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Jeune séminariste en rupture de ban dans un Nicaragua en pleine révolution, Gabriel de la Serna nous entraîne avec lui dans une aventure humaine et initiatique tout à la fois épique et romanesque. Arrivé dans le village de San Juan pour y exercer son talent de peintre aux côtés du prêtre Ruben, Gabriel découvre un monde très différent de celui dont il vient. Issu d'une grande famille, proche du pouvoir dictatorial de Somoza, il rencontre à San Juan la réalité de la vie du peuple, dans toute son âpreté, son injustice et sa souffrance. Doué d'une grande sensibilité, tourmenté par l'éclosion de désirs dont il découvre l'intensité, Gabriel se détourne peu à peu de ce que son éducation a essayé de lui inculquer, pour épouser la cause d'une révolution d'ores et déjà en marche.
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Le choix des armesLe temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Nourri de Justice divine, il régurgite comme un mets faisandé l'injustice du pouvoir en place et de ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et crayons de couleurs contre des armes autrement percutantes. En "soulevant la peau des choses", Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...Violence immorale de la répression qui brise l'âme et le corps, violence idéale de l'élan révolutionnaire vers l'improbable, l'impossible liberté, violence du courage et de l'abnégation, violence du renoncement et de la trahison, violence de l'homme neuf qui se défait de sa peau d'enfant, violence des sentiments, des désirs, de la passion, rien n'est violence, tout est humain.
Dessinateur hors pair et coloriste lumineux, avec ce second tome, qui clôt magistralement Muchacho, Emmanuel Lepage se révèle un scénariste inspiré, exhalant le souffle des grands écrivains de bande dessinée.
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Nicaragua, 1976. Secondé par la sinistre Guardia "Tachito" Somoza règne en maître sur ce petit pays d'Amérique centrale.
Jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, la capitale, Gabriel peint. Le Christ, la passion, les saint. Il est doué pour ça. C'est la raison pour laquelle on l'envoie exercer son art auprès de Ruben, le prêtre de San Juan, un petit village niché dans la montagne. Peu apprécié des villageois, parce qu'il est le fils de son père, Gabriel devra apprendre à les connaître et à les aimer, encouragé par un Ruben l'exhortant à les peindre tels qu'ils sont, hommes et femmes de chair et de sang.
Ainsi, en soulevant "la peau des choses", Gabriel découvrira la répression militaire contre les paysans, et contre lui-même, le joug écrasant de sa sensualité. Pour lui, comme pour les villageois, les temps sont à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve...
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Le choix des armes
Le temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Épris de justice, il se rebelle contre le pouvoir en place et ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et pinceaux contre des armes autrement percutantes. En "soulevant la peau des choses", Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...
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1939. Alors que le feu de la guerre couve en Europe, Éliane est en mission anthropologique au Paraguay, où elle étudie la tribu des Mbyas.
Observant l'apathie qui semble s'être abattue sur les Mbyas, la jeune femme fi nit par comprendre que ce peuple, acculé par la colonisation de ses territoires par l'homme blanc, se prépare en réalité à quitter le village, en quête d'une contrée mythique, La terre sans mal. Décidée à les suivre, elle ne mesure pas encore les sacrifi ces, le renoncement et le dépouillement que va exiger d'elle cette longue marche pleine de peurs et de doutes. La quête de ce peuple condamné par l'appétit expansionniste des Blancs se confond en effet bientôt avec celle, intime et initiatique, qu'entame Éliane au coeur de la forêt amazonienne.
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