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Littérature
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Ce que l'école peut encore pour la démocratie ; deux ou trois choses que je sais (peut-être) de l'éducation et de la pédagogie
Philippe Meirieu
- Autrement
- 26 Août 2020
- 9782746755697
«Pourquoi ne pas tenter de faire de nos classes le lieu de l'apprentissage, obstiné et joyeux à la fois, de la liberté de penser et de la capacité à fabriquer du commun ?»Face aux inégalités et aux injustices, à la montée des individualismes et des intégrismes, aux crises de toutes sortes qui menacent notre avenir commun, l'éducation peut-elle encore quelque chose ? Comment repenser notre École pour qu'elle soit en mesure de répondre à ces urgences ?Dans ce nouvel essai personnel et toujours engagé, Philippe Meirieu raconte son histoire de la pédagogie. Des «hussards noirs» de la République aux «enfants sauvages», de Rousseau à Montessori, Freinet et tant d'autres, il livre une fresque passionnante qui revient sur les rencontres, les travaux et les engagements qui ont contribué à forger ses convictions. En s'y décrivant à la fois comme élève et professeur, étudiant et chercheur, père de famille et citoyen engagé, il déploie cette polyphonie de rôles dont il importe de se saisir pour concevoir une éducation pour tous et, peut-être, parvenir enfin à apprendre à nos enfants à penser par eux-mêmes et à travailler ensemble à la construction d'une société plus solidaire. Une ambition que les éducateurs peuvent incarner, dans les moindres gestes, au quotidien.
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C'est quoi apprendre ?
Philippe Meirieu
- Editions de l'Aube
- Les Grands Entretiens D'emile
- 20 Août 2015
- 9782815911283
Qu'est-ce que la pédagogie ? Comment fonctionne l'école ? Quelles di érences entre enseignement et éducation ? Dans cet échange entre un adolescent et un spécialiste de la pédagogie, on (re)découvre la curiosité dont on peut témoi gner à cet âge. La pertinence des questions amène l'intellectuel à se centrer sur l'essentiel de sa pensée et à la resti tuer avec clarté et concision. Il en résulte un entretien au ton original, exigeant, accessible et souligné par le trait intelligent de Pascal Lemaître, qui intéressera aussi bien les ados que leurs parents.
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Nous mettrons nos enfants à l'école publique...
Philippe Meirieu
- MILLE ET UNE NUITS
- 5 Janvier 2005
- 9782842058807
« Vous faites peut-être partie des 49 % de familles françaises qui mettent leurs enfants dans l'enseignement privé à un moment ou à un autre de leur parcours scolaire. C'est ce que j'ai fait jadis.
Il serait donc particulièrement inconvenant pour moi de jeter la pierre à ceux et celles qui font de même aujourd'hui.
Pourtant, je ne fais pas partie des 57 % de parents qui, en septembre 2004, souhaitaient la suppression des secteurs scolaires afin de disposer de la plus totale liberté de choix de l'école à l'intérieur même de l'enseignement public. Je ne fais pas partie, non plus, des 82 % de parents qui trouvent le système actuel tout à fait satisfaisant.
Observant les évolutions de ces quinze dernières années, j'en suis venu à considérer la concurrence qui existe aujourd'hui entre tous les établissements, privés et publics, comme mortifère pour l'avenir de notre démocratie. J'en suis venu à considérer le choix de l'école par les parents comme un danger majeur pour la cohésion de notre société.
Aussi puis-je m'autoriser à dire que nous sommes, aujourd'hui, devant un choix décisif : nationaliser l'enseignement privé ou privatiser l'enseignement public. » P.M. -
Passé 45 ans, on est " vieux " ! On est soupçonné de graves maux : rigidité, lenteur, ancrage dans le passé, négativisme, manque d'inventivité, ignorance des outils numériques, dénigrement des jeunes, etc.
Dans la plupart des entreprises, il devient difficile de se maintenir, d'être perçu comme utile, d'occuper sa juste place, et encore plus d'y évoluer. En recherche d'emploi, c'est encore plus difficile ! Convaincre un recruteur de sa possible valeur ajoutée, surtout si on n'a jamais eu à le faire, à " se vendre ", c'est mission impossible.
Dans notre société, le jeunisme est de mise et les seniors qu'on nous présente sont souvent des exceptions qui ont particulièrement bien réussi dans leur domaine. Qu'en est-il réellement ? Comment changer cette image et, vraisemblablement, certains aspects de cette réalité ? Notre société déconsidère les seniors, ne tire pas profit de tout ce qu'ils pourraient lui apporter. Elle est clivée et se prive d'un levier majeur. Voilà pourquoi les seniors ne doivent plus attendre que cette situation change : c'est d'abord à eux de se prendre en main, de croire en eux, et de se mettre en avant en toutes situations. S'ils se battent, leur image et les habitudes changeront.
Cet ouvrage vise à les aider à trouver les moyens et le courage de passer à l'action. Valoriser leur place dans la société comme dans leur entreprise, afin de s'y développer et d'y être utile. Leur donner les meilleures chances de retrouver un emploi si nécessaire.
Cet ouvrage a pour objectif d'aider :
- les seniors à trouver leur juste place dans la société, des possibilités de s'y développer et d'y être utile aux autres ;
- les seniors employés à conserver leur emploi et à s'épanouir dans leurs fonctions professionnelles ;
- les seniors en recherche d'emploi à se donner les meilleures chances de réussite ;
- et les plus jeunes à mieux connaître les seniors, car ils ont tout intérêt à bien fonctionner avec eux et... à se préparer à devenir senior un jour !
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La machine-école
Stéphanie Le bars, Philippe Meirieu
- Folio
- Folio Actuel
- 6 Septembre 2001
- 9782070420490
La machine-école : qui se soucie vraiment, dans les débats sur l'école, de la réalité de l'Éducation nationale, de cette machine qui avance, mais broie, fabrique, mais rejette, relève de réglages délicats entre les politiques, les enseignants, les parents, voire les élèves ?L'ouvrage de Philippe Meirieu - qui répond aux questions de Stéphanie Le Bars, journaliste au Monde - n'est pas un livre de plus sur l'école, mais une coupe anatomique du système de l'Éducation nationale. Il n'est pas question ici de la seule réaffirmation de grands principes, mais de leur application de plus en plus difficile dans le cambouis quotidien d'une machine prisonnière des corporatismes enseignants, du consumérisme des parents, de la volonté, sans lendemain ni suivi, des ministres de laisser leur nom à des réformes dont ils ne verront pas les suites ni n'assumeront les échecs éventuels.Philippe Meirieu, longtemps tenu par la presse pour le conseiller occulte de Claude Allègre, est aujourd'hui chargé par Jack Lang de réfléchir à la réforme des Instituts universitaires de formation des maîtres ; il fut la cible de virulentes campagnes de presse ad hominem de la part de publicistes ou d'intellectuels brandissant haut les principes de la République. Il explique ici comment ne pas laisser, sous couvert des grands principes, les inégalités - sociales, économiques, culturelles - créer une école à deux vitesses.