociales. Il va tenir tête à Angela Merkel et affronter la finance internationale.
En fait, il n'avait pas besoin de prendre des risques : il lui suffisait d'attendre que son prédécesseur, plombé par la crise et l'hostilité des médias, tombe comme un fruit mûr. Son programme est flou mais ses intentions semblent bonnes. Les élections législatives passées, ses pouvoirs sont immenses. Les électeurs de gauche se laissent aller à croire en une France ré-enchantée. Les électeurs de droite, résignés, finissent par se demander si seul un gouvernement socialiste est finalement en mesure de mener les réformes structurelles que Sarkozy n'a pas su ou pu faire.
Un an a passé Depuis, l'écran de fumée ne s'est pas dissipé. Orfèvre de l'ambiguïté, François Hollande expulse les Roms comme jamais tout en prétendant améliorer leur sort, dénonce l'Europe de Berlin mais capitule devant Merkel, flatte les fonctionnaires mais réduit les effectifs plus que sous Sarkozy, stigmatise les riches et les nantis en taxant avant tout les catégories populaires, rogne la politique culturelle, accentue la crise du logement et celle des transports publics, proclame la fin de la Françafrique en envahissant le Mali.
Heureusement, les querelles sociétales montées en épingle, sur le mariage pour tous ou les salles de shoot, sont là pour distraire l'opinion.
Cette attitude volontairement illisible cache un pari : que la croissance revienne miraculeusement et reporte le moment des vrais choix et de dire la vérité aux Français. Mais le miracle ne se produira pas !
Tout au contraire, ces manoeuvres de diversion aggravent le mal français. Chô-mage et récession s'installent durablement. Quand la fumée se dissipera, on verra le monarque républicain nu. François Hollande a autrefois transformé le Parti socialiste en une sorte de nouvelle SFIO ; il fabrique désormais une quatrième République avec ce qu'il reste de la cinquième. En sera-t-il le dernier président avant la chute finale ?
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Delanopolis - le jeu de massacre des rues de paris
Serge Federbusch
- De Passy
- 1 Janvier 2008
- 9782351460139
Pour vous amuser et vous informer : lisez et jouez au delanopolis !
Beaucoup plus distrayant qu'une candidature ratée à l'organisation des jeux olympiques, le delanopolis va vous transporter dans le monde effrayant et excitant de l'hôtel de ville de paris, transformé depuis 2001 en vaste agence de communication.
Par la grâce du delanopolis, vous voilà maire de paris.
Votre objectif ultime : l'elysée.
Pour cela, tout est prétexte à événement, inauguration, fiestas, aménagements de voirie et autres élucubrations municipales destinées à alimenter l'ogre médiatique.
La victime : cette pauvre ville dont le visage est progressivement abîmé et les habitants subrepticement ponctionnés.
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La marche des lemmings ou la deuxième mort de Charlie
Serge Federbusch
- Ixelles
- 6 Mai 2015
- 9782875152572
Arrêt sur images : le rassemblement du 11 janvier, dont la presse et le gouvernement nous ont dit qu'il était le plus important jamais enregistré, n'était-il pas finalement la plus belle opération de manipulation-récupération depuis une bonne décennie en France ?
Rarement manipulation politique n'a connu une telle intensité. Au nom de l' « unité nationale » et de la « liberté d'expression », le Président est parvenu à faire descendre dans la rue 3,7 millions de Français.
La réaction de troupeau grégaire face au loup a évacué toutes les questions légitimes. La gauche n'avait pas eu l'occasion de défiler dans Paris depuis 2012, elle a sauté sur cette opportunité. C'était comme une revanche après les rassemblements de la Manif pour tous. Mais l'unanimisme n'empêche pas la réflexion.
D'abord, les responsabilités immédiates de François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont été diluées dans l'émotion nationale. Rappelons, parmi dix exemples, qu'une semaine plus tôt le Premier ministre déclarait que le pays était en alerte maximum d'attentat terroriste. Charlie Hebdo était la cible n°1 et n'était gardé par personne ou presque !
Ensuite, l'étrange cavale des tueurs qui ont pu tranquillement sortir de Paris, après une fusillade de quinze minutes. Cette défaillance policière extravagante, quoique passée sous silence, a alimenté les soupçons irrationnels d'action des services secrets. De même, la démission depuis des décennies, accentuée par les socialistes, devant le néo-fondamentalisme musulman qui est l'humus du terrorisme car il ne tolère pas les critiques contre l'islam.
Sommet d'imposture : le cortège des chefs d'État et de gouvernement où les ennemis de la liberté étaient nombreux et dont les images étaient truquées car ils défilaient loin du peuple, dans une portion de rue complètement vidée de ses habitants. Le service de com était omniprésent à la manoeuvre.
Service après-vente : l' « esprit du 11 janvier » pour tenter de ramener le vote petit bourgeois de gauche vers le PS. L'objectif de François Hollande est d'affaiblir ses concurrents à gauche juste ce qu'il faut pour survivre à l'échéance des départementales et régionales. L'élection partielle dans le Doubs montre qu'il n'a peut-être pas tort. L'UMP est décontenancée.
