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Jean Marc Ferry
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« Rien de grand ne s'est fait sans passion ». Cette parole de Hegel s'accorde au geste de Jean-Marc Ferry. Ses Écrits philosophiques récapitulent trente années d'une réflexion que n'a pas abandonnée, en effet, la passion d'approfondir les liens entre religion et politique, registres de discours et formes d'identité, rapports au monde et grammaires de l'intelligence. S'y dévoile l'architecture d'une raison élargie où soufflent des forces d'esthétique et d'amour avec lesquelles le temps de la réconciliation semble venu.
Également chez Pocket : La Raison et la Foi.
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Ratio et fides, raison et foi avaient, jadis, été jugées complémentaires. Mais en se dissociant de la révélation biblique, la réflexion philosophique a ouvert la voie de leur opposition. Cet ouvrage interroge le statut de la foi dans une société plurielle et sécularisée, marquée par une excommunication politique du religieux. Entre raison politique (publique) et conviction religieuse (privée), Jean-Marc Ferry, grand philosophe contemporain, envisage un chemin réciproque, qu'il nomme « perlaboration ». S'y dessine la perspective d'un dialogue nouveau entre croyants et non-croyants, où la question de Dieu est dépolémisée, la conviction religieuse justifiée au regard de l'esprit critique, tandis que la fluidification de l'espace social favorise l'activation d'alternatives civilisationnelles. La foi, c'est en fin de compte la raison aussi, une raison qui prend le risque existentiel de donner sa confiance au réel.
INÉDIT @ Disponible chez 12-21 L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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Ici sont les dragons : trois tentations de notre temps
Jean-Marc Ferry
- Le Bord de l'eau
- La Pensee Elargie
- 2 Juin 2023
- 9782356879455
En rupture avec l'ontologie classique, cet ouvrage original renouvelle l'approche des rapports entre les vérités de la science et les évidences du sens commun, entre l'univers physique et le monde humain, entre la physique et la métaphysique, la géométrie et la grammaire, le langage et le corps, l'esthétique et la connaissance, l'émotion et la raison.
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Qu'est-ce que le réel ?
Jean-Marc Ferry
- Le Bord de l'eau
- Liberte D'allure
- 11 Septembre 2019
- 9782356876638
- La croyance en un fondement réel de nos mythes - La croyance en la réalité d'êtres spirituels, éthérés - La croyance en une Vie après la vie - La croyance en la réincarnation - La croyance en l'existence de divers plans de réalité - La croyance dans l'autosubsistance de la conscience - La croyance dans une vocation des êtres humains à la paix - La croyance en l'existence de visiteurs extraterrestres - La croyance aux civilisations antédiluviennes avancées Avec Internet, ces croyances s'agglutinent en un imaginaire, un « pays des merveilles » qui entre parfois en résonance avec certaines embardées de la vulgarisation scientifi que.
Le phénomène mérite d'être pris au sérieux. Il est permis d'y voir un appel à élargir notre conception de ce qui est réel ou irréel, possible ou impossible. La question métaphysique par excellence se maintient :
Qu'est-ce que le réel ?
L'auteur pose la question de l'impact de ces « embardées » scientifi ques et discute les conséquences en ce qui concerne une éventuelle reconfi guration de nos rapports au monde.
Tout en engageant des « discussions » parfois serrées avec des philosophes, en particulier ceux de l'idéalisme allemand et de sa postérité, l'ouvrage reste en prise sur l'actualité sociale, idéologique et politique, sans renoncer à esquisser les linéaments d'une théorie critique de la société, singulièrement dans l'Union européenne.
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Fins de vie ; le débat
Jean-Marc Ferry, Martin Nicolas
- PUF
- Hors Collection Puf
- 3 Mars 2012
- 9782130579137
Cette parole d'Emmanuel Levinas touche le coeur d'une actualité, celle de notre rapport occidental à la mort, qui résume le contexte dans lequel la mort nous fait problème, C'est ce contexte qui permet aussi d'éclairer la difficile question des "fins de vie" sous nos latitudes.
