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Prix
Pascal Bonafoux
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Ernest Pignon-Ernest : Le dessin, la mémoire ou la poésie ou Citations et traductions
Pascal Bonafoux, Ernest Pignon-Ernest
- Actes Sud
- Peinture
- 9 Octobre 2024
- 9782330197179
Par les sérigraphies ou dessins qu'il colle sur les murs des villes, Ernest Pignon-Ernest met en évidence ce qui s'y voit comme ce qui ne s'y voit plus. Pour provoquer la pensée et la mémoire, il cite El Greco comme Le Caravage, Luca Giordano comme Rubens ou Ingres. Ces citations sont des détails de leurs oeuvres qu'il récupère ou "corrige", qu'il "traduit" pour que, sur telle ou telle façade, ils trouvent la place qui devait être la leur. Les dessins d'Ernest Pignon-Ernest ouvrent des parenthèses dans les murs pour que s'éveille la conscience.
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La correspondance de Vincent van Gogh ne laisse aucun doute : dès 1873, il a vingt ans, le portrait le fascine. Avant même qu'il ne prenne la décision de devenir peintre, ses nombreuses visites des musées, aux Pays-Bas, en Angleterre, ou encore à Paris, l'ont convaincu de l'importance du portrait, qu'il soit peint ou photographique. Peindre des portraits afin de se mesurer à ses pères deviendra donc le plus grand défi qu'il lui faudra relever. Mais si Rembrandt a peint pour les bourgeois d'Amsterdam, et si, au XIXe siècle, le portrait continue de rester l'affaire de personnages « distingués », Vincent ne prend pour modèles que des hommes et des femmes anonymes qui appartiennent à ce qu'il dit être le tiers état, des hommes et des femmes dont personne ne s'est jamais soucié de savoir qui ils étaient.
Dans cet ouvrage, Pascal Bonafoux met en évidence cette longue, patiente, difficile et obstinée quête artistique, à travers les lieux où Vincent a séjourné, depuis la noirceur du nord de l'Europe, en passant par la lumière éclatante d'Arles, jusqu'à sa destination finale, à Auvers-sur-Oise. Il redonne ainsi vie à l'un des plus grands artistes de tous les temps. -
Pascal Bonafoux nous entraine non sans malice dans les arcanes de Rome.
C'est un guide fait pour se perdre avec délice !
Dès la première page, l'auteur avertit son lecteur : Vous n'y trouverez ni ordre ni suite : ce sera à vous de débrouiller ce fatras si vous en avez envie. N'espérez pas que je m'en donne la peine.
Car pour quiconque arrive à Rome une évidence s'impose : on peut être formidablement heureux dans le chaos des siècles et des cultures (et davantage encore lorsqu'on en connait les secrets) et se sentir chez soi dans cette ville dont on ne sait rien, si ce n'est qu'elle est la seule Ville éternelle.
Mais de quelle éternité s'agit-il ?
Pascal Bonafoux nous entraine non sans malice dans les arcanes de Rome.
C'est un guide fait pour se perdre avec délice ! -
Guide anachronique à l'usage de ceux qui admettent de se perdre dans Venise
Safet Zec, Pascal Bonafoux
- Qupe
- 1 Décembre 2016
- 9782953150186
Un guide qui n'en est pas un ! Hors des sentiers battus, c'est plutôt une flânerie, un rêve éveillé, profondément personnel.
« Il n'y a qu'un moyen d'aborder Venise, c'est de s'y perdre. » Les images enchanteresses de Zec palpitent entre les pages sensibles et érudites de Bonafoux. Un livre superbe, réalisé avec le souci du moindre détail.