Sur le fond, il s'agit d'une réaction de panique des petits blancs face à l'intégrisme musulman qui se traduit par une victoire de ce dernier. Aussi bien Charlie que la presse et la plupart des politiciens ont peur de dénoncer la cause du mal, les reculs face aux intégristes sur la question du voile et de la laïcité, l'économie de trafic dans les banlieues, l'islam comme « nouvelle religion des pauvres et des esclaves » (autrefois ce fut le christianisme).
Le 11 janvier, ce fut une marche des lemmings, ces petits mammifères qui se serrent les épaules et vont se suicider du haut des falaises.
+ 21 % de popularité, une inversion de la courbe jamais vue.
Au lendemain des attentats, François Hollande champion du rassemblement, leader de l'émotion nationale, fait un bond historique dans les sondages. Moins d'un mois plus tard, cette côte d'amour inespérée commence à s'effriter. Les Français ne font plus bloc derrière leur président. Ils s'étaient levés comme un seul Charlie. Et aujourd'hui ? Et demain ?
Demain, seul un réveil laïc intransigeant et la prise à bras-le-corps des problèmes économiques, tout le contraire de ce que fait François Hollande, sauvera le pays. Sinon, les attentats et meurtres de ce type qui se produisaient tous les dix ans dans les années 80, tous les 7 ans dans les années 90 et 2000, tous les trois ans dans les années 2010 se répéteront bientôt tous les six mois jusqu'à l'arrivée du lepénisme au pouvoir.
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Et si les progrès récents de la paléontologie, notamment grâce à la génétique, nous donnaient la clé pour analyser ce qui différencie l'homme des autres animaux ?
Et si, cette différence enfin élucidée, nous pouvions revisiter la philosophie depuis ses origines ?
Soyons plus ambitieux encore : cette meilleure compréhension de ce qui distingue l'homme des autres animaux ne permettrait-elle pas de réunifier les sciences dites humaines et celles dites exactes qui ont tendance depuis plusieurs décennies à s'essouffler en s'éloignant les unes des autres ?
C'est cet exercice de mise à bas des barrières intellectuelles qui morcellent le savoir contemporain que 229, Une nouvelle Histoire de Sapiens a entrepris.Partant de la catastrophe climatique qui s'est abattue sur homo sapiens il y a 70 000 ans, le menaçant d'extinction, le contraignant à de longs déplacements et à grimper haut sur les arbres pour trouver de la nourriture, l'auteur montre comment l'homme a forgé la notion de vide. Elle va devenir le point d'ancrage paradoxal de tous ses concepts.La plupart des mythes fondateurs gardent une trace diffuse de ce traumatisme initial. L'individu peut dès lors penser le monde comme un espace homogène capable de se passer de lui. L'homme développe des relations sociales, un langage, des institutions de plus en plus sophistiquées ; conçoit les idées et les objets qui lui permettent d'interagir malgré un contact physique de plus en plus limité.De la préhistoire à nos jours, le destin de Sapiens se lit différemment.
A propos de l'auteur Serge Federbusch est magistrat, diplômé de l'IEP de Paris, maître en droit public, titulaire d'un DEA d'histoire et ancien élève de l'ENA.Un livre publié par Ixelles éditions Visitez notre site : http://www.ixelles-editions.com Contactez-nous à l'adresse contact@ixelles-editions.com
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« François Hollande a d'abord fait sourire les Français - peu de temps - puis il les a irrités. Il y a eu ses hypocrisies sur la dette et les impôts, ses mensonges sur le chômage, sa manipulation des comptes publics, son ministre du budget titulaire de comptes occultes à Singapour, sa gourmandise à faire durer les polémiques autour du mariage homosexuel pour affaiblir l'opposition, ses frasques crypto-conjugales, ses soins capillaires à 10 000 euros mensuels.
Tout cela ne paraissait encore qu'une duplicité politique ordinaire, une banale rouerie. Les islamistes avaient déjà frappé chez Charlie, au Bataclan. Mais la récupération politique de l'émotion populaire avait correctement fonctionné et la responsabilité du pouvoir fut un temps escamotée.
L'action de François Hollande semble frappée d'une malédiction et vouée aux commémorations et aux cérémonies funèbres. Le temps des blagues et des manoeuvres est révolu. Les esquives, les atermoiements, les capitulations dans tous les domaines, stratégique, sécuritaire, communautaire, diplomatique, économique et politique a fini par démontrer que nous n'avons pas affaire à un simple « enfumeur », ainsi que je le décrivais dans un livre homonyme paru dès juin 2013. Ce président peut même être considéré comme un véritable fossoyeur qui paralyse notre pays face aux menaces en tout genre.
Les Français n'ont plus envie d'en rire, on les comprend. Et ils attendent désormais qu'on leur dise comment éviter que des pelletées de terre n'ensevelissent ce pays qu'ils aiment tant. » Serge Federbusch
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1 -De l'Etat providence à l'Etat malveillance.
