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Dana Spiotta
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Juste après l'élection présidentielle américaine de 2016, la vie de Samantha Raymond commence à partir dans les décors : sa mère est malade, sa fille ado s'éloigne et, à 52 ans, elle fait l'expérience quotidienne d'une heure d'éveil extrême au milieu de la nuit où elle se surprend à réfléchir à la maternité, à la mortalité et à l'état de son pays.
Quand elle tombe amoureuse d'une vieille bâtisse dans un quartier misérable de Syracuse, elle l'achète sur un coup de tête et fuit sa vie de banlieue - et sa famille - tout en essayant de venir à bout des questions qui la taraudent : comment être une épouse, une mère et une fille dans un pays en train de craquer ?
C'est le roman de toutes les mères et de toutes les filles. Celui d'une femme qui prend le risque de tout perdre... ou de tout gagner. -
1986. Carrie et Meadow, deux amies ayant grandi ensemble sur les collines de Los Angeles, deviennent cinéastes. L'une va se lancer dans des comédies à succès teintées de féminisme, l'autre dans la réalisation de documentaires provocateurs et exigeants. C'est alors qu'entre dans le cadre Jelly Doughnut, une quinquagénaire qui s'est fait une spécialité (non lucrative) de séduire des hommes au téléphone par l'incomparable qualité de son écoute... Un sujet de documentaire passionnant pour Meadow, quitte à mettre en péril l'équilibre même de son innocent modèle. Hommage au 7e art, interrogation sur l'identité et sur l'origine du geste créateur, «Les Innocents et les autres »est le roman le plus ambitieux, le plus accompli et le plus envoûtant de l'auteur de «Eat the Document »(finaliste du National Book Award 2006).
Roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson.
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Au début des années 1970, Mary Whittaker et Bobby Desoto, un couple de jeunes militants en lutte contre la guerre du Vietnam, se voient contraints de prendre la fuite après une action qui a mal tourné.
L'un et l'autre doivent alors se forger une nouvelle identité et emprunter des chemins destinés à ne plus se croiser. Presque trente ans plus tard, sous le dernier des multiples noms qu'il lui a fallu endosser au cours de sa longue cavale, Mary vit dans une banlieue avec son fils de quinze ans, Jason. Fasciné par la culture musicale des sixties et des seventies, l'adolescent qui ignore tout du passé de sa mère se trouve précisément à l'âge où l'on veut en savoir davantage...
Dans un quartier éloigné de la ville, Nash, un libraire anarchiste, tente sans grand succès d'insuffler à la jeune génération altermondialiste les principes de base d'une idéologie révolutionnaire digne de ce nom, tandis que Henry, son ami et associé, qui, bien qu'également quinquagénaire, n'a renoncé ni à la consommation effrénée de bière ni au rite du `"joint", a choisi de consacrer la vie qui lui reste à des croisades nocturnes aussi périlleuses que désespérées contre les panneaux publicitaires des temps nouveaux afin d'oublier le cauchemar récurrent d'une guerre qu'il n'a pas faite mais dont le hideux fantôme, hantant ses nuits, s'emploie à finir de le mettre en pièces...
Convoquant les images et la bande-son qui accompagnent deux époques que séparent leurs options en matière d'action politique mais que relie une forme de combat, Dana Spiotta écrit le roman symphonique d'une culture américaine passée en trente ans d'un idéalisme fervent au cynisme le plus affiché, brossant ainsi un subtil et puissant tableau du déclin de tous les radicalismes.
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Souvent rapprochée de Don DeLillo, Dana Spiotta, nominée au National Book Award pour Eat the Document (Actes Sud, 2010), interroge dans Stone Arabia la puissance dévastatrice du désir de création dans une société si avide de résultats qu'elle entraîne l'individu banni de tout espace collectif habitable à hanter les sombres délires d'une fiction de soi.
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B>b>A NEW YORK TIMES NOTABLE BOOK OF THE YEAR b>A furious and addictive new novel (The New York Times) about mothers and daughters, and one woman''s midlife reckoning as she flees her suburban life./b>/b>br>br>A virtuosic, singular and very funny portrait of a woman seeking sanity and purpose in a world gone mad. --The New York Times Book Reviewbr>br>Riddled with insights into aging, womanhood, and discontent, Wayward is as elegant as it is raw, and almost as funny as it is sad. --Philadelphia Inquirerbr> br>A comic, vital new novel --The New Yorkerbr> br>/b>Samantha Raymond''s life has begun to come apart: her mother is ill, her teenage daughter is increasingly remote, and at fifty-two she finds herself staring into "the Mids"b>--/b>that hour of supreme wakefulness between three and four in the morning in which women of a certain age suddenly find themselves contemplating motherhood, mortality, and, in this case, the state of our unraveling nation.br>br> When she falls in love with a beautiful, decrepit house in a hardscrabble neighborhood in Syracuse, she buys it on a whim and flees her suburban lifeb>--/b>and her familyb>--/b>as she grapples with how to be a wife, a mother, and a daughter, in a country that is coming apart at the seams.br>br> Dana Spiotta''s Wayward is a stunning novel about aging, about the female body, and about female complexity in contemporary America. Probing and provocative, brainy and sensual, it is a testament to our weird times, to reforms and resistance and utopian wishes, and to the beauty of ruins.
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