Très tôt, elle l'avait décidé. Elle serait une héroïne. « George Sand, Jeanne d'Arc, un Napoléon en jupons » ... « L'important était que ce fût difficile, grand, excitant » ... Un triple voeu exaucé - par le Ciel, les étoiles ou le Destin (auxquels elle croit) - et au-delà de toute attente.
L'histoire, celle d'une franco-américaine bien née (vieille noblesse française...) d'une extrême beauté, commence comme un conte de fées pour virer très vite au cauchemar, au film d'horreur, qui va pourtant rebondir encore et encore. A travers ses amours et son oeuvre, féconde, multiforme, poétique, bavarde... qui nous raconte des histoires, son histoire, qui met en scène le couple mythique qu'elle forme avec le sculpteur Tinguely.
Cette « héroïne », rebelle et magnifique, va prendre la carabine « pour faire saigner la peinture », explorer la représentation de la femme : avec ses mariées, ses déesses, ses mères dévorantes et ses fameuses nanas... opulentes, joueuses et colorées.
Sa vie - difficile, grande et excitante - est un roman.
Le patrimoine littéraire - de Victor Hugo à Queneau, Vian ou Frédéric Dard... - offre quantité d'exemples de contrepèteries ou antistrophes revendiquées par leurs auteurs. Mais les plus savoureuses ne sont pas forcément les contrepèteries volontaires.
De jolies clandestines, fruits du hasard, se glissent malicieusement sous la plume de romanciers respectueux et respectables, de poètes bien sérieux... Les lettres inversées révèlent un sens caché réjouissant, et souvent, disons-le clairement, furieusement rude. Mais délicieusement... drôle !
L'atmosphère de cette toile est étrange, la scène énigmatique, comme dans tous les tableaux du peintre, c'est vrai ; Hopper est un ensorceleur.
Ses peintures, baignées de grande solitude, de mélancolie sourde, subliment la banalité et intriguent. Rêveries inquiètes qui nous entraînent dans un monde intranquille, peuplé de fantômes esseulés.
Une vision du désert ou une vision dans le désert, avec, comme en lévitation, une rose et un crâne de bélier... Intrigante, mystérieuse, cette toile de O'Keeffe de 1935 rassemble ses thèmes récurrents : les ossements, les fleurs, l'immensité du désert, du ciel... fantastiques et infinis espaces qui l'auront toujours fascinée.
Cette peinture nous attire vers l'histoire singulière de cette légende, cette icône qui s'est imposée très tôt aux Etats-Unis mais qui reste aujourd'hui encore étrangement méconnue pour ne pas dire inconnue en Europe.
Derrière O'Keeffe, bien cachée, il y a Georgia... Une femme libre, talentueuse, une grande amoureuse aussi, qui un beau jour va quitter New York pour trouver refuge au coeur des terres arides de l'Ouest américain. A Ghost Ranch, « sous le ciel immense » du Nouveau Mexique...
Arcenciologue, bourouloulou, coquefredouille, être gris jusqu'à la troisième capucine, avoir le nombril vert, attacher le grelot... Voici autant de mots ou d'expressions que vous n'avez sans doute jamais entendus ni prononcés.
Et pourtant ! Ces bizarreries et extravagances de notre belle langue gagnent à être (re)découvertes pour tous les amoureux des mots, soucieux d'en raviver l'éclat.
Voler bas de peur des branches, voir des anges violets, ma langue me dit vas-y vas-y, mardi s'il fait chaud...
Toute langue est soumise à des modes, la nôtre ne fait pas exception : des expressions utilisées à tire-larigot à une époque n'évoquent plus rien à une autre... Qui sait encore ce que signifient « raisonner pantoufle », « se chauffer à l'espagnole » ou « reprendre la chèvre à la barbe », et qui connaît « Guillemin Croquefolle carreleur de sabots » ?
Embarquez pour un voyage dans le temps en compagnie de Catherine Guennec. Légères ou sérieuses, ces 100 expressions d'antan vous emmèneront à la découverte d'une langue curieuse, amusante, débordante de mots tombés dans l'oubli ou usités mais sous un autre sens !
Accapareur de merde d'abeilles = profiteur, colporte, pigeonneur.
