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J'Ai Lu
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après des décennies de féminisme forcené, que reste-t-il de l'homme ? il n'a pas disparu, non, il s'est métamorphosé.
en femme. l'homme d'aujourd'hui s'épile et pouponne. il est fidèle, sentimental, consommateur. oublié, le macho viril, honni le casanova à la mâle séduction, le " premier sexe " n'existe plus que de nom. comment cela est-il arrivé ? dépoussiérant les vieux débats, pointant du doigt les faiblesses de notre société, éric zemmour démontre que les hommes ont une place à reconquérir.
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« J'ai tenu, chaque matin, le journal de bord d'une année surprenante, inquiétante, mirobolante. De mon poste d'observation privilégié, j'ai vu brûler les bûchers des vaniteux. Comme au temps de Philippe Le Bel, le petit peuple de Paris, sidéré et vaguement inquiet, regarda brûler celui des Templiers.
J'y ai même glissé ma petite allumette. Ni vu ni connu. Pas pu m'empêcher. Un réflexe, une mauvaise habitude. Une revanche aussi. Je vous en prie, ne me dénoncez pas. Suis en sursis. »
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« Ils ont gagné. Ils sont le bien, le juste, le bon. La victoire du progrès sur la réaction, de la lumière sur l'obscurité, du peuple sur la bourgeoisie, même s'ils sont les nouveaux bourgeois que le peuple a abandonnés depuis longtemps.
Ils ont gagné et avec eux la paix sur la guerre, la fraternité sur l'égoïsme, l'amour sur la haine. Ils ont gagné et la réalité n'a qu'à bien se tenir. Les nations n'existent plus, les frontières n'existent plus, même les sexes n'existent plus; seuls les impôts existent encore. Ils ont gagné et les méchants peuvent trembler et les bons se rassurer ; les méchants se taire et les bons parler ; les méchants sans terre et sans voix et sans visage si ce n'est celui de la haine, du racisme, de la misogynie ; de la xénophobie, de l'islamophobie, de l'homophobie. À mort les phobes ! Toujours la même histoire folle pleine de bruit et de fureur, contée par un idiot. Mais l'idiot, c'est moi. »
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2003, dans un immeuble du XIXe arrondissement de Paris, le jeune Juif Simon Sitruk est assassiné par un Arabe, Yazid Chadli. Le ministre Pierre Lambert charge le narrateur de se rendre sur place pour observer, étudier, relater et étouffer l'affaire. Persuadé du caractère antisémite du crime, il enquête et plonge dans le passé de ce quartier populaire au coeur des tensions communautaires.