Guide anachronique à l'usage de ceux qui admettent de se perdre dans Venise Textes de Pascal Bonafoux Images de Safet Zec -
Van Gogh ; le soleil en face
Pascal Bonafoux
- GALLIMARD
- Decouvertes Gallimard
- 9 Avril 2009
- 9782070395712
Nouvelle édition en 2009
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On a tout dit et tout écrit sur l'oeuvre de Picasso, mais personne n'avait encore osé s'atteler à étudier l'ensemble de ses autoportraits, peut-être parce que ce peintre a toujours laissé planer beaucoup de doutes sur son oeuvre. Tout au long de sa vie, de son premier autoportrait en 1894 (il a alors 13 ans) jusqu'au dernier en 1972 (un an avant sa mort), il n'a cessé de se représenter. Sur un croquis, au bas d'une lettre ou sur une toile, Picasso par Picasso pouvait ne pas ressembler à Picasso. Mais Pascal Bonafoux nous guide afin de nous permettre d'approcher au plus près du mystère de cet artiste hors normes et de nous offrir le fruit d'un long travail de recherche très documenté et brillant initié il y a plus de 40 ans.
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Ces portraits de Rembrandt par lui-même sont un récit intense de ce qu'est la création. Des premiers peints en 1625 - l'artiste a alors dix-neuf ans - aux derniers réalisés l'année de sa mort en 1669, c'est l'essentiel de sa vie qui est livré ici, mis en évidence, puisque sa vie n'est que peinture. Ces portraits révèlent comment Rembrandt invente Rembrandt, comment le jeune peintre de talent, reconnu et adulé qu'il est, devient au fil du temps un génie solitaire et ruiné.
Rembrandt va de la gloire à la solitude par la faillite. En effet, son ambition n'a que faire de reconnaissance et d'éloges ; ils ne le comblent pas, comme ils ne satisfont pas son exigence artistique. Alors finalement, quoi de plus nécessaire que de se peindre soi-même, sans se préoccuper de ressemblance, n'ayant à rendre de comptes qu'à soi, sans dépendre de clients, de mécènes ?
Rembrandt ne cesse de peindre. De peinture en peinture ces portraits témoignent de l'évolution de sa technique, mais aussi de l'image d'un homme dans la force de l'âge, puis vieillissant, face à Dieu, comme un défi qu'il aurait lancé à la mort.
Pendant plus de quarante ans de création, Rembrandt, par ses autoportraits, tient tête au terrible partenaire qu'est le temps. À travers cet ouvrage nous en sommes les témoins émus.
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Mémento cézannien : ce que pensent nos yeux
Pascal Bonafoux
- L'Echoppe
- 30 Novembre 2018
- 9782840683032
André Masson m'expliqua que ce n'avait été qu'après la première exposition de son oeuvre chez Ambroise Vollard que Cézanne avait enfin tenu des propos sur la peinture, sur l'art.
C'était, dans les premières années du XXème siècle, que des Émile Bernard, Joachim Gasquet, Maurice Denis, son marchand luimême, d'autres encore, lui avaient tiré les vers du nez, les avaient rapportés.
Jusqu'alors, Masson insistait, c'était avec son pinceau que Cézanne avait pensé. Et c'était bien en raison de cette longue ascèse, grâce à elle, que sa pensée etait si décisive et nécessaire.
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Slavik, les années drugstore
Pascal Bonafoux, Peter Knapp, Géraldine Cerf de dudzeele, Philippe Maynial
- Norma
- 19 Novembre 2021
- 9782376660422
Il a régné sur Paris pendant près d'un demi-siècle, des Trente Glorieuses jusqu'au tournant des années 2000.
Né en 1920, Wiatscheslav Vassiliev, dit Slavik, émigré russe, étudie à l'École nationale supérieure des arts décoratifs et à l'IDHEC avant de collaborer comme décorateur avec Cassandre, Jacques Adnet, Serge Lifar.
Remarqué pour ses peintures aux accents surréalistes, il devient décorateur aux Galeries Lafayette à partir de 1943, puis est chargé en 1954 par Marcel Bleustein-Blanchet de l'esthétique industrielle chez Publicis.