Le pacte social passé entre les Etats dominant la planète et leurs peuples, quelle que soit la forme apparente de leur régime : république libérale (Etats-Unis), bureaucratie autoritaire (Chine), despotisme personnel (Russie), démocratie parlementaire (Europe) a volé en éclats depuis 10 ans. Prétendant garantir la sécurité économique et personnelle des citoyens les Etats ont creusé les dettes, manipulé les monnaies, fragilisé l'épargne, conditionné les médias, durci les conditions de circulation, bref rogné partout et quelle que soit la situation de départ les libertés individuelles et collectives.
Les gouvernants fonctionnent par la peur et inventent des épouvantails pour façonner l'opinion publique : les crises du Covid ou la guerre en Ukraine en sont les derniers exemples.
La situation est particulièrement nette en France où le macronisme a incarné cette dérive autoritaire et cette fuite en avant dans la dette et le contrôle social. La haute administration a été vidée de sa substance, les oligarques se sont partagés les médias industriels avec l'Etat, le pouvoir à la fois personnel, brutal et vain de Macron a soldé ce qu'il restait de l'Etat postgaullien.
2 - La première guerre mondialisée.
Cette situation pesante accroit les tensions internationales. Dans l'histoire humaine, deux modèles principaux ont polarisé les organisations sociales : le territoire-ethnique et l'homme-monde, exprimant l'un une société hiérarchisée dans un espace contrôlé et l'autre une société libérale et juridiquement égalitaire dans un monde ouvert. La confrontation des deux modèles est à l'origine de conflits planétaires et nous sommes entrés dans une nouvelle forme de guerre mondiale ou plutôt mondialisée. Les armes de destruction à distance se banalisent (drones), la guerre de propagande, les pressions économiques et financières sont des armes post-modernes qui permettent des conflits en partie dématérialisés.
Parallèlement, les marchés internationaux se fragmentent, les prix des expéditions et des composants augmentent de manière vertigineuse remettant en cause la mondialisation qu'on vu triompher ces dernières décennies.
Dans ce contexte aussi la France apparaît démunie et perdue. L'Union européenne a vainement voulu créer un modèle de pouvoir continental en Europe occidentale sous la domination allemande et l'aiguillon américain.
Mais il lui a manqué une organisation stable du leadership politique et un approvisionnement sûr en matières premières à bon marché. Telle est l'explication de sa diplomatie inconsidérément périlleuse vis-à-vis de la Russie et du dérapage de la situation en Ukraine.
La France est particulièrement fragile dans ce contexte, étant dépendante sur les plans industriel, financier, technique et militaire tout en conservant des lambeaux illusoires de sa puissance passée.
L'Occident est partout battu en brèche. Il est miné par des idéologies régressives qui sous prétexte de défense de l'environnement, d'antiracisme et d'égalité des sexes (le wokisme) le font perdre sur les deux tableaux : il n'a plus la force et la cohérence d'un territoire-ethnique ni la liberté des hommes-monde. La société est émiettée, les individus privés de leur autonomie et de leur liberté, contraints et culpabilisés.
3 - Allah quantique.
Dans ce monde de désordres et de montée des périls diplomatiques et militaires, des forces d'unification sont à l'oeuvre mais elles ne contribuent pas à faire baisser les tensions, tout au contraire. L'immigration, notamment africaine et sud-américaine modifie de manière accélérée les équilibres démographique et culturel aux Etats-unis et en Europe notamment.
L'islam s'impose peu à peu comme un modèle universel, l'Oumma, face aux autres religions en recul sauf pour ce qui concerne le christianisme évangélique qui n'aspire toutefois pas à la même unité planétaire et est morcelé en micro-églises.
La confrontation entre l'islam et les formes d'organisation politique, notamment nationales, en crise est inéluctable. L'islam est à la fois une alternative au territoire-ethnique et à l'homme-monde libre, c'est un modèle d'homme universellement assigné à une pratique religieuse rigoriste.
Mais il est lui-même menacé de l'intérieur par le matérialisme de ses adeptes et son incapacité à créer des richesses autrement que dans l'exploitation des ressources naturelles.
A ce nouvel universalisme régressif s'oppose de plus en plus celui d'une société quantique, régie par des mécanismes hypercomplexes de calculs et d'arbitrage décentralisés comme les crypto-monnaies, l'intelligence artificielle, etc. Son absence de pouvoir régulateur, sa dépendance aux richesses naturelles dont elle ne peut sécuriser les approvisionnements en font l'opposé de l'islam : un mécanisme hautement productif mais très peu stable.
Dans la société de demain, face à ces nouveaux types d'affrontement, la France pourrait jouer un rôle novateur et révolutionnaire. Elle retrouverait ainsi sa vocation séculaire de laboratoire du renouveau politique mondial comme elle inventa naguère les droits de l'homme issus de la philosophie des lumières. Les deux piliers principaux en seraient l'adoption d'une crypto-monnaie comme monnaie nationale, le retrait consécutif du mécanisme de l'union monétaire européenne et la mise à disposition des entreprises de minage de cette monnaie d'une énergie abondante liée au développement de son parc nucléaire.
Corrélativement, une politique résolue de lutte contre le fondamentalisme via l'affirmation d'une laïcité ferme permettrait de refaire de notre pays un modèle de prospérité et de liberté que son histoire lui commande de redevenir.