S'engage la bataille idéologique : puis-je ou non disposer de mon existence ? Des deux côtés, on invoque la dignité humaine, que ce soit pour réclamer le droit de "mourir dans la dignité" ou pour justifier l'interdiction de toute forme d'euthanasie au nom du "caractère sacré" de la vie humaine. La "dignité humaine" devrait-elle justifier tout et son contraire ? Il importe plutôt d'en élucider la notion et le fondement, en commençant par faire le clair sur les interprétations concurrentes et leurs implications pratiques.
L'approche pluridisciplinaire de l'ouvrage favorisera une lecture critique au sein de laquelle différents points de vue s'inscrivent dans des moments distincts : Moment d'attestation, celui des praticiens aux prises avec la réalité des hôpitaux et des unités de soins palliatifs. Ils expérimentent au jour le jour le drame et la tragédie des passages de la phase curative à la phase palliative puis à la phase terminale ; Moment d'information, d'analyse exégétique et critique, touchant notamment à l'état du droit ; Moment de problématisation.
De quoi et vers quoi ? Tout logiquement, en direction des fondements philosophiques, c'est-à-dire de ce qui justifie que l'on prenne telle ou telle décision importante concernant les soins, l'arrêt des soins, la fin de vie, voire l'arrêt de la vie.
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Vie extraterrestre, expériences de mort imminente ?... Pluralité des mondes ? La vraie philosophie, parce qu'elle demeure ouverte à toutes les questions, toutes les possibilités, n'est jamais très éloignée de la science-fiction. C'est ce que démontre Jean-Marc Ferry dans ce livre unique, qui plaira à ceux qui aiment penser hors des limites. Qu'est-ce que la physique contemporaine nous apprend sur l'espace et sur le temps ? Que faire des vérités dites « contre-intuitives » qui heurtent le sens commun, mais qui résistent et s'appuient tout de même sur le réel ?
Un enjeu direct est de procurer à l'entendement un horizon d'intelligibilité. Peut-être y va-t-il même d'une libération de l'esprit face aux assignations de l'espace et du temps : de l'espace qui impose à nos corps un lieu juxtaposé, du temps qui de nos existences ne fait qu'un moment.
Réunir ce qui est séparé, montrer ce qui est caché à nos yeux : voilà le défi de Jean-Marc Ferry qui enquête sur les forces de la vie autant que sur l'énigme de la mort.
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Les lumières de la religion ; entretien avec Elodie Maurot
Jean-Marc Ferry, Elodie Maurot
- Bayard
- Philosophie
- 3 Octobre 2013
- 9782227485341
Dans ce livre d'entretiens, Jean-Marc Ferry, qui est aujourd'hui l'un des rares philosophes francophones a consacrer une part importante de sa re flexion a la religion et a relever le de fi d'une ve ritable philosophie de la religion, offre une re flexion ambitieuse sur la modernite et l'avenir de nos espaces de mocratiques, en lien avec la question religieuse. Il repense de manie re ine dite la place des religions dans le de bat de mocratique. E vitant les pie ges du lai cisme comme ceux de la re action religieuse, Jean-Marc Ferry s'efforce de recueillir le meilleur de la modernite et des traditions porte es par les religions. Instruite et audacieuse, sa pense e sait aussi se faire concre te pour imaginer les nouvelles manie res d'inse rer la religion dans l'espace publique, en respectant le pluralisme. Le philosophe invite croyants et non croyants a un dialogue exigeant, qui seul peut permettre d'affronter les difficiles questions e thiques que pose la modernite tardive.
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Comment peut-on être Européen ? : éléments pour une philosophie de l'Europe
Jean-Marc Ferry
- Calmann-Lévy
- Liberte De L'esprit
- 21 Octobre 2020
- 9782702166949
Fétichisme des équilibres budgétaires, fanatisme du libre-échange, mépris de la préférence communautaire, subversion du politique par l'économie, des États par les marchés, du public par le privé...
Comment peut-on être européen ?
L'Europe est aujourd'hui engluée dans un triple échec. Échec de l'union monétaire alors que ne cesse de se creuser la divergence entre Nord et Sud. Échec de l'union économique, pendant que la compétition entre pays membres se poursuit. Échec d'une union politique quand l'Europe préfère abandonner sa gouvernance à des autorités indépendantes plutôt que de privilégier la concertation entre les États.