Eponge de Bégueule = femme de prétentieux, pimbêche.
Mille zyeux de Carpe frite = juron.
Chauve -souris des galeries de bois = prostituée du Palais Royal.
Figure à recevoir des moules de gants = tête à claques.
Qu'ils soient outranciers, obscènes, crus ou indélicats, les jurons ont existé à toutes époques. Le XVIIIe siècle ne fait pas exception, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, les insultes n'en étaient pas moins débridées et colorées... Bon voyage dans le temps et, surtout, ne réfrénez plus vos envies d'injures : innovez avec ces gros mots vintage qui, à coup sûr, feront mouche !
Chanteuse et amoureuse. Voilà le double destin de mademoiselle Arnould. « Une de ces rares créatures, semées dans le temps à de longs intervalles, écrivent les frères Goncourt, qui vivantes sont le scandale d'un siècle et mortes son sourire... » Cette « soeur cadette de Ninon » qui incarne à la fois l'esprit, l'âme, le parfum d'amour et de musique du XVIIIe siècle en fut aussi la plus grande soprano et la plus grande amoureuse. Pendant vingt ans, elle reste l'une des femmes et artistes les plus adulées en France et au-delà. L'Europe entière rêve de l'écouter et de la voir sur scène. Femme d'esprit, elle tient salon où elle attire les plus grands noms du siècle. Philosophes, scientifiques, gens de lettres... Elle recevait deux fois par semaine, le jeudi étant réservé aux femmes. Une innovation. Elle fut L'Eurydice du grand Gluck, mais aussi la protégée de Marie-Antoinette et régna par ses talents et son esprit qu'elle avait mordant. Elle plaisait comme elle respirait et son tempérament de feu brûla les planches et les hommes. Ce « roman vrai » nous entraîne dans les coulisses tumultueuses de sa vie, de l'opéra jusqu'aux alcôves, son salon et ses foyers. Mais sous le masque de « la Divine » perce la vérité d'une femme, plus secrète, plus sensible que ne le laisse supposer sa légende noire. Cette histoire où la musique et la passion tiennent le premier rôle est l'histoire de sa vie, et d'un improbable mais indéfectible amour qu'elle nous confie mezza voce... C'est la voix de Sophie qui revient, avec ses rires, ses colères, ses peines, ses vérités. Comme un message d'outre-tombe pour la ressusciter.
Avoir l'abricot en folie, être sexy comme un curé sur un prunier, agacer le sous-préfet...
La langue française est formidable. Imaginative, joueuse, vivante... surtout quand elle polissonne.
Sans vulgarité mais sans fausse pudeur - parce qu'au besoin nous appellerons un chat une chatte - nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir ici 100 expressions coquines. Parfois tendres, parfois crues. Parfois juste étonnantes d'inventivité, de hardiesse ou même de poésie.
Certains n'écrivent qu'à l'encre rouge, comme Barbey d'Aurevilly, ou sur papier bleu comme Alexandre Dumas. Certains n'écrivent que debout (Victor Hugo, Ernest Hemingway, Philippe Roth...) d'autres couchés (Marcel Proust, Truman Capote...), d'autres encore - à la recherche de l'inspiration - prennent une douche brûlante (Woody Allen) ou un bain chaud (Balzac) avant de prendre la plume. Ce livre recense les curieux rituels qui ont présidé à la naissance des grands chefs-d'oeuvre et offre 100 drôles d'histoires de peintres, écrivains, musiciens, tous plus fous les uns que les autres !
L'amour, toujours l'amour! Avec un grand ou un petit A mais encore lui, toujours lui... celui qui dure trois heures, trois ans ou toujours, l'amour passion, l'amour tendresse, l'amour aveugle- l'amour dans le pré, quand les princesses y croisent des charmants, l'amour dans les palais et les châteaux, quand les princes y courtisent leur belle, l'amour en France, l'amour ailleurs- l'amour comme un pays où les âmes soeurs se reconnaissent pour se rejoindre. Oui, encore et toujours l'amour, parce qu'il est la vie, parce qu'il peut réjouir et dévaster les coeurs mais qu'il mène le monde et fait basculer les destins. L'Histoire résonne de ces coups de foudre, ces coups de folie, ces liaisons dangereuses, ces grandes passions impossibles ou ces pâles amourettes... «L'histoire est souvent une histoire galante, écrivait d'ailleurs Guy Breton. Ce qui explique peut-être pourquoi notre pays est représenté aujourd'hui par une Assemblée qui se réunit dans une chambre» poursuivait-il...
