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Edmond Baudoin
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A travers sa rencontre avec l'abbé Pierre, Edmond Baudoin, avec sa pudeur, conjugue les moments de silence et d'émotion. Il dépeint un homme au service des plus démunis. Il parle de son enfance, de ses combats, de son indignation. Il sait être heureux de la joie de l'autre. Edmond Baudoin observe, il partage avec l'abbé Pierre des instants de grande intimité sur ses chemins de marche.
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A l'aube de ses 80 ans, le dessinateur Edmond Baudoin se lance dans la réalisation de ce livre qu'il porte en lui depuis longtemps. Le titre est sans équivoque : Fleurs de cimetière. Une longue et ambitieuse autobiographie qui se déroule au fil de pages composites, denses, où l'évocation des moments passés se mêle aux commentaires rétrospectifs, aux citations d'écrivains admirés ou aux portraits de l'artiste réalisés par des proches.
Edmond raconte son père, sa mère, le temps de l'enfance, passée à dessiner aux côtés de Piero, son frère admiré. Remontant le fil des années, il évoque une existence vorace de liberté, qui n'obéit qu'à une seule boussole, le dessin, la peinture, l'écriture. L'auteur déplie ses contradictions, expose ses relations familiales et tente de disséquer, incertain, son rapport aux femmes. Vaste ouvrage à la narration audacieuse, Fleurs de cimetière semble suivre les courbes de la mémoire et ses mystères.
Les époques, les personnages se côtoient au grès de pages-collages foisonnantes. Comme si Edmond souhaitait pouvoir tout réagencer une dernière fois. Car dès les premières pages, l'artiste prévient : j'écris sur quelqu'un qui va mourir inabouti.
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Quand Baudoin voit un clochard et que cela le rend triste, quand Baudoin apprend l'histoire de l'arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-(...)-grand-mère de Nelson Mandela et que cela l'émeut, Baudoin fait un livre.
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Couma Acò est paru chez Futuropolis en 1991 et a obtenu l'Alph'Art du meilleur album en 1992. Dans ce livre, son premier à être ouvertement autobiographique, Baudoin met en forme les souvenirs relatifs à son grand-père, un homme de la terre qui ne parlait pas beaucoup, une figure qui l'a énormément marqué dans son enfance.
Couma Acò se situe chronologiquement entre Le Portrait et Éloge de la poussière.
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Au début des années soixante, Edmond Baudoin est appelé pour faire son service militaire, il est incorporé chez les hussards à Orléans. Même si la fin de la guerre est proche, l'armée française continue ses opérations en Algérie. Il sait qu'il devra tôt ou tard partir pour combattre, mais la feuille de route pour le départ n'arrivera jamais. Alors que ces camarades sont déjà sur place, il apprend qu'il n'ira pas, ses supérieurs ayant décidé de mettre à contribution ses qualités exceptionnelles de tireur d'élite dans des concours.
J'ai été sniper retrace les souvenirs de l'auteur là où l'on ne l'attendait pas, lui qui préfère vraisemblablement ses pinceaux aux fusils.
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Dans Couma Acò, Baudoin dépeignait son grand-père maternel. Ici, il raconte son grand-père paternel, qui a rencontré Buffalo Bill pendant la conquête de l'Ouest américain (mais si!).
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« C'est un arbre qui a comme des mains au bout. Des mains qui offrent. C'est un des arbres les plus vieux de la planète. » L'arbre décrit ici par Baudoin, c'est l'araucaria, un arbre originaire du Chili, pays qu'il va découvrir un mois durant, en 2003.
Invité par la bibliothèque de l'institut franco-chilien, il est là pour donner des cours de dessin, et pourtant, il découvre et apprend autant qu'il enseigne. Dans les pages de ce carnet, on le retrouve en voyageur insatiable, curieux de tout, des paysages et des autres. Il est avide de mieux connaître ce pays encore meurtri par les terribles années de la dictature de Pinochet, lui qui avait tant cru à la promesse du socialisme chilien et pleuré Allende. De Santiago à Valparaiso, Baudoin garde aussi trace de ses rencontres chiliennes avec les étudiants, les indiens mapuche, ou d'anciens dissidents du régime militaire, autant d'amitiés qui l'aident à comprendre le Chili, pays de Pablo Neruda, ce poète qui lui est si cher et qu'il avait pu rencontrer des années auparavant.
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Originellement paru dans la prestigieuse collection « 30-40 » de Futuropolis, Le Portrait est longtemps resté épuisé.