Au-delà de l'affrontement stérile entre souverainisme et fédéralisme, Jean-Marc Ferry suggère d'explorer une troisième voie, la co-souveraineté : la possibilité de se coordonner afin de conduire ensemble des politiques publiques définies sous l'autorité d'une institution légitime, associant les parlements nationaux aux processus de décision.
Jean-Marc Ferry plaide aussi pour l'instauration d'un socle social européen, reposant sur le double dispositif d'un revenu de base universel et du développement d'un nouveau secteur d'activité personnelle et autonome. Enfin, il revient, en philosophe, sur le sens même de la construction européenne face aux menaces toujours présentes de la misère, de la guerre et de la barbarie.
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« Interdite », l'Europe l'est en un double sens :
1) éberluée par la catastrophe de la crise, la promesse non tenue de sécurité, justice et prospérité ;
2) entravée par des disciplines de gestion, lui interdisant de financer son développement.
L'Union européenne connaît une triple crise :
Crise technique d'une gouvernance économique inadaptée ; crise éthique d'une union politique ratée ; crise philosophique d'un projet historique délégitimé.
Aussi bien répondre de la crise signifie-t-il maintenant : reconstruire l'Europe.
Une critique constructive se doit de saisir les ressorts de la crise, de comprendre les causes profondes du malaise, si l'on veut ensuite proposer des voies réellement novatrices pour une reconstruction de l'Europe. L'urgence de la situation est un appel aux armes de l'intelligence, tête et coeur unis. Telle est la tâche préparatoire pour une authentique révolution européenne.
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Un « nouveau moment européen ». Après le débat sur Maastricht, s'amorce pour l'Europe une phase plus politique, plus publique, ouverte, enfin, à la critique des citoyens. Ce nouveau moment, Jean-Marc FERRY et Paul THIBAUD l'annoncent et l'accompagnent dans leur Discussion sur l'Europe.
Une « vraie et belle dispute philosophique », dit Pierre ROSANVALLON, où les points de vue s'affrontent : sur l'appréciation de la « dynamique européenne », mais aussi sur le sens de l'Etat, le destin des nations et les fondements mêmes de notre identité politique. Cependant, les positions ne se figent pas, et les deux auteurs se retrouvent pour tenter de penser à neuf le lieu du politique européen.
De ce que ce lieu ne saurait à leurs yeux être un nouvel Etat, s'élabore un schéma « postétatique » où l'Union ne trouverait pas sa cohésion dans un Super-Etat-nation, mais dans une culture politique partagée, portant les nations, au-delà d'elles-mêmes, vers une conscience civique élargie.
Jean-Marc FERRY, philosophe, est né en 1946. Chercheur au CNRS, il enseigne également à l'Université libre de Bruxelles en science politique et en philosophie. Après une thèse de doctorat d'Etat à la Sorbonne, il a poursuivi ses recherches en philosophie contemporaine à l'Université J.W. Goethe de Francfort-sur-le-Main. -
Jean-Marc Ferry repense à nouveaux frais la question de l'État européen. De fait, la construction de cet État est déjà engagée. Une nouvelle forme apparaît : celle d'une communauté d'institutions intergouvernementales visant à la coordination légitime des politiques publiques. Fédération d'États souverains, l'Europe consiste en une puissance publique capable d'assurer notamment l'application et la sanction de la loi commune librement adoptée par ses États membres ; la libre circulation et installation sur son territoire de tous ses ressortissants, quelle que soit leur nationalité ; la possibilité pour les individus à faire valoir leurs droits auprès des tribunaux européens contre leur propre État national. Voué à conjuguer le droit des individus (les droits de l'Homme) et le droit des gens (les droits fondamentaux des peuples), l'État européen ne trouvera toutefois consistance et reconnaissance que s'il se fonde sur des valeurs partagées. La communauté politique doit se doubler d'une communauté morale effective. L'heure est venue d'engager la réflexion sur la substance éthique de l'Europe cosmopolitique, à commencer par la Constitution sociale de la Communauté - le droit inconditionnel à un revenu de base, qui assurerait le fondement social de l'autonomie démocratique - ; l'émergence d'une communauté de culture publique grâce à un espace de communication que régirait une Charte européenne de l'audiovisuel ; l'édification enfin d'une communauté d'histoire à partir de la réévaluation critique des mémoires nationales.
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Civilité, légalité, publicité : ces trois principes de la civilisation européenne ont été mis en exergue entre le xvie et le xviiie siècle.
