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Jim Heimann
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Ce volume platine qui offre l'histoire visuelle du surf la plus complète à ce jour n'est pas qu'une simple publication: il marque aussi un événement culturel majeur. Après trois ans et demi de recherches méticuleuses, il rassemble plus de 900 images pour retracer l'évolution du surf comme sport, comme mode de vie et comme philosophie. Le livre est organisé en cinq chapitres chronologiques évoquant la culture surf, depuis sa découverte par les Européens et le capitaine James Cook, en 1778, jusqu'au phénomène mondial et multiforme que l'on connaît aujourd'hui. Grâce aux institutions, aux collections et aux archives photographiques du monde entier et à travers des essais des meilleurs journalistes de surf de la planète, il célèbre dans comme hors de l'eau ce sport qui réunit une communauté de 20 millions de pratiquants et d'innombrables passionnés, et exerce une forte influence sur la mode, le cinéma, l'art et la musique. Hommage inégalé à l'envergure, la complexité et la richesse du surf, ce livre est un incontournable pour tous les acteurs de poids de la scène surf et pour tous ceux qui aspirent à ce mode de vie. Comme le déclarait un auteur spécialiste du surf: «Il n'y a jamais eu un tel livre, et il n'en y aura jamais plus.»
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Les marchands se sont peu intéressés aux jeux d'enfants jusqu'au 20e siècle. Si les objets destinés à divertir les petits existent depuis l'Antiquité, c'est la production industrielle de masse, combinée au développement d'une classe moyenne urbaine, que les jouets sont réellement entrés dans le paysage quotidien. À mesure que ces produits démontraient leur performance commerciale, un secteur industriel se développa pour alimenter ce nouveau marché en objets de convoitise. Les fabricants européens dominaient alors le marché du jouet, notamment l'Allemagne, qui fournissait aux consommateurs américains le gros des jouets, modèles uniques ou produits en série. La Première Guerre mondiale mit fin à cette suprématie et dans les années 1920, attisée par le génie américain, une culture consumériste pantagruélique soutenue par les nouveaux empires médiatiques, presse, radio et télévision, imposa les jouets américains sur le marché grand public.
Du plus rudimentaire au plus complexe, ces produits ont inondé les devantures, attisant les envies versatiles des enfants jusqu'à se vendre par millions. Des poupées à froufrous au kit du parfait petit scientifique, les plus jeunes sont ciblés avec brio, d'abord via les magazines et les comic books, plus tard à la télévision. Les jouets se conforment sagement aux stéréotypes de genre, tandis que leurs camelots vantent leur valeur éducative, prétendant stimuler les jeunes esprits et encourager la résolution de problèmes.
Si la première moitié du 20e siècle a été marquée par l'ascension du marché du jouet en Amérique, l'après-guerre a connu son explosion, alimentée par le baby-boom. Cet événement démographique unique a donné à l'industrie du jouet l'élan stupéfiant et durable nécessaire qui l'a propulsée dans sa prospérité actuelle. L'industrie a ensuite pris un visage inédit, celui de la révolution technologique, qui a donné naissance à une nouvelle génération (voire une nouvelle dimension) de jouets qui captivent les adultes autant que les enfants au tournant du 21e siècle.
L'industrie multimillionaire du jouet prend la promotion de sa production très au sérieux et les fabricants submergent les consommateurs de nouveautés dans les magazines spécialisés. À New York, capitale de l'industrie du jouet la majeure partie du 20e siècle, de salons annuels présentent un déluge de bidules ludiques à un public d'acheteurs avides. Des générations successives d'enfants ont ainsi possédé frisbees, jeux de plateau, gants de baseball, Hula-Hoops, fusils à air comprimé, jeux vidéo, poupées et petits trains et s'en souviennent encore.
