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Le Charmoiset
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Un jardin pour Eugenie : la dernière imperatrice au cap Martin
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 8 Juin 2023
- 9782372890199
Dix-sept ans de règne, cinquante années d'exil.
L'impératrice Eugénie fut la dernière souveraine de France. Veuve de Napoléon III, son fils unique fut tué par les Zoulous en Afrique du Sud.Rescapée de l'Histoire, elle s'éteignit à l'âge de 94 ans il y a à peine un siècle.
Établie en Angleterre depuis la chute du Second Empire, Eugénie commanda en 1892 la construction d'une demeure au cap Martin, face au rocher de Monaco et près de Menton, et en fit sa résidence secondaire qu'elle occupa jusqu'à sa mort en 1920.
Dans cette région éloignée, sauvage et aride du midi de la France, devenue un haut lieu de villégiature pour les hivernants aisés, les premiers jardins d'agréments apparurent autour de magnifiques villas, inspirés par une société anglaise bien implantée et un savoir-faire venu d'Allemagne. Le jardin antique fut alors réinventé et une touche d'exotisme vint parfaire l'harmonie de ces nouveaux espaces.
Le jardin de la villa Cyrnos servit de décor à la nouvelle vie sociale de l'impératrice, que l'on découvre autant proche de sa domesticité que des personnalités princières, scientifiques et artistiques de passage sur la Riviera. La reine Victoria, l'impératrice Sissi, le prince Albert Ier de Monaco, Rodin, Rosa Bonheur ou encore Cocteau comptèrent parmi ses plus illustres invités.
Installées dans le Val de Loire, surnommé « la Côte d'Azur des Valois » par l'auteur des Enfants terribles, les éditions Le Charmoiset sont heureuses de présenter une édition revue et enrichie de ce beau livre de référence. -
Le château de Blois : Entre cour et jardins, de la forteresse au musée
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 13 Juin 2024
- 9782372890267
Depuis plus de mille ans, le château de Blois domine de son éperon rocheux la Loire, ce grand fleuve qui arrose ce vaste et fertile pays surnommé le Jardin de la France. Fondé par les comtes de Blois, l'édifice évoque le destin de sept rois et dix reines qui ont fait l'histoire de de France. Celle de l'Europe s'est écrite en ses murs. Le futur roi Louis XII y est né. François Ier et Marie Stuart y ont résidé. Jeanne d'Arc, Léonard de Vinci et Charles Quint y ont été reçus. Enfin, les reines Anne de Bretagne et Catherine de Médicis y ont rendu leur dernier soupir. Préféré au château d'Amboise, il devient l'épicentre de la vie politique et culturelle du royaume de France à la Renaissance, avant d'être supplanté par celui de Chambord et que la cour ne quitte le Val de Loire pour l'Île de France. Classé monument historique, l'ancienne résidence favorite des rois de France n'a cependant rien perdu de sa superbe. Par la diversité des styles architecturaux qu'il a conservés, le château de Blois demeure un monument clef pour la compréhension de l'évolution de l'architecture française au fil des siècles. Quant à ses jardins, en grande partie disparus, seuls subsistent aujourd'hui le pavillon Anne de Bretagne, l'orangerie et la maison du gardien du jeu de paume, derniers témoins de leur splendeur passée. Nonobstant l'époque et l'ampleur de sa construction, le château de Blois peut être comparé à celui de Versailles, édifié par le fait du prince, hors les murs de la capitale, par les meilleurs architectes de son temps et orné de magnifiques jardins. À tous ces titres et par sa situation, il représente la porte d'entrée principale pour la découverte et la compréhension de tous les autres châteaux de la Loire. Situé en région Centre-Val de Loire, le château de Blois appartient aujourd'hui à sa cité, qui a reçu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire » l'obligeant plus que jamais à prendre soin de ce patrimoine exceptionnel et à considérer cet édifice majestueux comme un témoignage unique de l'Histoire.
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L'entrevue de Palerme : l'impératrice Eugénie et le duc d'Aumale, 1896
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 13 Octobre 2022
- 9782372890182
Deux personnages historiques que tout oppose... Et pourtant, quelle surprise de découvrir une centaine d'années plus tard et pour la première fois le témoignage photographique de la fameuse rencontre, imaginée au travers des gravures de presse de l'époque, entre la veuve de l'empereur Napoléon III et le fils du roi Louis-Philippe au large de Palerme en Sicile !