Leurs codes complexes, parfois contradictoires, semblent tisser, comme jadis, les trois parques, le destin des sociétés contemporaines. saisir leur articulation du temps présent, afin de mieux nous comprendre nous-mêmes, dans ce qui nous isole comme dans ce qui nous rassemble, est l'une des tâches premières de la philosophie aujourd'hui. voilà en effet plus d'un siècle que l'on sonne le glas de la culture européenne.
Les inquiétudes liées au désenchantement du monde remontent cependant à l'aube des temps modernes, alors que les peuples effectuaient leurs premiers pas sur la voie de la civilité, principe éthique de la société civile, rompant avec la convivialité immédiate qui marque l'esprit des communautés traditionnelles. à présent, les irruptions d'" incivilités " alertent l'opinion sur le devenir de nos sociétés, appellent à réfléchir de nouveau sur le sens de la civilisation.
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La pensee politique contemporaine
Jean-Marc Ferry, Justine Lacroix
- Bruylant
- 19 Février 2001
- 9782802714347
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Allocation universelle : revenu social primaire distribué égalitairement de façon inconditionnelle. Il s'agit d'un véritable revenu de citoyenneté. Même si l'économie se ranime, elle n'apportera par elle-même aucune solution à l'exclusion sociale.
La crise nous appelle à réfléchir sur un nouveau paradigme de la répartition : assurer un revenu de base à tous les citoyens, quelle que soit leur situation dans la production. Riches ou pauvres, actifs ou chômeurs, étudiants ou retraités. C'est en développant un droit indépendant au revenu, lequel favoriserait aussi l'essor d'un « secteur quaternaire » d'activités personnelles que le droit au travail cessera d'être une hypocrisie.
Un livre fondamental à l'heure où se sont dégradées les perspectives sociales et où les écarts de richesse n'ont jamais été si importants. La France est au bord de la dépression : ce livre propose une voie pour l'éviter.
Professeur des universités, titulaire de la Chaire de philosophie de l'Europe à la Maison des Sciences de l'Homme de Nantes, docteur « honoris causa » de l'université de Lausanne, Jean-Marc Ferry est l'un des premiers intellectuels à avoir défendu, en France, le revenu universel. -
Puissances de l'expérience ; essai sur l'identité contemporaine
Jean-Marc Ferry
- Cerf
- Passages
- 4 Septembre 1991
- 9782204043717
Volume 1 : après la perte supposée d'un " sens commun ".
Les héritiers des modernes se tournent vers le " monde commun ". c'est le monde partagé par ceux qui, éprouvant quelque chose, peuvent comprendre ce qu'ils éprouvent, comprenant ce qu'ils éprouvent, peuvent dire ce qu'ils comprennent et disant ce qu'ils comprennent, peuvent s'entendre sur ce qu'ils disent. aussi, face aux verdicts fin de siècle qui martèlent notre époque comme autant de soubresauts où s'essoufflent les nostalgies du sujet, c'est plutôt dans la logique d'un verbe sécularisé que l'on s'enquiert du sens à construire.
Il s'agit de la logique des procès d'entente. du fait qu'elle mobilise les distinctions de temps, de modes, de voix, de personnes, et toute cette grammaire qui permet de communiquer par-delà les différences de langue et de culture, ce qui nous était le plus familier devient alors l'énigme : comment la grammaire est-elle possible ? loin de tomber du ciel, elle s'enracine dans les expériences profondes au cours desquelles nos rapports au monde se sont progressivement différenciés.
Jean-marc ferry découvre ainsi dans la préhistoire de notre aptitude à communiquer le drame fascinant des réclamations et frustrations, illusions et désillusions dont l'enchaînement définit la dialectique où chaque moment significatif d'un nouveau désenchantement marquait aussi bien la libération de cette énergie réflexive que l'on nomme " raison ". l'histoire y prend sa source. elle se déploie comme le discours qui, à travers ses registres différents, de la narration et l'interprétation à l'argumentation et la reconstruction, élabore les compréhensions du monde où se forment nos identités.