Suite aux succès des Drugstores des Champs-Élysées (1958), de Saint-Germain-des-Prés (1965) et du Pub Renault (1963), dont il assure la conception des espaces et la décoration, il prend son indépendance en 1968 pour se consacrer à l'aménagement de restaurants, de bistrots, brasseries, pubs, bars, night-clubs, magasins, boutiques.... Les familles Richard, Bras, Taittinger, Sfez font appel à lui. Designer poético-commercial, il invente plus de 300 décors dans lesquels il mélange avec un éclectisme joyeux, inspiration Art nouveau, esprit slave, influences anglo-saxonnes et modernité. Avec Michel Oliver, il conçoit des chaînes de restauration populaires qui démocratisent la qualité et la beauté. Le Jules Verne de la Tour Eiffel, réalisé en collaboration avec l'architecte Jean-Jacques Loup, le Bistrot de Paris, le pub Winston Churchill, le London Tavern, le Furstenberg, la brasserie et le restaurant du Lutétia, le Dôme, l'Assiette au Boeuf, seront pendant des décennies des repères incontournables de la vie parisienne. Son style a marqué un tournant dans l'univers de la restauration et son influence reste aujourd'hui très visible.
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Les titres affichés de certaines oeuvres ne disent pas tout du sujet. Ils passent sous silence que, parfois, le peintre s'est glissé dans la scène qu'il a représentée. Dans la toile, se cache un autoportrait.
C'est ainsi que, par exemple, Botticelli « assiste » à L'Adoration des Mages, que El Greco est présent lors de L'Enterrement du comte d'Orgaz, comme Vélasquez l'est à Bréda le 5 juin 1625 lorsque le ville capitule... Ingres quant à lui se représente derrière Jeanne d'Arc dans la cathédrale de Reims lors du sacre du Charles VII. Or ce sacre a eu lieu le 17 juillet 1429. Ingres a achevé sa toile en 1854... Singulier et très anachronique jeu de cache-cache.
Rassembler des oeuvres de Michel-Ange et de James Ensor, de Memling et de Véronèse, de Rembrandt et de Masaccio, de Dürer et de Raphaël, de Ghirlandaio et de Dali, c'est devoir s'interroger sans cesse sur la, les raisons qui ont conduit les uns et les autres à vouloir se représenter ainsi. Pour quelle raison, par exemple, Michel-Ange fait-il le choix de se représenter dans le Jugement dernier de la chapelle Sixtine comme la peau écorchée de saint Barthélémy ? Pourquoi Van Eyck fait-il le choix de n'être qu'un reflet dans le miroir convexe accroché derrière les Arnolfini et un autre reflet sur le bouclier de saint Georges dans La Vierge au chanoine Van der Paele ? Max Ernst au XXème siècle, comme Rubens au XVème, ont-ils les mêmes raisons de se représenter entourés d'amis ? Pourquoi Rembrandt se représente-t-il parmi les bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d'être cloué ?
Une invitation passionnante, éclairante et sans précédent qui permet de mettre en évidence les songes et les ambitions des plus grands peintres de l'histoire de l'art.
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Ce livre est écrit dans la forme d'une longue lettre, (accompagnée d'une cinquantaine de reproductions couleur d'oeuvres) destinée à ***, qui redoutait d'être aveugle par laquelle l'auteur rapporte comment il a apprit à regarder la peinture, et à l'aimer.
Et si ce *** c'était (aussi) vous ? Pascal Bonafoux raconte comment, à vingt ans, le peintre surréaliste André Masson lui a ouvert les yeux.
Et invite, sans vous assommer d'érudition, à regarder, à découvrir les charmes et les mystères de la peinture.