Au commencement était le verbe... à la fin aussi !
Ce "dictionnaire des derniers mots" vous propose plus de 200 adieux remarquables. Les grands noms s'y bousculent : écrivains, scientifiques, hommes politiques, artistes... Catherine Guennec a enquêté, exhumé et récolté avec minutie leurs mots ultimes.
Tendres, résignés, courageux, insolites, poétiques, énigmatiques, angoissés, théâtraux, parfois même silencieux... Derrière le "mot de la fin" peut se cacher le secret d'une vie.
"C'est une interminable corvée." André MALRAUX.
"Ce n'est rien..." Henri IV.
"C'est un peu tôt. Vous auriez dû me prévenir..." Edmond ROSTAND.
"Dormir... enfin je vais dormir. " Alfred de MUSSET.
"Minute papillon : tu as la tête dans le guidon ; reviens donc à tes moutons et ton problème se réduira comme peau de chagrin ! Sinon tu vas finir par sucrer les fraises !" On les emploie tous les jours ; certaines peuvent paraître un peu désuètes, d'autres sont presque vulgaires, mais elles partagent toutes une saveur unique, celle de notre langue française, si créative, si mordante, si poétique à la fois. Pourtant, chacune de ces expressions a son histoire : née d'un malentendu, d'un événement marquant, d'une habitude désormais révolue, chaque expression cache un mystère, son joyau.
Laissez-vous happer par la magie de ces 100 expressions populaires, contée par une amoureuse des mots que l'on ne présente plus : Catherine Guennec.
Y a pas de lézard : c'est que du bonheur !
« Barbouilleux des pois », « crocheteuse de culottes », « tate-poule »... Qu´ils soient outranciers, obscènes, crus ou indélicats, les jurons ont toujours existé, quelle que soit l´époque historique. Le XVIIIe siècle, aussi connu sous le nom de siècle des « Lumières », ne fait pas exception, et contrairement à ce que l´on pourrait penser, les insultes n´en étaient pas moins débridées et colorées...
Des insultes toujours utilisées de nos jours et connues de tous (boulet, boudin, chenapan, nabot, rat mort, salaud, saligaud, ganache, etc.) aux trésors de vocabulaire oubliés (grippe-con, accapareur de merde d´abeilles, baise-cul, reliquats de fistule gangrenée, tétasse patruée, vieux parchemin ridé, gueule d´asperge sucée, etc.), vous trouverez dans ce florilège d'injures d'antan présentésous forme d'abécédaire le gros mot qui convient, mis en contexte et appuyé d´anecdotes !
Quitte àêtre insultant, soyez créatif : innovez avec ces gros mots vintage qui, à coup sûr, feront mouche !
Ma petite caille dodue, ma babiole d´amour, ma barque au loin douce à ramer, ma crotte en sucre, ma pantoufle, mon étoile fixe, mon beau moinillon rose, mon lys, mon très cher rat personnel, mon faon de bichitude, ma braguette, mon téton, ma diablesse, mon cochon chon chon, ma pucelette follette, mon doux esmoy, mon altesse, mon joli petit chameau...Émouvantes, bébêtes, drôles, tendres, fantaisistes ou coquines, découvrez ces délicieuses « apostrophes adorantes » venues tout droit des siècles passés pour enrichir votre vocabulaire amoureux et courtiser avec classe, humour ou audace. Vous soufflerez ainsi sur la poussière des vieux dictionnaires et réveillerez les trésors de notre patrimoine linguistique...
Au programme, 12 chapitres organisés par thématiques et conçus sous forme d´abécédaires comprenant chacun une liste demots d´amour d´antan accompagnés de courtes notices introductives et de citations les mettant en contexte. En guise de cerise sur le gâteau, le dernier chapitre vous invitera dans l´intimité des grands personnages de l´Histoire à travers des extraits de leur correspondance amoureuse.