Chargé de surprises comme la hotte du Père Noël, Toys. 100 Hundred Years of All-American Toy Ads nous embarque dans les allées des magasins de jouets américains et ravive le souvenir parfois profondément enfoui de ces jouets cajolés, accumulés, réparés, sauvés ou jetés. Les voilà enfin rendus à leur gloire immaculée! C'est à nouveau Noël, votre anniversaire, une récompense pour un travail bien accompli. -
Au début de la décennie, l'Amérique était en guerre. Le patriotisme faisait partie intégrante de la vie quotidienne, et ce sentiment se reflétait dans la publicité. Quand l'Amérique est sortie victorieuse en 1945 des ténèbres de la Seconde Guerre mondiale, le boom économique de l'époque a favorisé l'augmentation la plus spectaculaire de la qualité de vie, de l'excès et du consumérisme. La fin de la guerre a également apporté une fierté et une prospérité sans précédents au peuple américain, et rien ne reflète mieux la nouvelle vague de consumérisme et de progrès que les publicités de l'époque. Le pouvoir d'achat a considérablement augmenté au cours de la seconde moitié de la décennie, avec un marché du travail florissant et des salaires plus élevés. Grâce au nouveau projet de loi G.I. Bill, des logements abordables ont été pour la première fois mis à la disposition des anciens combattants de retour au pays. Les gens étaient prêts à adopter l'idée du rêve américain.
L'après-guerre a supposé un flot de produits et de services pour tous les besoins et toutes les occasions, parvenant à chaque recoin de la société. Tout, du divertissement aux voyages et aux automobiles, en passant par l'alcool et le tabac, la mode et la beauté, la nourriture et les boissons, était très demandé et à portée de main. Cette période a ouvert les vannes des achats, les annonceurs cherchant à répondre aux besoins d'une population qui se remettait d'années de rationnement. Cette collection captivante éditée par Jim Heimann plonge dans la période frénétique, intense et lumineuse de la vie et de la publicité américaines dans les années 1940. -
De la première photo connue prise à Los Angeles jusqu'aux plus récents panoramas tentaculaires, cet hommage en photographie à la Cité des Anges offre une exploration captivante de l'histoire culturelle, politique, industrielle et sociologique de L.A. L'ouvrage examine les grandes étapes de l'histoire de la ville depuis le boom immobilier des années 1880 jusqu'à l'extension incontrôlée de la ville dans la seconde moitié du XXe siècle. Avec plus de 500 images, L.A. est montrée émergeant d'un no man's land désertique pour devenir un paradis horticole grâce à d'énormes travaux d'irrigation.
Les grands événements qui ont captivé l'attention du public, les deux Jeux olympiques, l'assassinat de Robert Kennedy, les émeutes consécutives à l'affaire Rodney King, révèlent une cité aux multiples facettes. À côté des personnalités, architectes, artistes et événements marquants de Los Angeles, Hollywood, capitale mondiale du show business, et ses stars, ne sont pas oubliées. Nombre des mouvements culturels pop qui ont commencé à Los Angeles, tels le surf, les restaurants diététiques, les hot-rods, sont aussi présentés ici, tout comme les crimes et criminels célèbres de la ville. Ce livre dépeint L.A. dans toute sa splendeur et son énergie à travers les centaines d'images récemment découvertes signées Julius Shulman, Garry Winogrand, William Claxton parmi beaucoup d'autres. Extraites d'archives historiques majeures, de musées, de collections privées et d'universités, elles sont accompagnées de textes éclairants de Kevin Starr, célèbre historien de Los Angeles et de David L. Ulin, expert en histoire littéraire de L.A. -
Au commencement de l'ère automobile, l'envie de voyager des Américains vit naître une nouvelle vague d'entrepreneurs ingénieux qui surent tirer parti de ce nouveau mode de transport. Dès les années 1920 apparurent de surprenants bâtiments conçus pour attirer les routiers de passage à la recherche d'en-cas, de provisions, de souvenirs ou d'un repas sur le pouce. Ces «monstrueuses» constructions des bas-côtés furent rejetées en bloc par l'establishment architectural de l'époque. Elles ne cessèrent pourtant de se multiplier, notamment dans le Sud des États-Unis et de la Californie, dès lors que les propriétaires tolérèrent ces élans créatifs prenant la forme d'édifices géants totalement excentriques, déclinant chouettes, figurines, cochons, vaisseaux, cafetières et fruits divers. Sans aucune portée symbolique, ils furent balayés par l'Histoire jusqu'à il y a environ 40 ans, quand ces bizarreries architecturales de la Californie regagnèrent leurs lettres de noblesse. Elles sont désormais célébrées dans cette anthologie réactualisée, California Crazy. Présentant les plus beaux exemples de ce style d'architecture, California Crazy contient des essais qui décryptent les courants ayant favorisé la naissance de ce mouvement et identifient les paysages et comportements non conventionnels des à-côtés de Los Angeles et de Hollywood qui ont permis à ces bâtiments de fleurir en masse. En complément, California Crazy reprend l'essai ultime de David Gebhard, qui définit cette tendance vernaculaire il y a près de 40 ans et pour qui le concept de «California Crazy» englobait aussi l'architecture d'intérieur, la signalétique et les automobiles les plus fantaisistes.