Avec les oeuvres de :
Artemisia Gentileschi Vassily Kandinsky Filippino Lippi Nicolas Poussin Claude Monet Gustave Courbet Johannes Vermeer Piero della Francesca Georges de La Tour Pablo Picasso Titien Pieter Bruegel l'Ancien Caravage Pinturicchio Diego Vélasquez Salvatore Rosa Paolo Veronese Masaccio René Magritte Carel Fabritius Edward Hopper Vilhelm Hammershoi Jacques-Louis David Paolo Uccello Hans Holbein le Jeune Le Pérugin Luis de Vargas Jacques-Louis David Francisco Goya Eugène Delacroix Marcel Duchamp Pierre-Auguste Renoir Johannes Vermeer Édouard Manet Vincent Van Gogh Rembrandt Guido Reni -
D'abord écouter Picasso : « Si je connais Cézanne ! Il était mon seul et unique maître ! Vous pensez bien que j'ai regardé ses tableaux... J'ai passé des années à les étudier... » Ou encore : « Les Ménines, quel tableau ! Quelle réalité ! Vélasquez est le vrai peintre de la réalité. » Picasso, toujours lui : « Si une oeuvre d'art ne peut vivre dans le présent, il est inutile de s'y attarder. » C'est ce « présent » que Pascal Bonafoux recompose ici, s'appuyant sur les seuls propos et écrits des peintres. Le résultat est une leçon pour le regard, un mode d'emploi de la peinture inédit et décapant, qui rompt avec les classifications de l'histoire de l'art. Où l'on voit et saisit les peintres à l'oeuvre, étudiant les travaux des Anciens, célébrant leurs maîtres, indifférents aux écoles et aux mouvements, tout à leur exploration de voies nouvelles. C'est Kandinsky, le père de l'abstraction en arrêt devant Les Meules de Monet, Poussin décriant le Caravage, Ingres et Renoir louant Raphaël, Balthus copiant Piero della Francesca, Van Gogh se mesurant à Cézanne, etc.
Car le coup de coeur et la passion opèrent en art, au moins autant que la prouesse du geste. A l'image de cette peinture sans cesse en mouvement, l'ouvrage se décline en autant d'entrées : des défis aux influences, des sujets peints aux techniques employées, des ambitions particulières aux exigences du marché, des mythes aux théories, la peinture s'offre ici dans tous ses états, abrupte, sans concession et bien vivante.
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Né en 1840 à Paris rue Laffitte, la célèbre rue des marchands de tableaux, élevé au Havre, au bord de la mer qu'il chérira tant, Monet adolescent s'exerce au crayon quand il fait la rencontre déterminante d'Eugène Boudin, qui devient bientôt le maître à penser du jeune artiste.
Désormais, avant la célébrité qui viendra fort tard, Monet connaît la vie âpre de l'artiste maudit et désargenté. Autour de Bazille, Cézanne, l'ami Renoir, Pissarro, Sisley, sans oublier l'immense Manet qui joua un si grand rôle auprès d'eux, Pascal Bonafoux fait revivre les heures mouvementées de l'impressionnisme à ses débuts, conspué par une élite révulsée devant cette révolution artistique. Longtemps, en effet, la France n'aima pas ses impressionnistes, et l'on voit combien la naissance de l'abstraction qui se fit sur son sol la laissa indifférente.
Pourtant, quelques marchands et de rares collectionneurs enthousiastes soutiennent le mouvement et le succès éclate, mais de New York d'abord. Au jour le jour de sa correspondance ? Car Monet ne cesse d'écrire, de compter, et surtout de douter ? Voici le récit d'une vie magnifique obsédée par l'accomplissement d'une oeuvre sublime.
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Autoportrait or tout paraît ; essai de définition d'un genre
Pascal Bonafoux
- L'Harmattan
- Eidos
- 10 Septembre 2014
- 9782343041704
Cet essai est dû à la rencontre avec l'un des autoportraits de ce qui fut la collection des Grands Ducs de Toscane. Plus de trente ans après cette rencontre décisive, l'auteur est commissaire d'une exposition d'autoportraits du XXe siècle dans cette même Galerie des Offices de Florence. Entre ces deux dates, l'autoportrait n'a pas cessé d'être le "précieux souci" de l'auteur, l'objet de ses recherches.