Volume 2 : la question porte ici sur les conditions réelles de la communication sociale et politique. dans l'interdit du contact direct entre les personnes s'engendre une semiosis sociale. elle est tissée par des régulateurs artificiels qui, tels le signe monétaire et le règlement juridique, médiatisent la reconnaissance réciproque. c'est le système. il a remplacé, pense-t-on, la violence naturelle par une autre, car sa rationalité dure détruirait la raison molle du monde vécu dont il est pourtant issu, faisant peser une menace sur l'identité et la citoyenneté.
Comment la communication peut-elle alors reconquérir sa propre essence réifiée dans l'organisation ? comment les individus font-ils face, dans nos sociétés, à l'autonomisation des ordres différenciés, cette complexité horizontale qui définit pour le monde des personnes les ordres de la reconnaissance, où se joue notre responsabilité ? or, en catalysant les demandes d'une responsabilité étendue aux temps jusqu'ici abandonnés à une gestion non critique des mémoires nationales, la construction de l'europe politique invite à une réflexion fondamentale sur les relations qu'entretiennent les individus et les peuples.
Entre un culturalisme pédant qui relègue les hommes au musée et un universalisme arrogant qui méprise les contextes culturels, il y a place pour considérer la situation qu'occupe chaque peuple dans une histoire de la reconnaissance. c'est cette situation morale qui doit être philosophiquement comprise et identifiée, afin d'éclairer le sens politique des relations prises entre les nations.
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Bien avant l'existence d'un langage stabilisé dans des conventions sociales, l'intelligence humaine, comme l'intelligence animale, se meut dans un univers de signes - comme si le monde parlait de lui-même. Émergent alors des formes d'existence que Jean-Marc Ferry nous invite à explorer de l'intérieur . Il propose au lecteur un parcours où se révèle ce qui relie le monde humain au monde animal et ce qui l'en sépare. Ce parcours fascinant conduit à la découverte de grammaires dont les plus archaïques, désormais privées , comme réfugiées dans la demeure de l'inconscient, sont bien éloignées de celles de notre langage public, édifié sur la différenciation des temps, des personnes, des genres, des cas, des voix et des modes. C'est là une architecture du langage dont l'auteur éclaire, dans une approche originale, la portée significative pour une forme d'existence émancipée. Sur cette architecture s'élabore l'intelligence critique qui ouvre au sens du droit, et offre à la liberté humaine la ressource décisive de son épanouissement... à moins que la subversion médiatique de la raison publique n'entrave ce développement, en favorisant les automatismes de nos grammaires enfouies , grammaires subliminales des associations d'images et des imputations de rôles. -- Long before the existence of language was stabilised in social conventions, human intelligence, like animal intelligence, functioned via a universe of signs - as though the world were talking about itself. Then there emerged 'forms of existence', that Jean-Marc Ferry invites us to explore 'from the inside'. Inviting the reader on a journey, he reveals those things that link the human world to that of the animals, as well as the things that separate the two. This fascinating excursion leads to the discovery of 'grammars' of which the most archaic are now 'private', as though they had taken refuge in our unconscious. They are light years away from our public language, now structured on a differentiation of tense, person, gender, cases, voices and modes. Adopting an original approach, the author reveals 'an architecture of language', that holds significant implications for an emancipated form of existence. According to the principles of this architecture, we build the 'critical intelligence' that opens onto our 'sense of justice', offering human freedom the decisive resources it needs for its development ... unless the media's subversion of public reason halts this development, encouraging the automatisms of our 'buried grammars', subliminal grammars of image association and the imputation of roles.
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Eden Corp
Alain Bismut, Abel Ferry, Christopher Sebela, Marc Laming
- Les Humanoïdes Associés
- 6 Mars 2024
- 9782731636291
Montée clandestinement à bord d'un vaisseau de l'Eden Corp conduisant des humains vers un monde meilleur, une famille fait une découverte qui va bouleverser le cours du voyage...
Sur une Terre surpeuplée et en proie à la violence, Gabe et sa famille survivent grâce à des petits cambriolages. L'espoir représenté par les croiseurs stellaires, qui emmènent des colons vers un lointain paradis, semble hors d'atteinte. Alors, quand l'opportunité de prendre la place d'une autre famille à bord d'un vaisseau se présente, Gabe, Morgan et leur fille Kali décident de faire ce qu'il faut pour survivre. Mais une fois à bord, le rêve vire rapidement au cauchemar... -
Guérir la vieillesse
Luc Ferry, Jean-marc Lemaitre
- Humensciences
- Quoi De Neuf En Sciences ?