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De la première photo connue prise à Los Angeles jusqu'aux plus récents panoramas tentaculaires, cet hommage photo à la Cité des Anges est la première enquête approfondie qui regroupe tous les témoignages photographiques existants sur l'histoire de la ville. Explorant l'histoire culturelle, politique, industrielle et sociologique de LA grâce aux contributions d'une myriade de photographes, notre ouvrage examine les grandes étapes de l'histoire de la ville depuis le boom immobilier des années 1880 jusqu'à l'extension incontrôlée de la ville dans la seconde moitié du XXe siècle. Avec plus de 500 images, LA est montrée émergeant d'un no man's land désertique pour devenir un paradis horticole grâce à d'énormes travaux d'irrigation.
Les grands événements qui ont captivé l'attention du public, les deux Jeux Olympiques, l'assassinat de Robert Kennedy, les émeutes consécutives à l'affaire Rodney King, révèlent une cité aux multiples facettes. A côté des personnalités, architectes, artistes et événements marquants de Los Angeles, Hollywood, capitale mondiale du Show Business, et ses stars, ne sont pas oubliées. Nombre des mouvements culturels pop qui ont commencé à Los Angeles, tels le surf, les restaurants diététiques, les hot-rods, sont aussi présentés ici, tout comme les crimes et criminels célèbres de la ville. Ce livre révèle une nouvelle dimension de l'histoire visuelle d'une des cités les plus connues et les plus photographiées au monde, avec des centaines d'images récemment découvertes signées Julius Shulman, Garry Winogrand, William Claxton parmi beaucoup d'autres. Extraites d'archives historiques majeures, de musées, de collections privées et d'universités, ces images sont accompagnées de textes éclairants de Kevin Starr, célèbre historien de Los Angeles et de David L. Ulin, expert en histoire littéraire de LA.
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Dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, la ville de Los Angeles s'est transformée: de cité arriérée, elle est devenue une brillante métropole pleine d'avenir. Mais en chemin, sa façade toujours plus glamour s'est fissurée, révélant sa noirceur. Car, avec les milliers de gens qui affluaient vers la ville pour y réaliser leurs rêves et satisfaire leurs désirs, ont déferlé les combines faciles pour s'enrichir rapidement, les fausses religions, le crime organisé et la corruption rampante.
Histoire visuelle sans égal, Dark City réunit des images puisées dans les archives, les musées, les services de documentation des journaux, les collections privées et l'immense bibliothèque personnelle de l'auteur pour révéler les histoires vraies, glauques et horribles du Los Angeles des années 1920 à 1950. Au fil des ruelles, des bars glauques, des relais routiers, des casinos flottants, des studios de tatouage, des maisons de jeux, des boîtes de nuit et des scènes de crime les plus sanglantes, nous est dévoilée une ville gangrenée par le meurtre, au bord du chaos.
De Sunset Boulevard à la Central Avenue saturée de jazz, les unes de la presse à scandale racontent les vedettes les plus célèbres et les crimes les plus sordides d'une ville trépidante qui a inspiré journalistes, écrivains de romans populaires et scénaristes des studios dans leur création du genre «noir». À travers des reproductions de magazines d'époque rares, issues des rubriques criminelles, voici une histoire visuelle inédite et évocatrice à travers laquelle meurtres, bandits, détraqués et rues malfamées de la Cité des Anges passent du mythe à la réalité. -
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Alliant histoire de la société, du graphisme et des entreprises, cette nouvelle édition cartonnée consacrée aux publicités des années 1940 suit le développement des États-Unis, depuis l'angoisse des années de guerre à la consommation effrénée qui a suivi. Ces signes d'une époque haute en couleur présentent à la fois des références au passé et de nombreux noms de marques qui font toujours partie de notre paysage. Difficile de croire que l'entreprise qui vante aujourd'hui ses téléphones portables ultra-compacts faisait autrefois l'article de radios portatives avec le slogan: «Motorola: plus de plaisir radio pour moins cher», ou qu'Electrolux n'avait aucun scrupule à utiliser Mandy, corpulente bonne noire, pour promouvoir ses nouveaux frigos silencieux: «Eh ben, ils font vraiment pas de bruit!» À travers automobiles, cigarettes, rouges à lèvres et boîtes de soupe Campbell, vous aurez une vue d'ensemble à la fois divertissante et instructive des peurs, des modes et des rêves qui ont caractérisé cette décennie décisive.