Ces documents inédits sont accompagnés d'un texte relatant les fait à partir des divers mémoires et articles de presse consacrés à cet événement tenu jusque-là secret. -
Dans l'ombre d'Eugénie, la dernière impératrice en exil
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 18 Novembre 2019
- 9782372890038
Commencée dans un cottage anglais du Kent après la capitulation de Sedan de 1870, cette histoire prend fin un demi-siècle plus tard dans un domaine du Hampshire, en 1920, au lendemain du traité de Versailles.À la chute du Second Empire, Napoléon III, l'impératrice Eugénie et leur fils acceptent l'hospitalité de la reine Victoria et s'exilent en Angleterre. L'empereur s'installe avec sa famille à Camden Place près de Chislehurst, où il s'éteint peu de temps après, en 1873. Quelques années plus tard, en 1879, le prince impérial, servant sous l'uniforme britannique, meurt tragiquement en Afrique du Sud, tué par les Zoulous. Unique survivante et véritable gardienne de la mémoire napoléonienne, Eugénie ressent le besoin de s'extraire du cadre dans lequel l'Histoire l'a ancrée. Elle adopte alors un mode de vie errant et termine sa longue exis- tence à Farnborough Hill, dernière demeure de cette aventure impériale.Admis dans le cercle intime de la famille impériale, certains fidèles, amis et domestiques deviennent les témoins privilégiés de la vie des augustes exilés, que l'on découvre à travers leur correspondance, leurs mémoires et des clichés photographiques d'une rare vérité historique. Ces documents, inédits pour la plu- part, confrontés aux archives de presse de l'époque, offrent une vision singulière, tantôt surannée, tantôt contemporaine, et souvent sans concession, de la destinée de ces premiers proscrits de la Troisième République.Entre propagande et intimité, Dans l'ombre d'Eugénie raconte avec fidélité la vie outre-Manche des derniers souverains français. Le centenaire de la mort de l'impératrice Eugénie offre l'occasion de cette publication et consacrée aux dernières braises du Second Empire.
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La dernière visite ; l'impératrice Eugénie à Fontainebleau, été 1914
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 14 Novembre 2015
- 9782372890007
Le 10 juillet 1914, devant les grilles du château de Fontainebleau, une petite dame âgée, toute vêtue de noir, courbée mais à l'allure digne, descend d'une automobile. L'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, s'apprête à visiter dans le plus strict anonymat l'une des résidences les plus fastueuses qu'elle ait occupée une cinquantaine d'années plus tôt.
En l'absence du conservateur du musée, le brigadier Arthur Vincent, historien érudit du pays de Fontainebleau, se voit confier une mission extraordinaire : assurer à cette auguste voyageuse la visite des lieux.
Conscient de l'événement exceptionnel qu'il vient de vivre, aussitôt la visite achevée, le brigadier prend la plume afin d'en garder intact le souvenir et d'en laisser un témoignage précis.
Soutenue par une documentation riche et inédite illustrant les souvenirs émouvants évoqués par l'impératrice, La dernière visite nous invite à vivre un des moments uniques de l'histoire de France : une personnalité historique, symbole en son temps de grâce et de majesté, déambule avec modestie et mélancolie dans le palais qui a été sa demeure. Contemplant ces intérieurs où voisinaient mobilier en bois doré des frères Jacob et canapés confortables garnis à capitons, cabinets précieux et tableaux de chasse, témoins d'une époque où évoluaient dames en crinolines et hommes en habit, l'impératrice Eugénie se remémore les splendeurs et les tristesses du passé, mais regarde aussi vers l'avenir au moment où le monde s'apprête à rentrer dans le premier grand conflit mondial.
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Les jardins de Vallery : héritage des Condé, de la Renaissance à nos jours
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 4 Mai 2020
- 9782372890052
Aux portes de la Bourgogne, le village de Vallery possède un des seuls jardins Renaissance laissé en l'état en France. Créés au xvie siècle en contrebas du château pour lequel ils ont été conçus, les jardins de Vallery sont attribués à Pierre Lescot, l'architecte de la Cour carrée du Louvre et sont considérés comme l'une des premières réalisations de jardin d'agrément sur le modèle italien de la Renaissance. Connus par les gravures d'Androuet du Cerceau et admirés par les rois et les grands personnages de l'Histoire, les jardins de Vallery constituèrent le fleuron du château appartenant à cette époque aux princes de Condé avant que ces derniers ne s'installent définitivement à Chantilly. Leur long déclin n'en a pas pour autant effacé de la mémoire collective leur passé prestigieux. Très endommagés par les aléas de l'histoire et du climat mais maintenus dans leur topographie d'origine, ils conservent de fort beaux éléments promis à terme à une restauration exemplaire et subtile. Propriétaire de ce patrimoine local unique, la Communauté de Communes du Gâtinais en Bourgogne, forte des études nécessaires issues des nombreuses fouilles archéologiques, peut désormais s'engager dans la remise en état des dispositions historiques de ce lieu mythique et le reconsidérer, en ce début du xxie siècle, comme une étape touristique et culturelle majeure, à équidistance des châteaux de la Loire et de Fontainebleau.