Cette réédition, dotée d'une nouvelle couverture, vient trouver tout logiquement sa place aux côtés des travaux ultérieurs de Baudoin. Parabole magistrale sur le thème de l'artiste et du modèle, Le Portrait est un des chef-d'oeuvre de Baudoin, un classique de la bande dessinée.
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L'Espignole est le nom de la rivière de Baudoin, dans son pays, vers le Chemin de Saint-Jean. Baudoin rend hommage à sa manière à ce cours d'eau qui l'a vu grandir. Ce petit livre est donc un complément au Chemin de Saint-Jean, pour continuer à y rêver un peu.
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Quelques pas hors des cases
Edmond Baudoin
- Editions De La Salamandre
- Marcher Avec
- 18 Janvier 2023
- 9782889585144
Marcher dans les pas d'un artiste accompli, grand amoureux de la vie, qui tisse un lien entre sa relation à la nature, les chemins de son existence et la condition humaine.
« [Les] arbres écorchés sont pour moi de même nature que les êtres humains écorchés eux aussi que je dessine. Ils disent quelque chose de notre rapport au temps, de son extrême complexité, de sa légèreté...», confie Edmond Baudoin dans Livres Hebdo. Quand il écrit sur la marche, l'auteur et dessinateur tisse un lien délicat entre la nature et son parcours de vie. Avec une sensibilité emplie de finesse, ce grand adepte de l'autobiographie, mentor de la jeune génération de créateurs BD, prend ici la plume pour livrer un texte somptueux. Il raconte ses marches dans les contreforts des Alpes du sud et parle aussi de ses peurs, de ses flirts avec la mort face à des dangers rencontrés en montagne et aux quatre coins du monde. Si la marche dans la nature n'est en effet pas sans risque, c'est finalement celle en ville et la confrontation avec d'autres destins humains qui peut se révéler la plus fatale. La comparaison entre les deux milieux s'avère alors riche de sens.
Avec sa plume splendide et chaleureuse, l'auteur nous parle aussi des humains tels qu'il les voit s'agiter sur cette planète, «comme des canards qui courent encore alors qu'on leur a coupé la tête ». Il dépeint un monde incertain, mélancolique par instants mais surtout regorgeant d'inattendu, de désirs, de rêves et de tendresse. -
Pendant sept ans, Baudoin assiste à des répétitions de danse. Fasciné par l'énergie vivante des danseurs, il dessine des heures durant, tentant de restituer l'expérience sensorielle qui se joue devant lui. L'artiste peint les corps en mouvement et, entre poésie et émotion, nous raconte une manière d'être au monde.
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Second recueil issu de la collaboration japonaise de Baudoin avec la revue Morning (Kodansha), Salade niçoise est une sorte de florilège plutôt noir autour de la ville de Nice, sa jetée, ses banlieues, ses laissés pour compte et ses espoirs. Toute la compassion et l'exaspération du regard de Baudoin sur notre monde.
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Seconde édition définitive en ÉPERLUETTE, augmentée de quarante pages, du livre le plus intime d'Edmond Baudoin. Le Chemin de Saint-Jean, c'est son chemin à lui, dans l'arrière-pays niçois, il en connaît les cailloux et les arbres par coeur. Mais ce chemin peut le mener ailleurs, au Québec, par exemple.
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Là, sur la plage, la petite fille ne dort pas, elle ne rêve pas, elle a rêvé. Devant, dans un bleu très bleu, la Méditerranée se souvient.Baudoin est né à Nice, sur les rives de la Méditerranée. Bouleversé par le drame de ceux qui la traversent dans l'espoir d'une vie meilleure, il prend ses pinceaux et, dans un contraste poignant, raconte la beauté de la mer et l'horreur de ses noyés.
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Mai 2017, Edmond Baudoin part une nouvelle fois à Pékin, il va à la rencontre de jeunes artistes chinois. Il plonge dans autre univers mais les interrogations sont universelles. Le fracas du monde qui continue sa course folle se télescope avec sa vie personnelle et le deuil : la mère de ses fils vient de disparaître...