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Voyage garanti au pays des souvenirs, ce livre célèbre Halloween avec des illustrations et imprimés du début du XXe siècle aux années 1960 aux États-Unis. Tout y est: citrouilles, sorcières, goules, fantômes, cartes postales et décorations les plus effrayantes, costumes les plus amusants et photos prises sur le vif. Grâce à une introduction qui retrace l'histoire surprenante d'Halloween et de ses traditions, Halloween est un hommage nostalgique à l'une des fêtes les plus populaires des États-Unis.
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S'il est sans doute vrai que notre fête annuelle de l'amour tire ses origines d'une fête païenne dédiée aux plaisirs de la chair de la Rome du IIIe siècle, cela ne devrait empêcher personne de profiter de cette charmante sélection d'illustrations de la Saint-Valentin. Des cartes aux boîtes à bonbons, en passant par les petits cadeaux, publicités et autres, ces illustrations traditionnelles célèbrent la fête de l'amour de 1900 à 1960. Et pour ceux qui savent les apprécier, les jeux de mots ne manquent pas! Pour replacer ces images dans leur contexte, Steven Heller retrace dans son introduction l'histoire de la Saint-Valentin.
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Ce volume platine qui offre l'histoire visuelle du surf la plus complète à ce jour n'est pas qu'une simple publication: il marque aussi un événement culturel majeur. Après trois ans et demi de recherches méticuleuses, il rassemble plus de 900 images pour retracer l'évolution du surf comme sport, comme mode de vie et comme philosophie.
Le livre est organisé en cinq chapitres chronologiques évoquant la culture surf, depuis sa découverte par les Européens et le capitaine James Cook, en 1778, jusqu'au phénomène mondial et multiforme que l'on connaît aujourd'hui. Grâce aux institutions, aux collections et aux archives photographiques du monde entier et à travers des essais des meilleurs journalistes de surf de la planète, il célèbre dans comme hors de l'eau ce sport qui réunit une communauté de 20 millions de pratiquants et d'innombrables passionnés, et exerce une forte influence sur la mode, le cinéma, l'art et la musique.
Hommage inégalé à l'envergure, la complexité et la richesse du surf, ce livre est un incontournable pour tous les acteurs de poids de la scène surf et pour tous ceux qui aspirent à ce mode de vie. Comme le déclarait un auteur spécialiste du surf: «Il n'y a jamais eu un tel livre, et il n'en y aura jamais plus.» -
Ce volume platine qui offre l'histoire visuelle du surf la plus complète à ce jour n'est pas qu'une simple publication: il marque aussi un événement culturel majeur. Après trois ans et demi de recherches méticuleuses, il rassemble plus de 900 images pour retracer l'évolution du surf comme sport, comme mode de vie et comme philosophie.
Le livre est organisé en cinq chapitres chronologiques évoquant la culture surf, depuis sa découverte par les Européens et le capitaine James Cook, en 1778, jusqu'au phénomène mondial et multiforme que l'on connaît aujourd'hui. Grâce aux institutions, aux collections et aux archives photographiques du monde entier et à travers des essais des meilleurs journalistes de surf de la planète, il célèbre dans comme hors de l'eau ce sport qui réunit une communauté de 20 millions de pratiquants et d'innombrables passionnés, et exerce une forte influence sur la mode, le cinéma, l'art et la musique.
Hommage inégalé à l'envergure, la complexité et la richesse du surf, ce livre est un incontournable pour tous les acteurs de poids de la scène surf et pour tous ceux qui aspirent à ce mode de vie. Comme le déclarait un auteur spécialiste du surf: «Il n'y a jamais eu un tel livre, et il n'en y aura jamais plus.» -
Cette nouvelle analyse d'un style architectural rebelle raconte ces bâtiments vilipendés par les critiques au milieu du siècle dernier et réhabilités comme un genre à part entière dans l'histoire de la construction. La Californie du Sud, en particulier, est devenue le théâtre fertile de ce mouvement vernaculaire informel en raison de la culture automobile qui y domine et d'une atmosphère où l'expression ne subit pas les entraves d'un quelconque establishment architectural. De nouvelles découvertes et plusieurs essais illustrés expliquent comment et pourquoi l'architecture programmatique en est venue à symboliser la côte Ouest des États-Unis, et de quelle manière l'expression individuelle se manifeste dans cette architecture excentrique et novatrice des bas-côtés.