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En 1918, Duncan Phillips décide de créer, dans sa maison familiale de Washington, un musée consacré à l'art moderne et à ses origines, où «chaque élément serait posé à sa place, dans une vision d'ensemble». Du Greco à Picasso, d'Ingres à Kandinsky, de Chardin à Daumier, Bonnard, Cézanne, Braque ou encore Sam Francis et Paul Klee, il n'aura de cesse, jusque dans les années 1960, de parfaire sa collection, avec la couleur pour principal élément structurant. Et de rassembler des oeuvres en fonction de leurs résonances réciproques, révélant ainsi les liens entre l'art de son temps et celui du passé. Outre son oeuvre phare, le célèbre Déjeuner des canotiers de Renoir, la Collection Phillips est aujourd'hui l'une des plus exceptionnelles par sa cohérence et la qualité des oeuvres.
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Indiscrétion ; femmes à la toilette
Pascal Bonafoux
- Seuil
- Beaux Livres
- 11 Octobre 2012
- 9782021059076
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Edition anglaise de la collection Découvertes Gallimard.
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Cette première monographie en français sur l'immense peintre et graveur Safet Zec réunit des textes de Pascal Bonafoux, parus au cours d'une dizaine d'années dans des catalogues ou des revues.
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Trajectoire incalculable ; dictionnaire des métaphores et autres définitions péremptoires par Victor Hugo
Pascal Bonafoux
- Qupe
- 28 Février 2019
- 9782490245031
Au gré de ses lectures, Pascal Bonafoux a rassemblé les métaphores que Victor Hugo a distribué partout dans son oeuvre. Chaque trajectoire incalculable - définition de la métaphore selon Victor Hugo - est une fulgurance de sa pensée, le sens ne s'en épuise jamais et ne cesse d'accompagner ou de poursuivre le lecteur. Un livre que l'on peut parcourir, refermer et rouvrir au hasard pour retrouver la puissance de la voix incomparable et nécessaire du grand écrivain. Ses dessins, ses images visionnaires, sont seuls dignes d'accompagner ce dictionnaire.
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François Cante-Pacos, peintre-sculpteur
Pascal Bonafoux
- Gourcuff Gradenigo
- 5 Novembre 2021
- 9782353403363
«...Cette peinture en relief travaillée en clair-obscur, renvoie la lumière d'une poésie primitive de la matière. Un silence et une immobilité émanent de ces objets de mémoire, de ces « archéologies peintes » dont parle Pascal Bonafoux et inspirent un sentiment de contemplation quasi religieux. En redécouvrant ces nouvelles oeuvres et louant son retour sur la scène artistique, Henri François Debailleux écrivait que « ces compositions laissent merveilleusement filtrer le souffle d'une silencieuse et prodigieuse intériorité ». En face des agressions et des chocs constants de notre société en permanence insatisfaite, le travail de Cante-Pacos est animé d'une solennité monumentale et terrienne ; elle suscite dans son savoir-faire repos, réflexion, envoûtement....».
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The first book dedicated to Picasso's self-portraits, many held in private collections and published here for the first time.
Much has been said and written about Picasso's life and art, but until now his self-portraits have never been studied and presented in a single book, perhaps because the artist always left many doubts about his work. However, there is no doubt that Picasso represented himself ceaselessly, whether in a dashed-off pencil sketch, as a flourish at the bottom of a letter, or on a giant canvas.