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Ce nouveau livre de Baudoin marque une étape majeure dans son cycle autobiographique commencé à la fin des années 80. Amatlan se situe au Mexique, et s'il commence comme un carnet, il prend vite une consistance imprévue qui en fait l'un de ses livres les plus accomplis et les plus touchants. Si Baudoin dessine les paysages d'Amatlan avec ses montagnes magnifiques où Zapata s'est jadis caché, il dessine ausssi Neige, la bien-aimée qui l'accueille là-bas. Neige, écrivain, rédige un texte magnifique sur le carnet en cours, ce qui pousse le dessinateur dans ses retranchements les plus intimes, conférant à l'ensemble un témoignage unique sur l'amour, au dessin toujours plus magistral. Si Baudoin fait, selon ses dires, "toujours le même livre", il va néanmoins un cran plus loin, et atteint ici une épure contemplative et apaisée, en même temps qu'il témoigne d'un enchevêtrement emblématique de la complexité des sentiments.
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Ce fut une fierté pour L'ASSOCIATION de se voir choisie par Edmond Baudoin comme l'éditeur succédant à Futuropolis pour publier ses bandes dessinées. Éloge de la poussière fait ainsi suite à Couma Acò. À partir d'un portrait de sa mère devenue amnésique, l'auteur a entrepris un travail sur la mémoire, où se mêlent réflexions et souvenirs de diverses époques.
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J'ai pas tous les mots
Edmond Baudoin
- Editions Du Sonneur
- Ce Que La Vie Signifie Pour Moi
- 12 Mai 2021
- 9782373852301
Edmond Baudoin a la curiosité des ailleurs - proches et lointains -, il a le désir des rencontres et du partage. Il va au-devant des femmes et des hommes jetés sur les routes, fuyant guerres et misères, il lit sur les visages la fatigue et l'espoir, et dessine noir sur blanc, d'un trait puissant, la vie qui résiste.
Au gré de ses ouvrages - plus d'une centaine à ce jour -, il interroge le monde, va à son chevet, lui porte secours, le dorlote avec une immense tendresse et inocule à ses histoires dessinées ses convictions : fraternité, liberté. « Naître, c'est s'engager » affirme-t-il. Refuser d'agir est « une insulte à la vie » clame-t-il.
Alors, pour notre collection, sur les traces d'un Jack London épris de justice, l'autodidacte évoque la chance, son frère, l'art, le portrait, la danse, les arbres... en se moquant des frontières et afin de dompter les embuches.
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Réflexions de l'auteur sur la vie et le monde, et surtout la difficulté à y communiquer. A travers, bien entendu, l'amour. Baudoin sait comme personne représenter ce à quoi notre "terra incognita" ressemble désormais.
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Bayou propose de grandes histoires en bandes dessinées lisibles par tous. Les livres font la part belle à l'aquarelle, à la peinture et aux techniques de couleurs qui changent un peu. Cette collection offre aux auteurs un espace
d'une centaine de pages, pour qu'ils se sentent à l'aise. Qu'ils puissent s'embarquer dans de longs récits et s'amuser avec les couleurs, et que le plaisir de la création libre se retrouve à la lecture.
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Le nouveau livre d'Edmond Baudoin est un événement. Sa rencontre avec le livre Travesti du roumain Mircea Cartarescu lui a permis de renouveler son approche de la bande dessinée autobiographique. Travesti s'inscrit en effet dans ce genre : Cartarescu y raconte une jeunesse tourmentée, à la limite de la schizophrénie. Mais Baudoin n'effectue pas une simple adaptation de ce texte, il se l'accapare comme matière première. S'il livre sa propre lecture du livre, c'est pour mieux s'y projeter lui-même. Il alterne donc la retranscription du roman Travesti, avec ses rencontres de l'écrivain Mircea Cartarescu qui s'était lui-même transposé dans Victor, le personnage de son roman. On a donc ici une sorte d'autobiographie au deuxième degré, où les obsessions de Cartarescu résonnent étrangement avec celles de Baudoin : sexe, folie et angoisse sont les ingrédients de cette expérience inédite de transfusion hallucinatoire entre un écrivain et un auteur de bandes dessinées.
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Mousse, baleinier, naufragé, puis chercheur d'or, chasseur de bison... le grand-père de Baudoin, est parti très jeune sillonner les mers du monde. Dans son épopée, il a même rencontré les mythiques Buffalo Bill et Sitting Bull. Baudoin raconte l'histoire de cette légende familiale et sa propre découverte des Indiens, à la rencontre d'un peuple qui le fascine et l'inspire.
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En résidence à Grenoble au printemps 2021, Edmond Baudoin a réalisé les portraits des gens qu'il rencontrait en leur demandant d'écrire quelques lignes sur leur rapport à la ville et à la montagne. Du migrant au vieux résistant du Vercors en passant par les artistes et les lycéens, Baudoin trace un portrait étonnant et plein d'humanité du melting pot de la capitale des Alpes.