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La derniere souveraine : l'impératrice Eugénie - 1826 -1920
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 11 Juillet 2020
- 9782372890076
Quelle destinée que celle de l'impératrice Eugénie, nièce par alliance de Napoléon, qui trouva refuge, ironie de l'Histoire, chez la « perfide Albion » puis termina sa vie sur la Côte d'Azur face au nid de l'Aigle ! De Grenade à Paris, des Tuileries à Saint-Cloud, de Fontainebleau à Compiègne, de Chislehurst à Farnborough, de Biarritz au cap Martin, de Suez à Ceylan, de la Méditerranée à l'Atlantique... l'existence d'Eugénie de Guzman ne fut qu'un long voyage à travers le monde et le temps.Celle qui ne supportait pas qu'on l'appelât « l'ex-impératrice Eugénie », affirmait encore au soir de sa vie : « Je peux bien être l'ex-impératrice des Français, mais je suis toujours l'impératrice Eugénie. » Quelques jours avant les fêtes de Noël 1915, le plus fidèle et incorruptible serviteur de l'impératrice, Franceschini-Pietri, rendait son dernier souffle. Dès lors, c'est à Félix de Baciocchi- Adorno, dévoué? et discret comme son oncle, que revint la tache de secrétaire des commandements de l'auguste exilée. Conscient d'avoir été le témoin intime et privilégié? d'un personnage historique devenu légendaire, ce dernier secrétaire particulier de l'impératrice décide, dans les années 1950, de prendre la plume afin de retracer l'existence de la dernière souveraine de France. Dans ce voyage « à la recherche du temps perdu », le comte Baciocchi relate avec précision les moments clefs et les dernières années de la vie de l'impératrice Eugénie à la lumière de documents, lettres et souvenirs inédits. Le centenaire de la mort de l'impératrice Eugénie offre l'occasion de la publication de ce témoignage extraordinaire, illustré par de rares clichés photographiques.
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Aux confins de la Sologne blésoise, le château de Cheverny compte parmi les plus célèbres du Val de Loire. Proche des châteaux de Blois et de Chambord, il est l'un des plus beaux fleurons du patrimoine architectural et de l'art de vivre à la française. Construit sur des terres appartenant à la même famille depuis plus de cinq siècles, Cheverny est une des premières demeures privées de France à ouvrir au grand public en 1922. Les premiers visiteurs découvrent alors la vie de château et les innombrables richesses de ses collections. Bâti par l'architecte Jacques Bougier et décoré par le peintre Jean Mosnier, qui avaient déjà oeuvré pour la reine Marie de Médicis dans ses résidences de Blois et du Luxembourg à Paris, le château de Cheverny est un chef d'oeuvre de style Louis XIII. Les contemporains de sa construction ne tarissent d'ailleurs pas d'éloges à son sujet, comme en témoignent les Mémoires de la duchesse de Montpensier qui le qualifie de « palais enchanté ». « Merveille née de l'amour » entre le comte et la comtesse de Cheverny, la nouvelle demeure est érigée à l'emplacement d'un ancien château qui, lui, cache une tout autre histoire, celle d'un crime passionnel... Tour à tour, il connaît d'illustres propriétaires tels que Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II, Philippe Hurault, chancelier d'Henri IV, la marquise de Monglat, maîtresse de Bussy-Rabutin, ou encore Paul de Vibraye, paléontologue de renom. Si l'on ne manque pas d'y inviter le « Bon Roi Henri », le château reçoit par la suite la visite de personnages historiques tout autant prestigieux, comme la Grande Mademoiselle ou encore la Queen Mum. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est réquisitionné comme les châteaux de Chambord et de Valençay pour être un des lieux de dépôt d'oeuvres d'art des musées nationaux, notamment du Louvre. Épargné par les exactions de la Révolution et les pillages de l'Occupation, Cheverny recèle aujourd'hui de véritables trésors de mobilier et objets d'art telles qu'une tapisserie de la manufacture des Gobelins représentant l'Enlèvement de la belle Hélène, une commode Louis XIV de style Boulle ou encore un manuscrit original de l'architecte André Félibien. Des riches intérieurs XVIIe siècle au parc à l'anglaise, en passant par les salles de vènerie et l'exposition Tintin, Cheverny fascine et intéresse toujours autant les petits et les grands. Château de la Loire ou de Moulinsart, il demeure un endroit unique en son genre, conjuguant l'art et l'histoire dans un écrin de verdure. Héritiers de ce patrimoine remarquable qu'ils s'efforcent avec passion d'entretenir et d'embellir, la marquise et le marquis de Vibraye vous invitent à la découverte d'un lieu chargé d'histoire, vivant et habité... VERSION BILINGUE FRANCAIS et ANGLAIS