At the suggestion of Picasso's widow Jacqueline, the distinguished art historian Pascal Bonafoux began researching Picasso's self-portraits more than forty years ago. This meticulously researched book presents the fruits of his decades-long project. From the first attributed painting in 1894 as a thirteen-year-old boy, until Picasso's final self-portrait in 1972, a year before his death, Bonafoux charts the evolution of the artist's life and art. Here is Picasso as a student; as a young bohemian; an impetuous artist in Paris; as harlequin; as lover, husband and father; and finally, as an old man confronting his mortality. The book comprises about 170 drawings, paintings and photographs, some from private collections and previously unpublished, bringing together for the first time the attributed self-portraits of this genius of 20th-century art. -
Portrait anonyme ; peinture, photographie, cinéma, littérature
Pascal Bonafoux, François Soulages
- L'Harmattan
- Eidos
- 4 Juin 2013
- 9782343010489
Le portrait anonyme passionne par ses enjeux : art et histoire, société et individu, existence et temps. Avec le livre des visages qu'est Facebook, nous divulguons à l'infini notre portrait : utile illusion pour supporter une postérité future impossible ou bien jouissance de l'instant with no future ? Cet ouvrage explore cet objet étrange et pardoxal qui pointe le sans-sujet, la victime, l'inconnu, l'innommé, mais aussi le re-connu, le sujet de l'art.
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Safet Zec ; Ceramolle
Michele Broutta, Lorenza Salamon, Danilo Kis, Safet Zec, Jorge Semprun, Pascal Bonafoux, Domenico Luciani
- Qupe
- 6 Mai 2015
- 9782953150162
Les oeuvres dans ce catalogue sont réalisées par l'artiste depuis vingt ans avec la technique de gravure au vernis mou (ceramolle). Les dessins originaux, ayant servi à graver les plaques de zinc, sont présentés en vis-à-vis des gravures imprimées. Un choix de textes de plusieurs auteurs accompagne les images.
Textes de Pascal Bonafoux, Michèle Broutta, Danilo Kis, Domenico Luciani, Lorenza Salamon, Jorge Semprun et Safet Zec.
Ceramolle (ou Vernice molle) est le nom italien pour désigner la technique chalcographique au vernis mou ; à ce type de vernis on ajoute du suif ou de la vaseline pour le rendre plus fluide et collant. Cette technique permet à l'artiste de dessiner au crayon sur une feuille de papier très fin, papier de soie en général, placé par dessus la plaque métallique, en zinc, déjà préparée au vernis mou. Après avoir réalisé son dessin l'artiste soulève la feuille de papier, la feuille enlève une partie du vernis et découvre les traits du dessin sur la plaque qui seront creusés dans le bain à l'acide, comme pour la technique dite à l'eau-forte. Les traits ainsi gravés restituent l'aspect très doux du dessin au crayon sur papier. Le dessin préparatoire peut être conservé, même s'il risque souvent d'être déchiré dans les parties les plus sombres. On peut finir de graver la plaque à la pointe-sèche. -
Autoportraits du XX siecle
Pascal Bonafoux
- GALLIMARD
- Hors Serie Decouvertes Gallimard
- 1 Avril 2004
- 9782070313662
L'autoportrait est tout à la fois un moyen d'affirmation de soi en tant qu'artiste, l'occasion de montrer sa capacité à rendre la ressemblance, la meilleure façon de pouvoir disposer d'un modèle. Il est surtout un espace véritable de liberté pour celui qui regarde comme aucun autre. C'est pourquoi le genre n'a cessé tout au long du XXe siècle - siècle de l'invention de la psychanalyse et des remises en cause artistiques, siècle aussi des idéologies implacables - d'être un enjeu fondamental. Sur le plan esthétique et plastique. Face à l'histoire et à l'épreuve du temps. En termes d'identité, et d'interrogations de l'artiste sur lui-même et sa place dans la société. «Regardez-moi», disent les uns, «Mon oeuvre c'est moi», disent les autres. Car ne se satisfaisant plus d'un portrait qui lui «ressemble», l'artiste lui a donné une nouvelle ambition : c'est à l'oeuvre même que l'autoportrait doit ressembler, il doit en être l'emblème.