- 2 Mars 2022
- 9782379315701
Et si la vieillesse était une maladie et qu'on pouvait en guérir ?
C'est ce défi un peu fou que l'auteur a choisi de relever.
Avec son équipe de recherche, Jean-Marc Lemaitre a réussi à rajeunir des cellules en les reprogrammant dans le but de régénérer nos organes vieillissants. L'application de ses découvertes sur la souris donne déjà des résultats sidérants. Celles qui sont traitées vivent 30 % plus longtemps que les autres et sont en meilleure forme, intellectuelle comme physique.
Le chercheur français le plus en pointe dans le domaine raconte les tout derniers progrès de la science pour ralentir, voire inverser le cours du vieillissement. Des avancées prodigieuses qui permettront demain d'allonger l'espérance de vie en bonne santé pour tous et de rester jeune plus longtemps.
Enfin une bonne nouvelle !
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Sommes-nous fondés à parler de crise structurelle de la santé ? La demande insatiable de santé tient-elle lieu, dans nos sociétés, de dérivation à l'angoisse existentielle ? Quel serait l'apport d'un concept normatif de la santé, qui soit perspectiviste et opératoire ? Un concept perspectiviste.
Distribuons le concept de santé entre les perspectives différentes des trois personnes pronominales, je, tu, il : la " santé-je ", vécue parte patient, la " santé-tu ", thématisée, comme dans le rapport à son médecin, et la " santé-il ", des politiques publiques notamment. Envisagée dans chacune de ces trois dimensions, la notion de santé se révèle dépendante d'attentes et d'exigences formulées culturellement.
L'usage que nous en faisons dit quelque chose de notre identité. Un concept opératoire. Evaluons le concept de santé à l'aune des capabilities, capacité d'une personne à réaliser son bien-être. Emerge alors une notion presque " scandaleuse " en un bon sens du terme : celle d'un état de relative satisfaction du patient malade quant à ses capacités de vivre sa maladie d'une façon qui, à ses yeux, serait finalement " bonne " quand même.
Trois textes ouvrent ce livre, le premier d'un cycle sur la santé : de Mark Hunyadi, " La santé-je, -tu, -il : retour sur le normal et le pathologique " ; de Caroline Guibet Lafaye, " Penser le droit à la santé au prisme des capacités de base " ; de Jean-Marc Ferry, " De la maladie comme crise à la crise de la Santé publique ". Sous la rubrique " Contrepoints ", Claudine Attias-Donfut, Marie-Odile Bertella Geffroy, Jean-Louis Bourlanges, Yves Charpak, Benoît Eurin, Maurice Godelier, Olivier Ihl, Joseph Maïla, Serge Marti, Gilles Pialoux discutent les analyses proposées.
Dans la postface, Jean-Marc Ferry revient sur les propositions, questions et critiques auxquelles elles ont donné lieu.
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La dette des pays en développement
Marc Raffinot, Marin Ferry
- La découverte
- Reperes Decouverte
- 4 Juillet 2019
- 9782348043604
La récurrence des crises d'endettement des pays émergents caractérise aussi bien la période actuelle que celle qui a précédé la Seconde Guerre mondiale. Une synthèse claire et une mise en perspective documentée.
Cet ouvrage met en perspective les événements récents dans le domaine de l'endettement des pays en développement. La récurrence des crises des pays émergents jette un doute sur la rationalité des marchés financiers et met en question l'ouverture croissante aux mouvements de capitaux préconisée par les institutions financières internationales. La réforme du cadre institutionnel établi à Bretton Woods, maintes fois reportée, devrait viser à prévenir les crises et à accélérer leurs traitements, en les rendant plus équitables.
À l'opposé, les réductions de dette dont bénéficient certains pays à faible revenu, qui culminent avec l'initiative d'annulation de la dette multilatérale (2005), témoignent d'une situation nouvelle : les engagements en termes de développement entrent en conflit avec les droits des créanciers. Ces annulations risquent toutefois d'approfondir l'exclusion des pays pauvres des marchés des capitaux, à moins qu'elles ne débouchent sur un réendettement porteur de nouveaux risques. -