Laissez-vous attendrir par ces gazouillis amoureux qui sauront tour à tour vous faire sourire, rire ou rougir !
La vie de Rose Bertin est un roman.
Jeune fille pauvre, elle quitte sa Picardie pour venir travailler à Paris. Talentueuse, attachante, elle se fait apprécier et remarquer, Elle vole vite de ses propres ailes et ouvre son magasin : le Grand Mogol.
Le règne de Louis XV touche à sa fin. Bientôt son chemin prend celui de Versailles et sa vie s'éclaire d'un lien les plus inattendus : une flamboyante et royale amitié.
Coiffure à la Belle Poule, pouf aux sentiments, chapeau feu l'Opéra, bonnet à la chercheuse d'esprit ou en sorcière, Quès Aco. sous Louis XVI, les modes se mettent soudain à exploser de diversité, d'invention. Comme jamais. C'est qu'elles ont trouvé un guide en Marie-Antoinette et que surtout Marie-Antoinette a trouvé son « ministre des modes ». « La divine Bertin ».
Et Paris devient la capitale du bon goût. Rose Bertin est réclamée dans toutes les Cours d'Europe. Elle a une liaison tumultueuse avec le chevalier d'Eon ; mais son coeur bat pour un prince Russe.
Le destin de celles qu'on appelle bientôt Madame du costume et Madame déficit est intimement lié. Il culminera et basculera aux mêmes moments. Leurs vies suivent des routes parallèles qui se rejoignent à Versailles et se séparent « Place de la révolution » en octobre 1793.
Restent les fantômes. Au soir de sa vie, Rose se souvient.
Une langue verte, fugitive, périssable, multiple, codée, cocasse, riche, savoureuse, arme de transgression et de provocation massives, qui joue avec les mots. et les nerfs des pudibonds. Ce « latin des affranchis », cette langue parfois étrangère, est notre deuxième langue (très très vivante) à tous et donne des couleurs à la vie.
Des prémices de son histoire jusqu'aux évolutions les plus récentes, des subtilités de son fonctionnement jusqu'à la beauté et même la poésie de ses expressions, L'Argot pour les Nuls vous entraîne dans un voyage merveilleux au coeur du pays des argots, sans cuistrerie, sans prise de tête et en « s'enjaillant » un max !
Peu de langues ont autant d'injures que le français et de jurons aussi créatifs que les nôtres. Alors pourquoi se limiter à putain, con et merde ? Pourquoi ne pas voyager dans le temps à coup de peine-à-jouir et jean-foutre ? Ou pourquoi ne pas insulter, mais en restant poli, les sales zigotos et autres kékés ? Même si, bien sûr, un bon sale thon ou espèce d'enfoiré fonctionne toujours...
Une bonne repartie, c'est aussi une insulte bien choisie, alors enrichissez votre vocabulaire grâce à ce recueil de 200 noms d'oiseaux !
Un livre à picorer au gré de ses envies! Escales insolites en Languedoc-Roussillon...Voici un livre d'histoires qualifiées d'étonnantes. La promesse du titre engage à n'appréhender que l'insolite, le curieux, l'inattendu...Promesse tenue, vous en jugerez !
Nager comme un fer à repasser, tendre comme la rosée, fagoté comme l'as de pique, beau comme un camion...
« Comme » est un petit mot magique qui se glisse partout, sollicite l'imagination et donne naissance à de sacrées trouvailles « simples comme bonjour » ou « pétillantes comme du pinard à ressort » ! Le sens et l'origine des comparaisons peut couler de source, comme dans « rouge comme une pivoine », ou être moins... évidentes, à l'image de « sourd comme un pot ». Certaines sont composées de mots dont on a perdu l'usage, quand d'autres interrogent toujours les linguistes. Ces comparaisons au nombre infini, et sans cesse revisitées, témoignent de la créativité de la langue, de son bon sens et de son espièglerie.
Catherine Guennec et Jean-Jacques Delattre ont recensé pour nous 100 de ces comparaisons singulières, ainsi que leurs variations issues de l'usage courant !