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Les folles superstitions des champions
Etienne Bonamy, Christophe Duchiron, Manuel Tissier
- Solar
- Solar Sports
- 31 Octobre 2024
- 9782263187124
Tout sur les plus folles superstitions du monde du sport.
Parce que le sport est incertitude, mieux vaut mettre tous les moyens de son côté. Le slip qui gagne ou le maillot fétiche, tout le monde a connu ça. Les plus grands champions ne font pas exception, au contraire. Cerdan, Nadal, Cruyff, Maradona, Pelé, Zidane, Jordan, LeBron James et tant d'autres ont flirté avec l'irrationnel. Un moyen de maîtriser le stress, de gérer l'incertitude, d'atténuer le risque de blessure ou de défaite. Une sorte de dopage spirituel qui ne présente aucun risque au regard des règlements. Dans cet ouvrage drôle et sérieux à la fois, vous vous amuserez des superstitions les plus folles des champions et vous comprendrez, à travers l'analyse de coachs et de psys, pourquoi sport et superstition font si bon ménage.
La superstition, les croyances ou les rites ont toujours trouvé leur place dans un vestiaire, un sac de sport, un gymnase ou un stade. Personne ne songe à les en faire sortir, ça porterait malheur... -
Un superbe éloge de la mauvaise foi dans le sport.
C'est une évidence, les perdants sont plus nombreux que les gagnants. En football, un seul champion du monde pour 31 battus, une seule gagnante à Roland-Garros ou Wimbledon pour 127 malheureuses. Au coeur de cette masse sportive à la mine défaite, on distingue deux catégories : celle des vaincus qui reconnaissent avec humilité la supériorité de l'adversaire. Et l'autre, celle des mauvais perdants, qui brandit le déni comme un étendard et la mauvaise foi comme un bouclier.
Car le mauvais perdant ne s'avoue jamais battu ! Devant l'évidence et la sanction du résultat, il refuse de renoncer à sa certitude d'être le meilleur. L'esprit chagrin, le corps brûlant de déception et, il faut bien le dire, la raison en berne, le mauvais perdant balance parfois tout et n'importe quoi. Au mieux de sa (mé)forme, il nous emmène sur un drôle de terrain : s'il a échoué, juré craché, il n'est pas responsable. C'est le cheval, trop court sur pattes pour ses jambes trop longues ; c'est le ramasseur de balle, trop lent ; la nourriture empoisonnée, la pluie qui tombe, le vent qui souffle, l'herbe trop haute ou le gazon trop sec ; c'est le ballon, trop bondissant ; c'est la génétique qui l'a fait trop chétif ; c'est les fantômes qui hantent les chambres d'hôtel, les grenouilles qui font du bruit ; les chaussettes trop rêches, un slip trop petit...
La mauvaise foi est internationale, elle touche les vedettes (Antoine Griezmann, José Mourinho, Renaud Lavillenie, Deontay Wilder...), et concerne tous les sports, du football au cricket, en passant par le tennis, la boxe, le billard ou le lancer de fléchettes.
Une fois n'est pas coutume, saluons donc les laissés-pour-compte de la gloire, les cocus de la compétition, les battus d'un souffle ou les vaincus à plate couture, les malchanceux et les mal en point. -
Les 100 plus belles excuses du dopage
Le dopage est consubstantiel au sport. Déjà, dans l'Antiquité, les athlètes étaient persuadés que l'ambroisie allait améliorer leurs performances. Et la volonté d'aller toujours plus vite, plus haut, plus fort a poussé bien des sportifs à recourir à des substances progressivement rendues illicites par la règlementation.
Quand il se font prendre, ce qui arrive parfois, peu d'entre eux assument. Cela s'est passé " à l'insu de mon plein gré " ! soutient l'athlète dans la tourmente, à l'instar de la marionnette de Richard Virenque dans Les Guignols de l'info. Et beaucoup d'autres se défendent de façon surréaliste, à coups d'excuses bidon, de versions loufoques et d'arguments grotesques.
Que dire de ces footballeuses nord-coréennes se déclarant victimes de la foudre après un contrôle positif aux stéroïdes ? Du tennisman français Richard Gasquet se disant contaminé par un baiser à la cocaïne ? Ou encore du cycliste Dieter Bauman assurant qu'on a introduit un produit dopant dans son tube de dentifrice ? Avec les dopés, c'est souvent la faute des autres, du médecin, du chien, du steak, et les motifs invoqués sont tous plus improbables les uns que les autres.
Vraies ou fausses, crédibles ou délirantes, ce sont ces excuses que les auteurs ont rassemblées dans un florilège réjouissant servi par un style plein d'humour et de légèreté.
Les auteurs:
Christophe Duchiron est réalisateur de documentaires (Roger Couderc le 16e homme ; Antoine Blondin, la légende du Tour ; Pierre Desproges, une plume dans le culte...). Auparavant, il a été journaliste, chef adjoint du service des sports au JT de France 2 et footballeur du dimanche.
Manuel Tissier est rédacteur en chef adjoint de Stade 2. Il a également été grand reporter aux services sports, société et politique du JT de France 2 et au sein du magazine Complément d'enquête. Il pratique la boxe, le football et le tennis de table de salon.