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À pied, à cheval, en voiture, ou en bateau à voile.
Une superbe histoire visuelle de l'âge d'or du voyage.
Le voyage a davantage changé de nature au cours du siècle dernier que pendant le demi-millénaire précédent, métamorphose stupéfiante déclenchée par la soif de voyage des Américains. En moins de 100 ans, les États-Unis ont lancé la production de masse de l'automobile, inventé les avions, les autoroutes, les motels et envoyé des hommes jusque sur la Lune. Voyager est devenu toujours plus simple et plus rapide. Le voyage s'est surtout démocratisé, permettant à des millions de personnes d'explorer des contrées lointaines ou de mieux découvrir leur propre pays.
Au début du XXe siècle, seuls ceux qui disposaient de revenus confortables et qui avaient du temps devant eux pouvaient se permettre de voyager pour le plaisir. À la fin du siècle, voyager se comptait en heures et non plus en jours et le voyage de masse, les petits trajets en avion, notamment, est devenu la nouvelle norme. À la même époque, les gros paquebots se mirent à battre des records de vitesse, les trains aérodynamiques à filer comme l'éclair, les élégants hydravions à se transformer en jumbo jets. Que ce soit à bord de locomotives ou de bateaux à grande vitesse, de jets ou de bus Greyhound, ou en suivant leur propre itinéraire sur la route, les Américains réclamaient toujours plus de mobilité et un plus grand choix de destinations, créant un nouveau modèle pour les voyageurs autour du monde.
Superbe histoire visuelle de cette soif de voyage américaine, ce volume présente plus de 400 publicités imprimées, choisies dans la collection de Jim Heimann, qui illustrent l'évolution du tourisme de masse - du national à l'international, des privilégiés au grand public, de l'exotique à la porte à côté - et son rôle essentiel dans la culture américaine.
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Bien loin des publicités agressives auxquelles nous sommes habitués, les publicités de la presse américaine des vingt premières années du XXe siècle choquent presque par leur aspect agréable. Superbes illustrations sophistiquées, souvent dans le style art nouveau populaire à l'époque, ces publicités pleine page en quadrichromie formaient comme des îlots apaisants entre des pages de magazine bourrées de textes. Les accroches étaient à la fois directes et conviviales: la bière, par exemple, était qualifiée de "gorgée d'allégresse du soir", et le dentifrice décrit comme "un ruban délicieux de crème dentaire"... Ce n'étaient sans doute pas les slogans les plus vendeurs, mais ils avaient un je-ne-sais-quoi de séduisant. Le boom consumériste du XXe siècle ne faisait que commencer et la publicité faisait ses premières armes. Des automobiles aux lotions capillaires, en passant par les croisières ou le Coca-Cola ("Savourez un verre après le théâtre... et votre fatigue s'envolera"), l'Amérique faisait l'article avec style, ouvrant la voie à la publicité moderne. Ce recueil très complet de publicités de l'époque, qu'on n'avait pour la plupart pas revues depuis près d'un siècle, forme un tableau fascinant d'une époque étonnamment plus simple et permet de redécouvrir un âge perdu de l'histoire de la publicité.
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Déclin de la Guerre Froide, records d'inflation et de criminalité, un président ex-star de l'écran paré à lancer sa propre guerre des étoiles: les années 1980 ne s'annonçaient pas vraiment comme la décennie la plus délirante, flamboyante ou prospère du XXe siècle. Le mantra "greed is good" ("la cupidité, c'est bien") de Wall Street engendra la "Génération Moi" de Yuppies adeptes du "power-dressing", fous de leur corps, d'argent, de cocaïne et de Calvins. Le monde de l'art profitait de cet afflux de capitaux, les ordinateurs et les jeux vidéos régnaient au bureau comme à la maison et la fièvre du Rubik's cube s'emparait de la nation. Les jambières étaient de rigueur, les épaulettes XXL et les coupes de cheveux battaient tous les records. Que vous gardiez un souvenir ému d'E.T., des marathons de Trivial Pursuit ou du "Cosby Show", que vous trouviez que "K2000", Alf ou le break-dance, c'est "chébran" ou que Tiffany, les jeans baggy délavés et les Cabbage Patch Kids vous donnent la chair de poule, ce livre est fait pour vous. Alors qu'attendez-vous? All American Ads of the 80s, c'est bath!
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