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Montacher-Villegardin ; entre Gâtinais et Senonais, histoire d'un village
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 15 Décembre 2018
- 9782372890021
En plein coeur du pays traditionnel du Gâtinais, Montacher-Villegardin est situé sur l'ancien territoire des Sénons, à l'extrémité occidentale de la région Bourgogne- Franche-Comté. Remontant à l'Antiquité, l'histoire des deux villages qui composent cette commune est intimement liée à la voie romaine de Sens à Orléans, dit Chemin de César, qui les traverse. Niché dans la vallée du Lunain, un affluent du Loing qui l'arrose, Montacher fit l'objet de fouilles archéologiques révélant des traces d'habitat néolithique ainsi que la présence de thermes gallo-romains. Tout comme Villegardin, Montacher fut sous l'Ancien Régime un fief entouré de multiples châteaux aux terres convoitées par les conseillers des rois et des ducs, dont un certain Guyonnet de Vertron historiographe du Roi-Soleil. Malgré les dommages causés par la guerre de Cent Ans, la Fronde mais surtout la Seconde Guerre mondiale, les deux villages surent se reconstruire. Unifiée depuis 1965, Montacher-Villegardin est aujourd'hui l'une des plus vastes et non moins charmante commune du nord de l'Yonne. Grâce à l'archéologie, la photographie, les documents d'archives et la mémoire des habitants, ce village dévoile enfin son histoire et un riche passé.
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Villeneuve-la-Dondagre : sur les traces de saint loup, histoire d'un village
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- Cahier D'histoire
- 20 Janvier 2021
- 9782372890083
Commune rurale par excellence, le village de Villeneuve-la-Dondagre est un des seize clochers qui domine la communauté de communes du Gâtinais-en-Bourgogne.Village de l'ancien comté du Gâtinais et de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté, situé dans le département de l'Yonne sur un large plateau et près des bois, son origine se perd dans la nuit des temps. Saint Loup y est à l'origine d'une source miraculeuse. Un trésor aurait été caché dans les bois de Villeneuve, lieu mystérieux où planent les âmes d'un monastère disparu évoqué dans de vieux écrits historiques. L'archevêque Tristan de Salazar y acquit de nombreuses terres. Guerre de Cent Ans, guerres de Religion et Fronde y semèrent la désolation. Le siècle des révolutions et les temps modernes contribuèrent à sa renaissance.Quelques empreintes subsistent de ce passé. Villeneuve-la-Dondagre possède un patrimoine culturel de qualité puisqu'on peut découvrir une église du xiie siècle, placée sous le vocable de Saint-Loup, et trois éléments du xixe siècle, le lavoir, la mairie et l'ancienne école.Situé aux portes de la région parisienne, ce charmant bourg est aujourd'hui résolument tourné vers l'avenir, à la conjonction de trois autoroutes et de trois régions.
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Le château de Piffonds : résidence des princes de Courtenay
Etienne Chilot
- Le Charmoiset
- 23 Juin 2022
- 9782372890168
À la frontière de l'ancienne province de Bourgogne, aux marches de la région Centre-Valde-Loire et aux confins de l'Île-de-France, voici la commune de Piffonds, traversée par la route menant de Villeneuve-sur-Yonne, son chef-lieu de canton, à Courtenay, la ville la plus proche.
Au milieu du village situé sur un large plateau du Gâtinais médian, à proximité d'un des plus grands noeuds autoroutiers de France, se remarquent les bâtiments incroyablement conservés d'une vaste forteresse médiévale : le château de Piffonds.
La construction de cette ancienne résidence secondaire des princes de Courtenay remonte au xiiie siècle. Ainsi, parmi les personnages illustres qui en furent propriétaires, il est possible d'évoquer Pierre II de Courtenay, empereur latin de Constantinople, Antoine de Chabannes, homme de guerre un moment compagnon de Jeanne d'Arc, ou bien encore François de Montlezun, gouverneur de la Bastille ayant eu sous ses ordres d'Artagnan.
Malgré les multiples vicissitudes de l'Histoire, le château est toujours debout et abrite aujourd'hui en partie la mairie de la commune de Piffonds.